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Cours magistral - Théories de psychanalyse

Cours magistral de L3 psychologie consacré aux théories de psychanalys...
Matière

Psychanalyse

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Année académique : 2017/2018
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Université Savoie Mont Blanc

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Théories psychanalytiques Section 1 : Introduction La théorie fondatrice, celle de Freud au 18eme siècle. C’est à Freud que revient le fait d’avoir théorisé l’inconscient, la psychanalyse est la science de l’inconscient. Nous faisons de la psychanalyse si nous utilisons de l’inconscient. Il existe plusieurs modèles de psychanalyse. Un modèle est un filtre de compréhension, c’est l’ensemble conceptuelle qui va permettre d’approcher, de comprendre un phénomène qu’on observe. 1. Psychologie Vient de psukhé qui veut dire le souffle de la vie. Le mot psychologie apparait au 16e siècle. Au 17eme le terme de psychologie est entièrement prit dans la philosophie, il désigne l’essence même du terme de l’âme et du rapport de l’âme et du corps. Se distingue à partir du 18e les questions métaphysiques dans le sens de l’âme. Au 19e les faits de la vie mental son considéré comme pouvant être un champ d’étude a part entière. La lecture de l’homme est tel que l’âme, corps, esprit sont indistinctement liés. Psychologie expérimentale : Henri Pieron c’est la psycho des labos Psychobiologie : Henri vallon Ces auteurs ont proposé une modélisation pour comprendre les pensées humaines, le dualisme entre le corps et l’âme va s’estomper pour laisse place à une vision ou l’esprit et le corps sont reliés. L’humain vit en société, en groupe, toutes ces représentations qui régissent nos façons de faire et le champ de la psychologie social, à partir du 19e s’ouvre une arborescence des mécanismes mit à l’œuvre dans l’esprit humain. Au 19e la psychologie sort du champ de la philo et se constitue comme une science à part entière. On traite l’humain dans sa globalité, esprit + corps ! 2. Psychologie clinique La psychologie clinique a pour étude l’objet de la souffrance humain psychique qui engage parfois le corps, la souffrance peut avoir divers origines. Différents facteurs viennent mettre l’homéostasie à mal et donc la souffrance psychique se fait entendre. La clinique est l’observation du malade au lit. Au 17e l’adjectif clinique est utilisé pour une personne malade qui doit garder le lit. On appréhende le sujet dans sa singularité. Asile psychiatrique apparait les médicaments, en 1957 apparait des antis dépresseurs, 1960 benzodiazépines Le malade mental est considéré dans une optique plus individuelle, on commence à aborder la folie par modèle. En France la psychiatrie utilise la psycho clinique, c’est Daniel Lagache qui va développer la psycho clinique et qui va en formuler une théorisation. Il met aussi les premiers cours de psychanalyse et de psycho à l’université. Lagache dit « qu’il s’agit d’appréhender la conduite de l’être humain dans sa perceptive propre, il faut utiliser son sens, sa structure et sa genèse » 3. La psychanalyse Elle est crée par Freud, il apparait en 1896. Par psychanalyse Freud désigne une méthode psychologie clinique qui est fondée sur l’investigation des processus inconscient. La psychanalyse est un procédé d’investigation des processus psychiques, c’est une façon d’aller voir le psukhé de quelqu’un, Freud en fait une méthode de traitement de l’hystérie. Libre association La psychanalyse est une investigation à travers la parole. Dans les débuts de la psychanalyse Freud veut comprendre les tableaux hystériques. La psychanalyse est aussi en déclin avec l’hypnose. 4. L’approche historique Au 19e son père Jacob né en 1815 a une première femme Salie avec laquelle il aura deux enfants, Emmanuelle et Philippe, sa femme va mourir et donc il aura un second mariage, sa deuxième femme va mourir aussi. Dans les années 54-55 à 40 ans il va épouser la mère de Sigmund Freud. Ils vivent dans la maison d’un forgeron. Le 6 mai 1956 née Sigmund, l’année d’après né son frère Julus en 1858 (il va mourir rapidement). Anna va naitre puis Rosa puis Adolphine puis Pauline et enfin son frère Alexandre 1868. vieux souvenirs et le fait de comprendre cette pensée agressive lui permet d’être plus calme. 2. La méthode cathartique Catharsis en grec veut dire purification. La méthode de cathartique est le fait de d’avoir une représentation et un affecte qui est lié. Quand un souvenir resurgi avec son affect est que le symptôme lâche les résultats ne tiennent pas forcement dans le temps. 3. La libre association Ils ont cherché alors de trouver une méthode efficace. Ils vont petit à petit laisser tomber l’hypnose mais utiliser la libre association c'est-à-dire parlé des choses comme elles lui viennent. On va cherche le symptôme par la libre association. Il faut dire tous se qui vient à l’esprit sans jugement de valeur. 4. L’abréaction C’est le fait de revivre ces événements, rechercher et revivre ces événements ancien. Elle est cathartique car elle est libératrice. Elle libre l’affecte attaché au traumatisme. Freud invite ses patient à passer par la parole mais il est difficile pour les patients de dire librement les choses comme elles viennent. 5. La résistance Freud observe que l’inconscient ne se laisse pas saisir facilement, c’est comme si le patient résisté à cet effort. Il va supposer qu’il y a un phénomène actif qui barre l’accès à l’inconscient, il va appeler cela la résistance. Dans la cure la résistance va diriger certain mouvement qui ne permet pas la liberté des associations comme avoir des blancs, ne pas parler de sujet « tabou » etc. 6. Le traumatisme psychique Un événement est dit traumatique et envoyer dans l’oubli (inconscient). Se qui caractérise un événement traumatique comme une expérience qui apporte en peu de temps un fort accroissement d’excitation psychique, cela va submerger ses capacités habituelles d’élaboration. Quand mon appareil psychique est débordé je ne peux pas le traiter de façon habituelle se qui fait que je vais l’oublier et donc le mettre dans mon inconscient. L’événement est métabolisé. L’accroissement trop important peut entrainer des trouble durable dans le psychique. Cette notion nous amène a dire que l’événement traumatique n’a pas besoin d’exister dans la réalité. La réalité est le fait de se représenter des choses. 7. Le refoulement C’est l’opération par laquelle le sujet va repousser et maintenir dans le conscient des représentations (images, pensées, souvenirs, fantasmes) qui sont tombés sous le coup d’un interdit de notre morale. Le symptôme sera le substitue de ces représentation confiné dans l’inconscient 8. La perlaboration C’est le travail psy chique qui va permettre au patient de se dégager du symptôme en reconsidèrent les choses. Le patient sa revivre se qui a était refoulé. C’est un travail long 9. Le symptôme Le symptôme na de cesse que de vouloir repasser le seuil de l’inconscient. Chapitre 2 : Le rêve porte-parole de l’inconscient Freud va s’attacher a montré que le rêve a une place d’importante. Pour lui le rêve a pour fonction gardien du sommeil développe que le rêve a un double contenu. Le contenu lattant et le manifeste nous apparaissent comme exposée du même fait en deux langues différentes. Le contenu manifeste nous apparait comme une transcription du contenu lattant. Dès que les contenus lattant arrive près de la conscience il y a angoisse et on se réveille, le rêve a donc échouée. Les rêves prennent toujours leurs sources dans un moment/évènement de la journée. Les souvenirs vont s’accrocher de façon associative, et vont faire références a du passe récent et du passer ancien. Il y a aussi des contenus refoulés pendant l’enfance. 1. Un contenu manifeste Ce qu’on se rappeler au réveil comme il apparait au rêveur. 2. Un contenu lattant (=pensée du rêve) Le contenu lattant sera la racine inconsciente du rêve. Ensemble de penser, de désir 3. Le travail du rêve. Renversement de l’affect, se travail d’inversion de l’affect Figurabilité : transformation d’une pensée en image. Pas d’interprétation univoque du rêve pour la psychanalyse. Il permet l’obtention des satisfactions de façon adaptative. Cette perspective d’ajourner la satisfaction permet de mieux tolérer l’excitation dans l’appareil psychique et ouvre à la temporalité. à Le Principe de Réalité : Il régie le système conscient préconscient. C’est une diminution de la tension dans le processus psychique qui prend en compte les exigences de la réalité. Comme par exemple la faim : on remet à plus tard la satisfaction qui vise à diminuer la tension de l’appareil psychique en fonction des contraintes de la réalité. J’ai cours et j’ai faim, je mangerai plus tard. Il permet l’obtention des satisfactions de façon adaptative. Cette perspective d’ajourner la satisfaction permet de mieux tolérer l’excitation dans l’appareil psychique et ouvre à la temporalité (idée d’un après). è Le Processus Secondaire : Mécanismes de l’attention, du raisonnement, du jugement… tous les mécanismes conscients qui sont inscrits dans le principe de réalité. è Energie liée : Dans le mouvement contrôlé/retardé, l’énergie est dite liée car elle est contrôlée. è Représentation de mot 3. Le système inconscient Place des évènements refoulés qui se sont vus interdire l’accès à la conscience. L’inconscient ne peut se faire entendre que sous forme de compromis du moment que les éléments sont dans le conscient. L’être humain est un être de conflits entre des désirs qui veulent s’exprimer et une censure/un interdit. L’inconscient s’est majoritairement construit pendant l’enfance. On observe que chez les enfants il n’y a pas de barrières des pulsions agressives, sexuelles… L’inconscient c’est la résolution du conflit interne. è Le Principe de Plaisir : Les processus psychiques créés une tension et ici le but est de la diminuer. Il y a une satisfaction immédiate qui se met en place. C’est le « tout tout de suite ». Il n’y a pas de temporalité. è Le processus primaire : C’est le fait de mettre tout en œuvre pour que la satisfaction soit immédiate. è Energie libre : Il a à sa disposition une énergie très mobile qui va se déplacer et se condenser très rapidement sur des objets pour permettre une décharge immédiate dans l’appareil psychique. Il ignore le temps et la prise en compte de la réalité. è Représentation de choses : Traces mnésiques investies d’affects. Elles pourront dans le meilleur des cas s’accrocher à des mots lors du passage à la conscience. Chapitre 4 : Théorie freudienne des pulsions 1905 Trois essais sur la théorie de la sexualité/sexuelle 1915 Pulsion et destin des pulsions L’être humain appartient au monde du vivant et est donc soumis à deux impératifs : nécessité de se maintenir en vie et de faire survivre l’espèce. Freud s’attache à étudier les mécanismes qui président à l’autoconservation et à la reproduction. Le système psychique a pour tâche de maitriser les excitations, d’en faire quelque chose. Freud différencie fondamentalement les excitations internes et externes. C’est ainsi qu’il introduit le concept de pulsion (interne). 1. La pulsion Freud fait de la pulsion un concept charnière entre le soma et la psyché. Elle est le représentant psychique des excitations issues de l’intérieur du corps. Elle est toujours fondée sur une nécessité corporelle. Vient du latin pulsio (poussée). Elles sont constantes et mettent notre appareil psychique au travail en permanence. a. La source La source est toujours dans le corps. Elle fait tendre l’organisme vers un but qui sera la diminution de la tension dans l’appareil psychique : la satisfaction. Les pulsions sont fondées sur les fonctions vitales. b. Le but Le but est de mettre en œuvre tout ce qui est nécessaire à la suppression de cet état de tension. Pour mener à ce but diverses voies sont possibles : ce par quoi et en quoi la pulsion est satisfaite. c. L’objet L’objet permet de diminuer la tension interne générée par la pulsion. C’est ce qu’on investie. L’objet n’est pas originairement lié à la pulsion, il lui est adjoint ponctuellement et seulement en fonction de sa capacité à atteindre le but. d. La fixation 1905_ 3 essais sur la thèse de la sexualité. Montre qu’il faut tout un développement à l’enfant pour que sa sexualité s’organise autour de ses organes génitaux. 1. L’étayage Cette fonction d’étayage est en lien avec des zones corporelles essentielles pour l’autoconservation. On trouve par exemple la pulsion de nutrition chez le nourrisson et la succion va devenir source de plaisir indépendante du fait de s’alimenter. Plaisir tiré sur « l’action de faire ». La pulsion sexuelle s’appuie sur la fonction d’autoconservation. 1. Zoné érogène Différentes zones du corps vont être investies et se retrouver à l’origine de la satisfaction. Toutes ces zones sont investies de pulsions partielles. Auto-érotisme : Capacité de se satisfaire soi même. Pulsion partielle : Correspond à une zone du corps. Chaque pulsion cherche à se satisfaire indépendamment de l’autre. Quand elles se réunissent on est au stade génital. 2. Les stades du développement psycho-sexuel Se sont des stades du développement de la libido, étapes qui se caractérise par l’investissement de la libido sous le primat d’une zone érogène, la zone érogène est une zone marqué par la libido c’st un double mouvement, le développement de l’enfant, de sa subjectivité (sujet) et de l’environnement. L’être humain né de cette intersubjectivité. Les zones érogène investie sont importante pour le maintient en vie, c’est des zones importante pour la procréation, elle vise a la survit de l’espèce. Les pulsions apportent le plaisir. Toutes ces zones sont investies par l’enfant et l’environnement, c’est par ces phases que va se construire la psyché de l’enfant. Elles vont servir d’appuie au développement psychique et sert de base de construction a se qui va prendre sens dans l’espace psychique. Ces expérience corporels sont du coté de l’incorporation. Son psyché permet de faire son identité sexuelle. a. Le stade oral C’est le premier stade de la libido, le plaisir est lié à la sphère buccale. Le nourrisson apporte tous à sa bouche. L’enfant va ensuite avoir sa poussé dentaire, avec ses dents il a la capacité de mordre, son champs va jouer dans la poussé dentaire. La relation d’objet est une relation du sujet à l’autre, relation d’objet Dans l’incorporation il y a des indentifications b. Le stade anal Vers deux ans un enfant peut devenir propre car son système nerveux plus donne la possibilité de se retenir, maitrise de ses sphincters. Vers 2 ans l’investissement se déplace vers la sphère anale. Le bébé doit apprendre à être propre. Trouve du plaisir à expulser ou garder. Travail d’une façon symbolique sur les cadeaux et l’argent. Maitriser, contrôler, posséder. L’enfant se construit comme sujet sexué. c. Le stade phallique L’investissement des organes génitaux entraine tout un tas de questions : pourquoi il y a une différence de sexe ? quelle est elle ? … Il cherche à comprendre l’origine des choses. Les théories qu’échafaudent les enfants sont centrées sur la différence des sexes. Alors se développent des fantasmes de perte et donc la question de la limite au plan psychique. On voit alors apparaître l’angoisse de castration. • Fantasme de castration Ce fantasme vient apporter une réponse à la question de la différence anatomique des sexes. Se construit la question de la limite, du phallus (avoir le pouvoir)… Ne pas être tout et tout puissant. Pouvoir perdre c’est être limité. • Le complexe d’Oedipe (amour pour un parent et austérité pour l’autre) Correspond à la particularité de la fonction de l’objet. Freud se sert de la tragédie grecque de l’Œdipe de Sophocle avec Laïos et Jocaste. éduquée, un peu animale de la personnalité. Les contenus du ça nous sont inconscients. Le ça entre en conflit avec le moi et le surmoi. Le ça est la parti originelle de la parti psychique (chez les nourrissons) c’est des pulsions. Freud emprunte le terme de Ça à Groddeck. Le Ça est la partie originaire de l’humain, la forme originaire de la psyché. La psyché du nourrisson est pratiquement composée que du « Ça ». 2. Le Moi Se développe dès la naissance au contact de la réalité et de ses exigences. Au contraire du Ça, le Moi fonctionne avec le principe de réalité. Le moi se développe au contact de la réalité, il est dominé par le principe de réalité. Il met en œuvre la pensée objective, c’est le lieu de la conscience Ce Moi qui se construit au fil de l’intégration du bornage de la réalité met en œuvre la pensée objective et permet le raisonnement intellectuel et de façon générale toutes les fonctions de la conscience (attention…). On a la perception de la conscience de soi. Le Moi est composé du système conscient préconscient mais Freud y range aussi la censure (inconsciente) et les mécanismes de défenses (inconscients). Le conflit psychique de tout être humain est le conflit psychique entre le Ça et le Surmoi. Pour régler ce conflit le Moi à un certains nombre de mécanismes de défenses inconscients à son service, pour défendre son intégrité son homéostasie. L’intériorisation des interdits va construire le surmoi 3. Le Surmoi Le Ça se modifie et le surmoi se construit. Il est comparable à un juge ou un censeur il va borner la réalisation du désir et l’univers pulsionnelle. Il encadre les pulsions agressives et sexuelles. Il se constitue par l’intériorisation des interdits parentaux et sociaux. Encadre et fixe les formes de réalisations possibles du désir. Se rattache à la conscience morale et génère le sentiment de culpabilité. Une partie du surmoi est consciente, il encadre la réalisation du désir. Chapitre VII : Moyens de défenses du moi Le Moi à la place inconfortable de médiateur qui doit trouver des solutions et compromis aux conflits entre les émotions pulsionnelles du Ça et les interdits du Surmoi. Il a à sa disposition différents mécanismes de défense. Ils ont donc une fonction adaptative. Il y a toujours une représentation du coté de la pulsion associée à un affect. 1. Le Refoulement Mécanisme de défense de la névrose, en particulier de la névrose hystérique. Consiste en une opération par laquelle le Moi va repousser et maintenir dans l’inconscient des représentations liées à une pulsion tombée sous le coup d’un interdit. Fonctionne chez tous le monde. Il est couteux en énergie psychique (qui n’est plus du coup au service du Moi) car envoie et maintien la motion pulsionnelle dans l’inconscient. 2. Le déplacement Dans un premier temps le refoulement va évacuer la représentation interdite dans l’inconscient et l’affect va se déplacer sur un objet plus anodin. L’intérêt est que l’on circonscrit l’angoisse. On peut alors mettre en place des conduites d’évitement pour éviter l’angoisse. Ce qui amène l’angoisse est l’objet phobique. 3. La formation réactionnelle On retrouve l’idée du contre investissement. Opposition pas à pas contre les éléments refoulés. Le Moi oppose des comportements qui vont être opposés à la motion pulsionnelle qui essaye d’infiltrer le Moi. Par exemple une extrême pudeur va s’opposer à des motions pulsionnelles refoulées d’un désir exhibitionnel refoulé depuis l’âge de 2ans et demi. Opposition directe à la motion pulsionnelle interdite qui cherche à infiltrer le Moi. 4. L’Annulation rétroactive Infiltration du Moi par une motion pulsionnelle agressive ou sexuelle (qui tombe sous le coup d’un interdit) puis se met en place une annulation de cette infiltration (effacement, comme la pensée magique de l’enfant). Par exemple les rites de lavages dans la névrose obsessionnelle. 5. La Sublimation Excellente défense car permet à la pulsion de se satisfaire sous une forme déguisée, en changeant de but. b. Anna FREUD (1895-1982) Fille de Freud, dernière de ses 6 enfants. A admiré son père toute sa vie et devient une de ses disciples. Est institutrice de formation (première à pratiquer la psychanalyse sans être médecin). Défend la possibilité pour les non médecins de pratiquer la psychanalyse : Freud l’appelle l’analyse profane. Elle s’est intéressée au développement du petit enfant à travers les observations qu’elle en faisait directement. Contrairement à l’adulte il n’est pas autonome (donc il faut revisiter la pratique et l’idée du transfert car le Moi de l’enfant est en construction). Permet à l’analyste de corriger les éventuelles distorsions de cette construction du Moi par le travail psychanalytique. Elle va analyser par le JEU. Lorsque l’enfant exprime, met en scène ses fantasmes l’analyste va pouvoir reprendre ce qui est exprimé dans le jeu en portant des jugements modulés sur ce qui se passe. La psychanalyse va pouvoir servir de Moi et Surmoi auxiliaire face à une difficulté. L’enfant constitue son Moi et se socialise (sont indissociables). La socialisation passe par les trois mécanismes fondamentaux suivants : à Imitation : L’enfant imite l’adulte, c’est comme ca qu’il intègre les règles sociales. àIntrojection : L’enfant constitue son Surmoi au fil du temps en intégrant les interdits. à Identification : L’enfant s’approprie les qualités psychiques qu’il attribue aux adultes qui lui sont chers. C’est être comme l’autre (le reconnaître et faire comme lui). A travaillé aussi la question de la demande (il faut qu’elle vienne du patient) qui n’est pas directe avec les enfants. c. Mélanie KLEIN (1882-1982) Travaille avec les enfants. Est de Vienne et s’installe à Londres en 1926 et n’en repartira pas. Ce qui l’amène à la psychanalyse est la perte de sa mère. Au contraire d’Anna Freud elle se focalise sur la description psychique de l’enfant. Ne s’intéresse pas à l’environnement. Fait une description métapsychologique de l’enfant. Pour elle c’est la pulsion de mort qui est présente et créée les phobies des enfants. Du point de vue de ce qui se passe du coté de l’enfant, c’est que le nourrisson se sent en relation avec une qualité de soins. Comme le premier besoin est celui de se nourrir, ce premier environnement le bébé va l’appréhender comme une qualité des soins nourriciers. Conceptualisé sous le terme de Sein. Lorsque le bébé ne sentira pas de réponse à son désir, le Sein sera vécu comme mauvais. S’oppose un bon sein rassurant au mauvais sein frustrant. C’est dans l’alternance de bonnes et mauvaises expériences que se construit le Moi. Les touts premiers mois de la vie l’angoisse du nourrisson est générée par la perception n du mauvais sein : · La phase schizo-paranoïde : réglée par deux mécanismes opposés: - Introjection : Importer des éléments. Bon sein. - Projection : exporter de soi les éléments vers l’extérieur. Mauvaises expériences, frustrantes/dangereuses que l’enfant garde hors de lui. Au fil du temps et des expériences gratifiantes son Moi va se déplacer et il va mieux gérer cette alternance primitive du bon et mauvais sein. A un moment le moi est suffisamment constitué pour qu’il se rende compte que l’alternance du bon et mauvais Sein est la même chose, le Moi s’unifie et est animé de bonnes et mauvaises choses. L’enfant frustré va avoir peur de perdre l’amour de sa mère maintenant que l’objet est unifié (a peur de perdre la totalité). Alors qu’avant l’objet était perçu comme bon ou mauvais. · La phase dépressive Moment nécessaire et important pour la structuration. Mais doit aussi être dépassée. L’enfant doit assimiler que sa mère ne sera pas détruite par son agressivité. d. Donald Woods WINNICOTT (1896-1971) Etudie les relations du nourrisson et de son environnement, en particulier à sa mère et son substitut. C’est un pédiatre. La mère par ses soins va participer/soutenir le développement psychique de l’enfant. Trace de l’illusion, l’enfant lutte contre cet éloignement/rupture qu’il perçoit. Est là pour essayer de lutter contre l’angoisse dépressive de la séparation. Réintroduit quelque chose de l’objet primaire (de la mère) et de la continuité. Il est en lien avec l’objet d’amour primaire. e. Wilfried BION (1891-1979) Il a beaucoup travaillé sur les groupes. Disciple de Mélanie Klein, d’origine anglaise. · Éléments Beta et Alpha Eléments béta : mauvais à métaboliser en éléments alpha. Les éprouvés d’angoisse, quand ils sont dans le trop (désagréable…) ne sont pas assimilables par l’enfant : éléments béta qui submergent la capacité de métabolisation psychique de l’enfant. Ce qui les rend assimilables c’est la diminution de leur expression. Les éléments assimilables, même si toujours désagréables sont les éléments alpha. La transformation est permise par la fonction alpha maternelle. · Fonction alpha maternelle La mère ou son substitut essaye de mettre du sens sur les éprouvés qui débordent le bébé. Elle essaye de répondre et aire diminuer ce désagrément ce qui rend assimilable ces éléments beta en éléments alpha. · Capacité de rêverie Capacité de la mère à accueillir les vécus bruts de son enfant. Sorte de contenant pour les vécus bruts de l’enfant. Entre en résonnance le vécu brut personnel de la mère, la place du père… Filtre de compréhension brouillé par le vécu de la mère. La psychanalyse commence en 1902, 1908 premier congrès de psychanalyse. A partir de la des sociétés psychanalystes sont créées dans différents pays. A été mis en place en 1910 l’Association Psychanalytique Internationale (API) pour réglementer la mise en place des sociétés psychanalystes.

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Théories psychanalytiques
Section 1 : Introduction
La théorie fondatrice, celle de Freud au 18eme siècle. C’est à Freud que revient
le fait d’avoir théorisé l’inconscient, la psychanalyse est la science de
l’inconscient. Nous faisons de la psychanalyse si nous utilisons de l’inconscient.
Il existe plusieurs modèles de psychanalyse.
Un modèle est un filtre de compréhension, c’est l’ensemble conceptuelle qui va
permettre d’approcher, de comprendre un phénomène qu’on observe.
1. Psychologie
Vient de psukhé qui veut dire le souffle de la vie. Le mot psychologie apparait au
16e siècle. Au 17eme le terme de psychologie est entièrement prit dans la
philosophie, il désigne l’essence même du terme de l’âme et du rapport de l’âme
et du corps. Se distingue à partir du 18e les questions métaphysiques dans le sens
de l’âme. Au 19e les faits de la vie mental son considéré comme pouvant être un
champ d’étude a part entière. La lecture de l’homme est tel que l’âme, corps, esprit
sont indistinctement liés.
Psychologie expérimentale : Henri Pieron c’est la psycho des labos
Psychobiologie : Henri vallon
Ces auteurs ont proposé une modélisation pour comprendre les pensées humaines,
le dualisme entre le corps et l’âme va s’estomper pour laisse place à une vision ou
l’esprit et le corps sont reliés.
L’humain vit en société, en groupe, toutes ces représentations qui régissent nos
façons de faire et le champ de la psychologie social, à partir du 19e s’ouvre une
arborescence des mécanismes mit à l’œuvre dans l’esprit humain. Au 19e la
psychologie sort du champ de la philo et se constitue comme une science à part
entière. On traite l’humain dans sa globalité, esprit + corps !
2. Psychologie clinique
La psychologie clinique a pour étude l’objet de la souffrance humain psychique
qui engage parfois le corps, la souffrance peut avoir divers origines. Différents
facteurs viennent mettre l’homéostasie à mal et donc la souffrance psychique se
fait entendre. La clinique est l’observation du malade au lit. Au 17e l’adjectif

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