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Écriture personnelle maison

refuser de partager sa maison ou non : telle est la question que nous...
Année académique : 2021/2022
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Écriture personnelle

Faut-il selon vous refuser de partager sa maison?

Home sweet home. C’est notre refuge, notre cocon, notre nid douillet. La maison. Qui y a-t-il de plus intime, de plus personnel que le lieu dans lequel nous habitons? Pourtant nous pouvons être amené à le partager pour diverses raisons. Faut-il pour autant refuser de partager sa maison? Pour répondre à cette question nous verrons d’abord que naturellement nous n’aurions tendance à ne pas partager sa maison (I) avant d’envisager qu’il serait peut-être plus sage de partager sa maison (II).

I. Naturellement on aurait tendance à ne pas vouloir partager sa maison. (Idée tranchée mais nuancée par utilisation du conditionnel, afin de pouvoir passer d’une idée à une autre)

A. Il est normal de s’effrayer que quelqu’un entre dans notre intimité.

Aujourd’hui plus qu’hier la société se renferme, s’individualise, se barricade. Violences, pandémie, cambriolages, tous les prétextes sont bons pour ériger nos maisons en véritables forteresses. Ainsi il n’est plus anormal de trouver des barreaux aux fenêtres des rez-de-chaussée, des murs atteignant des hauteurs importantes et des villas bardées de caméras de sécurité. Pour éviter que des intrus ne pénètre chez nous on est prêt à vivre comme les personnes qui subissent l’enfermement imposé par la société comme punition judiciaire. C’est la situation que l’on retrouve dans le film American nightmare de James DeMonaco où des personnes sont prêtres à vivre cloitré pour échapper aux assauts du monde. On retrouve une situation similaire dans le film Panic Room de David Fincher où une pièce de la maison a été bâtie telle un blockhaus pour empêcher toute intrusion en cas d’attaque. Les maisons actuelles deviennent des prisons dorées qui sont le refuge de notre intimité.

B. Le droit de propriété est un droit inaliénable, imprescriptible

L’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789 dispose : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression ». Ainsi la propriété est considérée comme « inviolable et sacrée » selon l’article 17 de cette même déclaration. Elle permet donc d’exclure toute personne entrant sur une propriété privée sans y avoir été invitée. C’est ainsi que dans le film d’Emmanuel Rigaut Le squat on peut voir l’effet que peut provoquer l’arrivée d’étrangers chez soi. Pour autant la propriété n’est pas un droit absolu car elle est limitée par les troubles qui pourraient être causés à la santé publique, par des nuisances ou en abusant de la propriété par les troubles du voisinage. Dans des systèmes politiques particuliers comme le communisme seule la propriété collective permettra de lutter contre les inégalités et les injustices, la propriété privée devrait donc être abolie.

Le droit de propriété est un principe fort du droit français.

C. Pour des raisons économiques

Une des raisons majeures pour lesquelles nous aurions naturellement tendance à refuser de partager notre maison est l’argument financier. En effet lorsque l'on invite des personnes, par soucis d'hospitalité, on prend toujours le risque que ces personnes s'incrustent, manquent de respect. C’est la thèse que défend Jacques Derrida dans son essai De l’hospitalité où il développe le paradoxe de l’hospitalité qui consiste pour une personne à abuser de l’hospitalité qui lui est offerte. C’est la thématique qui est notamment abordée dans le film Tanguy d’Etienne Chatiliez où un fils ne souhaite pas partir du cocon familial et exaspère au plus haut point ses parents. Des inconnus qui viendraient s’installer chez nous dans l’unique but de profiter de la situation de n’avoir que très peu à faire pour s’assurer un confort de vie est une idée assez dérangeante. Cette situation est décrite dans le film Radin de Dany Boon où une fille découvre l’existence de son père, un grippe-sou dans l’âme et compte bien profiter un peu de sa situation. Une situation similaire est exposée dans le film Parasite de Bong Joon-ho où une famille coréenne pauvre réussit à se faire embaucher chez des gens fortunés en ayant délogé les employés afin de profiter de leur situation. Dans des cas extrêmes les invités sont tellement encombrants qu’ils finissent par provoquer des dégâts considérables comme le montre le film Projet X de Nima Nourizadeh dans lequel une villa est ravagée par des fêtards incontrôlables. C’est ainsi que tout naturellement nous serions tentés de ne pas partager sa maison pour éviter de supporter les frais occasionnés par d’autres personnes.

Pour conclure nous avons vu que naturellement nous aurions tendance à ne pas partager notre maison même s’il peut sembler plus sage de le faire. En effet des freins naturels nous pousse à ne pas vouloir partager notre maison, que ces freins résultent de phénomènes sociaux, de la revendication du droit de propriété ou bien encore pour des raisons financières. Pourtant il peut être sage de vouloir partager sa maison pour lutter contre l’individualisme chronique de la société. De plus le partage de maison est une tendance actuelle que cela soit entre personnes âgées ou entre ces dernières et des personnes plus jeunes pour des raisons économiques ou pour rompre l’isolement.

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Home sweet home.
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plus personnel que le lieu dans lequel nous habitons ? Pourtant nous pouvons être amené à
le partager pour diverses raisons. Faut-il pour autant refuser de partager sa maison ?
Pour répondre à cette question nous verrons d’abord que naturellement nous n’aurions
tendance à ne pas partager sa maison (I) avant d’envisager qu’il serait peut-être plus sage de
partager sa maison (II).
I. Naturellement on aurait tendance à ne pas vouloir partager sa maison.
(Idée tranchée mais nuancée par utilisation du conditionnel, afin de
pouvoir passer d’une idée à une autre)
A. Il est normal de s’effrayer que quelqu’un entre dans notre intimité.
Aujourd’hui plus qu’hier la société se renferme, s’individualise, se barricade.
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maisons en véritables forteresses. Ainsi il n’est plus anormal de trouver des barreaux
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B. Le droit de propriété est un droit inaliénable, imprescriptible
Larticle 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789 dispose :
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et
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à l'oppression ». Ainsi la propriété est considérée comme « inviolable et sacrée » selon
l’article 17 de cette même déclaration. Elle permet donc d’exclure toute personne entrant sur
une propriété privée sans y avoir été invitée. Cest ainsi que dans le film d’Emmanuel Rigaut
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privée devrait donc être abolie.

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