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CM 3 - La catégorisation sociale

L2 Psychologie
Matière

Psychologie Sociale

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Année académique : 2018/2019
Partagé par:
Étudiant Anonyme
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Université de Bourgogne

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La catégorisation sociale Notre compréhension du monde s'appuie sur l'usage de catégories sociales. La majorité des informations personnelles font appel à des catégories (religion, travail, centres d'intérêts…). On distingue 3 Facteurs déterminant la catégorisation sociale : – Accessibilité cognitive : couleur de peau, âge sexe – La perception de similarité : Tendance a catégoriser en fonction de ce qui se ressemble en minimisant les différences. – Nos attentes : Les stéréotypes que l’on se créé ont un impact sur notre manière de catégoriser. I/ Les fonctions de la catégorisation • Fonction cognitive : Notre environnement est trop vaste, trop complexe, et trop instable pour que nous en ayons une connaissance directe et immédiate. Les catégories sont alors créees sur des caractéristiques (age, sexe). C'est un processus flexible, non immuable qui permet d'en élaborer une représentation plus structurée et simplifiée, et qui contribue à réduire l'incertitude face un environnement. • Fonction identitaire : → Test du QUI SUIS-JE? ( Kuhn et Mc Partland, 1954 ) Caractéristiques personnelles Caractéristique de personnalité Appartenances aux groupes et catégories sociales Appartenance à un groupe, à une association Compétence individuelle Activité personnelle Appartenance de l'individu dès la naissance (exemple: sexe ) Intérêt personnel Rôle familial (exemple: père, mère … ) Appartenance politique, religieuse, etc. → La catégorisation joue un rôle primordial dans la définition de soi. Selon Tajfel (1972), nous avons tendance à nous définir en fonction de nos qualités personnelles ou en fonction de nos appartenances … Nous nous définissons aussi en évoquant notre groupe d'appartenance ( endogroupe ) mais aussi en évoquant les groupes auxquels on n'appartient pas ( exogroupes ). L'identité oscille entre deux pôles: – L'identité personnelle qui est l'ensemble des caractéristiques individuelles – L'identité sociale qui provient de la connaissance de son appartenance à un groupe social + la valeur rattachée à ce groupe II/ Constitution des catégories • Le principe de similitude On constitue des catégories en appliquant le principe de similitude: les individus regroupent les éléments de leur environnement sur la base de caractéristiques communes. • Bruner, Goodnow, & Austin ( 1956 ): la règle du tout-ou-rien : Le fait de posséder une même caractéristique s'avère nécessaire et suffisant pour que des éléments soient regroupés en une même catégorie. Un élément se trouve inclu, ou exclu, de la catégorie selon s'il possède ou ne possède pas, cette caractéristique. → Exemple: une personne ayant entre 60 et 69 ans peut être catégorisée comme « sexagénaire ». Avant ou après, elle n'appartient pas à la catégorie. Limite: les individus ne sont pas aussi tranchés en matière de catégorisation (Qu'estce qu'un fumeur? Quelqu'un qui fume beaucoup? De temps en temps?) • Rosch & Mervis ( 1975 ): le principe de l'air de famille : Chaque catégorie est en fait représentée par un prototype, c'est-à-dire un exemplaire idéal qui incarne l'ensemble des caractéristiques de cette catégorie. Un élément peut appartenir plus ou moins à une catégorie selon sa ressemblance avec le prototype. → Paradigme: consiste à présenter les différentes opinions exprimées par huit personnes lors d'une conversation. Sujets : 8 femmes VS 4 femmes & 4 hommes = Les résultats montrent que les erreurs intra catégorielles sont relativement plus fréquentes que les erreurs inter catégorielles. En effet, lorsqu'une personne est identifiée comme appartenant à une catégorie, le sujet s'attend à ce que cette personne possède les attributs associés à cette catégorie. Ces attentes ont des effets sur la façon dont il traite l'information, donc sur la mémoire qu'il en garde . → Le sujet organise donc spontanément l’information perçue sur les personnes selon les systèmes de catégories déjà construits.

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Matière: Psychologie Sociale

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La catégorisation sociale
Notre compréhension du monde s'appuie sur l'usage de catégories sociales. La
majorité des informations personnelles font appel à des catégories (religion, travail,
centres d'intérêts…).
On distingue 3 Facteurs déterminant la catégorisation sociale :
Accessibilité cognitive : couleur de peau, âge sexe
La perception de similarité : Tendance a catégoriser en fonction de ce qui se
ressemble en minimisant les différences.
Nos attentes : Les stéréotypes que l’on se créé ont un impact sur notre manière
de catégoriser.
I/ Les fonctions de la catégorisation
Fonction cognitive :
Notre environnement est trop vaste, trop complexe, et trop instable pour que
nous en ayons une connaissance directe et immédiate. Les catégories sont alors créees
sur des caractéristiques (age, sexe). C'est un processus flexible, non immuable qui
permet d'en élaborer une représentation plus structurée et simplifiée, et qui contribue
à réduire l'incertitude face un environnement.
Fonction identitaire :
→ Test du QUI SUIS-JE? ( Kuhn et Mc Partland, 1954 )
Caractéristiques personnelles Appartenances aux groupes et catégories
sociales
Caractéristique de personnalité
Compétence individuelle
Activité personnelle
Intérêt personnel
Appartenance à un groupe, à une
association
Appartenance de l'individu dès la
naissance (exemple: sexe )
Rôle familial (exemple: père, mère … )
Appartenance politique, religieuse, etc.
→ La catégorisation joue un rôle primordial dans la définition de soi.