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Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques

comment l'expliquer en résence du paradoxe de l'action collective
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Sciences économiques (CTUSEC-570)

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Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques?

I. Comment expliquer l’engagement politique?

A. Les formes de l’engagement politique

L'engagement politique est constitué par l’ensemble des actions et des attitudes qui ont pour but d’exercer une influence sur les détenteurs du pouvoir politique, soulignant la participation des citoyens à la dynamique de la Cité. L’engagement politique prend tout son sens en démocratie dans la mesure où les autres formes de régime politique (ex : monarchie, dictature, totalitarisme) éloignent le citoyen de la prise de décision. Les citoyens disposent de différents moyens pour affirmer cet engagement (ex : vote, militantisme, engagement associatif, consommation engagée).

  1. Le vote

Chaque citoyen est jugé apte à se forger sa propre opinion et chaque voix se vaut. Le vote est ainsi un processus démocratique qui permet de faire émerger l’opinion publique sur un projet politique lors du scrutin. Le vote est la manifestation d'une opinion ou d'un choix lors d'une consultation d'un collège électoral, d'une assemblée délibérante..., en vue d'une élection, d'un référendum ou d'une prise décision. La science politique s’est penchée sur l’analyse des déterminants collectifs du vote. Les orientations électorales apparaissent largement prédéterminées par les caractéristiques sociales des individus (le statut social, la religion, le sexe, l’âge, le milieu social et le lieu de résidence), qui permettent de prédire les choix politiques avec beaucoup de précision.

  1. Le militantisme

Le militantisme est une forme d'engagement politique ou associatif relatif à une cause que ses militants défendent pour la faire connaître et reconnaître par les autres membres de la société. Même s’il est adhérent à l’association, au parti ou au mouvement, il faut distinguer l’adhérent du militant. Les adhérents sont des personnes affiliées à un parti politique, dont elles possèdent la carte après avoir payé une cotisation. Le militant, quant à lui, est un adhérent actif, càd qu’il accepte de faire bénévolement un travail de terrain et de participer à la vie du parti. Le militantisme politique prend la forme d’un engagement dans les cadres d’un parti politique. Cette activité de militant est variée (ex : participer aux réunions du parti, faire connaître les positions du parti par la distribution de tracts, participer aux activités plus nombreuses lors des campagnes électorales).

L’engagement politique s’affirme donc notamment dans le vote et le militantisme. On parle d'engagement militant s'il y a une participation durable à une action collective, action concertée d'un groupe en vue d'atteindre des objectifs communs, défendant une cause. Ce sont des formes conventionnelles de participation politique. L’engagement ne se fait pas que dans des partis politiques et des syndicats. Mais il existe d’autres formes d’engagements, plus contestataires et dite « non conventionnelles », légales ou illégales, violentes ou non. L'engagement associatif représente une part importante de l'engagement des Français. L'engagement politique peut aussi être individuel. La consommation engagée est le fait d'orienter ses pratiques de consommation pour des motifs politiques.

  1. L’engagement associatif

De façon générale, l'engagement associatif est un engagement citoyen qui consiste en la participation à la vie d’une association. Les formes d’engagement associatif les plus connues sont le don et le bénévolat. Lorsqu'il fait un don, le donateur ne peut pas récupérer son argent car les dons sont intégrés dans le patrimoine de l'association de façon définitive et irréversible. Pour les particuliers et entreprises donateurs, déclarer les dons peut leur permettre de bénéficier d’un régime fiscal intéressant. Le bénévolat est un choix volontaire prenant appui sur des motivations et des options personnelles, lesquelles sont très diverses (ex : être utile à la société, défendre une juste cause, occuper son temps libre, avoir une vie sociale, acquérir une compétence). Le bénévole occupe une place spécifique dans la société civile, complémentaire et non

concurrentielle au travail rémunéré. Il apporte sa contribution à des organismes existants, en tant qu'acteur de renouvellement, de complément de soutien ou d'innovation.

  1. La consommation engagée.

La consommation engagée regroupe au sens large l'ensemble des mobilisations qui se nouent autour des pratiques de consommation. Dans un sens plus restreint, elle décrirait les mobilisations en faveur des modes de consommation alternatifs à ceux qui se sont peu à peu imposés dans la société de consommation. La consommation engagée renvoie à l’idée que nos choix peuvent aller au-delà de nos désirs, nos envies, pour prendre en compte des objectifs collectifs. La consommation devient alors raisonnée par des principes éthiques, sociaux ou politiques et non plus seulement en vertu des intérêts individuels. Cet engagement est le produit d’un travail déployé par des associations de la société civile, et dans une moindre mesure par les pouvoirs publics, afin de construire la réflexivité des consommateurs, de les rendre conscients des dangers qui menacent la collectivité mais aussi de leur propre responsabilité dans l’évolution des fonctionnements économiques qui en sont à l’origine. La consommation engagée a joué un rôle important dans la façon dont plusieurs problématiques environnementales sont aujourd’hui devenues plus visibles dans l’espace public : qu’il s’agisse de la longueur des circuits de l’alimentation, de la question des pesticides, du gaspillage alimentaire ou plus récemment de l’obsolescence programmée.

II) Pourquoi s’engage-t-on?

Malgré le paradoxe de l’action collective (A), les individus s’engagent (incitations sélectives, rétributions symboliques, structure des opportunités politiques) (B).

A) Le paradoxe de l’action collective

Le paradoxe de l'action collective, établi par Mancur Olson, évoque l'idée selon laquelle il est individuellement irrationnel de participer à une action collective. En effet, les coûts liés à la participation (en termes financiers, mais aussi de temps passer à participer ou à s'informer) sont individuels alors que les gains sont collectifs et que l'effet de la participation individuelle sur le succès ou l'échec de la mobilisation est négligeable. Personne n’a donc individuellement intérêt à agir, alors que tous y ont, collectivement, intérêt. Le choix rationnel est de ne pas supporter les coûts et d'adopter un comportement de passager clandestin. Comme les gains obtenus par l’action collective seront distribués à tous et notamment aux non participants, il est avantageux de ne pas s’engager pour obtenir le plus d’avantages pour le moins de risques encourus. Si le concept du passager clandestin permet d’expliquer le faible taux de syndicalisation dans les entreprises, par exemple, il se heurte néanmoins au constat simple de son existence, malgré tout. Comment expliquer les adhésions, aussi peu nombreuses soient-elles?

B) Comprendre l’engagement des individus : incitations sélectives, rétributions symboliques, structure des opportunités politiques

Il est possible de dépasser le paradoxe de l’action collective tout en restant dans une logique de choix individuel basé sur un calcul d’intérêt. La solution à ce paradoxe vient de l'existence d'incitations sélectives et de rétributions symboliques.

  1. Les incitations sélectives améliorent l’engagement

Les incitations sélectives sont des avantages réservés à ceux qui participent à l'action collective ou des représailles contre ceux qui adoptent un comportement de passager clandestin. On peut chercher à diminuer les coûts de participation à l’action ou augmenter de ceux de la non-participation. Les incitations sélectives peuvent être dues à des prestations et avantages accordés aux membres de l’organisation, elles peuvent aussi prendre la forme de la contrainte (ex : système dit du closed-shop, longtemps pratiqué par le syndicat des dockers : l’embauche est conditionnée par l’adhésion à l’organisation, éliminant tout passager clandestin).

  1. Les rétributions symboliques

Dans cette lecture révolutionnaire, le conflit du travail doit mener à un changement de société, du capitalisme au socialisme. Cette vision révolutionnaire va inspirer les grands conflits du travail du 20ème siècle et l’émergence de formes de luttes particulières (ex : grève, manifestation), animées par des syndicats.

Néanmoins, depuis la crise des années 70, on note un changement de perspective dans les conflits du travail. Cela peut s'expliquer par la crise économique qui limite les espoirs de progrès social lié à l'action syndicale et par le développement du chômage et des emplois précaires, peu propices à la syndicalisation. Aujourd'hui, les conflits du travail semblent obéir à d'autres formes et d'autres revendications :

De nouveaux acteurs : avec la crise ou la remise en cause du syndicalisme, de nouveaux acteurs apparaissent (ex : collectifs non institutionnels, associations) et s'emparent du débat publique.

De nouveaux enjeux et objectifs : Aux traditionnelles revendications salariales ou sur les conditions de travail s'ajoutent des revendications plus recentrées sur la perte de l'emploi (ex : lutte contre licenciements ou délocalisations), sur le statut des emplois ou autour de la question des plans « sociaux » (ex : lutte pour indemnités de licenciement).

De nouvelles formes : la grève change de nature et d'autres formes de lutte apparaissent (ex : blocage des routes ou des péages, menaces de destructions des machines ou d'un site). Ces formes montrent le désarroi des travailleurs et des syndicats devant les mutations liées à la mondialisation. Ces évolutions amènent à réfléchir à de nouveaux moyens d'action, plus conformes au contexte de la globalisation et de la communication des FMN.

La conflictualité au travail ne disparaît pas pour autant. Le rôle des syndicats demeure central dans de grandes mobilisations ou dans la défense de salariés menacés de licenciement. Par ailleurs, d'autres formes de conflictualité existent, qu'elles soient collectives (débrayage, pétitions, etc.) ou individuelles (recours au conseil des prud'hommes).

  1. De nouveaux enjeux de mobilisation

De nouvelles actions collectives et de nouveaux mouvements sociaux se développent, portés par des groupes plus ou moins structurés qui réclament la reconnaissance d'identités nouvelles et de droits.

De nouvelles formes de conflits : Le sociologue français Alain Touraine a constaté l'affaiblissement idéologique et symbolique des conflits du travail depuis la fin des années 70. Le déclin des syndicats a amené certains auteurs à parler de nouveaux mouvements sociaux (NMS) qui seraient davantage tournés vers des revendications non matérialistes, porteurs de revendications socioculturelles et politiques. Ces luttes sociales apparues dans les années 60 à 80 tendaient à changer la société dans son ensemble (ex : luttes étudiantes, régionales, antinucléaires, mouvement gay et féministes).

De nouveaux acteurs : Le rôle traditionnel des partis et des syndicats est de plus en plus concurrencé. En marge des conflits du travail, ces mouvements sont portée par des acteurs de la société civile et les associations jouent, en revanche un rôle central dans certaines mobilisations (ex : cette évolution se retrouve dans les mobilisations des jeunes qui se détournent des organisations traditionnelles, peu syndiqués, mais ont une implication importante dans le bénévolat).

De nouveaux enjeux : dans la lignée de l'approche de Ronald Inglehart, de nouvelles valeurs, « post-matérialistes », émergent, plus fondées sur les questions « sociétales » du « vivre-ensemble », de la tolérance, des inégalités, de l’environnement ...

De nouvelles formes d’action : Les sociétés démocratiques modernes se caractérisent par un mouvement incessant de revendications identitaires, culturelles et sociales.

Ces NMS sont portés par des groupes sociaux qui se situent en dehors des cadres institutionnels politiques et syndicaux. Se pose alors pour eux, la question de la reconnaissance et de l'expression. Dans les sociétés libérales d'information, il est indispensable d'être vu et entendu pour pouvoir peser sur le débat politique. Comment être

reconnu par les décideurs, par l'opinion publique? Comment créer de la sympathie pour le mouvement? Toute la stratégie des nouvelles actions collectives consiste à mettre en place des stratégies d'information et de communication, de façon à occuper l'espace médiatique et à clarifier le message revendicatif.

Toutefois, les conflits du travail demeurent importants et certaines mobilisations non matérialistes (comme le féminisme) sont anciennes.

  1. Des luttes minoritaires

Parmi les nouvelles luttes qui émergent dans les sociétés démocratiques, les luttes minoritaires questionnent la place que font les démocraties aux minorités dans un contexte où la majorité décide. Si, au cours des années 70 et 80, les nouveaux mouvements sociaux ont permis la reconnaissance politique de groupes sociaux autrefois négligés (ex : femmes, étudiants, écologistes), on assiste désormais à l’apparition de mouvements portés par des minorités dont les objectifs sont la reconnaissance par la majorité, la dénonciation de discriminations voire l’attribution de droits spécifiques. Il s’agit de dénoncer un « mépris social » qui se manifeste par l’invisibilité ou par la stigmatisation. En effet, la société donne de la valeur sociale à certains individus/groupes, au détriment d’autres. Cette reconnaissance bénéficie aux individus/groupes qui se conforment à une norme culturelle dominante car majoritaire (ex : masculinité, blanchité, hétérosexualité, classes bourgeoises) tandis que les autres subissent une ou plusieurs oppressions (ex : racisme, sexisme, homophobie). L’une des difficultés de ces groupes est de gagner en visibilité pour attirer l’attention de l’opinion, des médias et des politiques. L’intérêt de ces luttes « minoritaires » est de questionner la norme, rappelant que la démocratie n’est pas qu’un ensemble de droits figés mais est également un processus inachevé dans lequel les contours de l’égalité sont en reconstruction permanente. Ces mouvements permettent de reconnaître et d’intégrer ceux qui en étaient exclus.

B) Les acteurs des actions collectives et leurs répertoires : partis politiques, syndicats, associations, groupements

Les objets, les acteurs et les répertoires des mobilisations se sont diversifiés, en même temps que la centralité des conflits du travail semblait être remise en cause.

  1. Qu’est-ce qu’un répertoire d’action collective?

Un répertoire d'action collective est l'ensemble des actions que peut utiliser un groupe donné à un moment donné pour se mobiliser. Il diffère selon les acteurs et selon les périodes. Charles Tilly a montré que la place des syndicats et des actions nationales est un répertoire d'action historiquement situé dans le temps. Selon Charles Tilly, les mouvements sociaux qui « obtiennent le plus souvent satisfaction sont les groupes qui savent produire le multiple le plus élevé de trois facteurs : le nombre des participants, la volonté d'agir, la netteté du programme mobilisateur ». Des évolutions récentes se sont produites (ex : développement des médias nationaux puis d'Internet) ont contribué au recours croissant à des actions spectaculaires, qui donnent une forte visibilité aux revendications.

  1. Quels sont les répertoires des partis politiques, des syndicats, des associations et des groupements?

Les acteurs des actions collectives et leurs répertoires : les partis politiques

Un parti politique est un groupe de personnes possédant des idées politiques communes réunis en association pour faire connaître ses positions voire proposer des candidats aux élections. Le rôle essentiel des partis politiques est de participer à l’animation de la vie politique. De manière plus précise, les partis remplissent deux fonctions.

Ils sont les intermédiaires entre le peuple et le gouvernement. Le parti élabore un programme présentant ses propositions qui, s’il remporte les élections, seront reprises dans le projet du gouvernement. Les partis de l’opposition peuvent proposer des solutions alternatives à la politique de la majorité en place et ainsi remplir une fonction de contestation, en traduisant le mécontentement d’un certain électorat populaire.

Les partis ont aussi une fonction de direction. Les partis assurent la conduite de la politique nationale, par l’intermédiaire de leurs représentants au gouvernement et dans la majorité parlementaire. Ils légitiment et stabilisent le régime

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I. Comment expliquer l’engagement politique ?
A. Les formes de l’engagement politique
L'engagement politique est constitué par l’ensemble des actions et des attitudes qui ont pour but d’exercer une
influence sur les détenteurs du pouvoir politique, soulignant la participation des citoyens à la dynamique de la Cité.
Lengagement politique prend tout son sens en démocratie dans la mesure où les autres formes de régime politique ( ex :
monarchie, dictature, totalitarisme) éloignent le citoyen de la prise de décision. Les citoyens disposent de différents
moyens pour affirmer cet engagement (ex : vote, militantisme, engagement associatif, consommation engagée).
1) Le vote
Chaque citoyen est jugé apte à se forger sa propre opinion et chaque voix se vaut. Le vote est ainsi un processus
démocratique qui permet de faire émerger l’opinion publique sur un projet politique lors du scrutin. Le vote est la
manifestation d'une opinion ou d'un choix lors d'une consultation d'un collège électoral, d'une assemblée délibérante…,
en vue d'une élection, d'un référendum ou d'une prise décision. La science politique s’est penchée sur l’analyse des
déterminants collectifs du vote. Les orientations électorales apparaissent largement prédéterminées par les
caractéristiques sociales des individus (le statut social, la religion, le sexe, l’âge, le milieu social et le lieu de résidence), qui
permettent de prédire les choix politiques avec beaucoup de précision.
2) Le militantisme
Le militantisme est une forme d'engagement politique ou associatif relatif à une cause que ses militants
défendent pour la faire connaître et reconnaître par les autres membres de la société. Même s’il est adhérent à
l’association, au parti ou au mouvement, il faut distinguer l’adhérent du militant. Les adhérents sont des personnes
affiliées à un parti politique, dont elles possèdent la carte après avoir payé une cotisation. Le militant, quant à lui, est un
adhérent actif, càd qu’il accepte de faire bénévolement un travail de terrain et de participer à la vie du parti. Le
militantisme politique prend la forme d’un engagement dans les cadres d’un parti politique. Cette activité de militant est
variée (ex : participer aux réunions du parti, faire connaître les positions du parti par la distribution de tracts, participer
aux activités plus nombreuses lors des campagnes électorales).
Lengagement politique s’affirme donc notamment dans le vote et le militantisme. On parle d'engagement
militant s'il y a une participation durable à une action collective, action concertée d'un groupe en vue d'atteindre des
objectifs communs, défendant une cause. Ce sont des formes conventionnelles de participation politique.
Lengagement ne se fait pas que dans des partis politiques et des syndicats. Mais il existe d’autres formes
d’engagements, plus contestataires et dite « non conventionnelles », légales ou illégales, violentes ou non.
L'engagement associatif représente une part importante de l'engagement des Français. L'engagement politique peut
aussi être individuel. La consommation engagée est le fait d'orienter ses pratiques de consommation pour des motifs
politiques.
3) Lengagement associatif
De façon générale, l'engagement associatif est un engagement citoyen qui consiste en la participation à la vie
d’une association. Les formes d’engagement associatif les plus connues sont le don et le bénévolat. Lorsqu'il fait un don,
le donateur ne peut pas récupérer son argent car les dons sont intégrés dans le patrimoine de l'association de façon
définitive et irréversible. Pour les particuliers et entreprises donateurs, déclarer les dons peut leur permettre de
bénéficier d’un régime fiscal intéressant.
Le bénévolat est un choix volontaire prenant appui sur des motivations et des options personnelles, lesquelles
sont très diverses (ex : être utile à la société, défendre une juste cause, occuper son temps libre, avoir une vie sociale,
acquérir une compétence). Le bénévole occupe une place spécifique dans la société civile, complémentaire et non
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