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Écriture personnelle maison
Université: Université Paul-Valéry-Montpellier
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Écriture personnelle
Faut-il selon vous refuser de partager sa maison ?
Home sweet home.
C’est notre refuge, notre cocon, notre nid douillet. La maison. Qui y a-t-il de plus intime, de
plus personnel que le lieu dans lequel nous habitons ? Pourtant nous pouvons être amené à
le partager pour diverses raisons. Faut-il pour autant refuser de partager sa maison ?
Pour répondre à cette question nous verrons d’abord que naturellement nous n’aurions
tendance à ne pas partager sa maison (I) avant d’envisager qu’il serait peut-être plus sage de
partager sa maison (II).
I. Naturellement on aurait tendance à ne pas vouloir partager sa maison.
(Idée tranchée mais nuancée par utilisation du conditionnel, afin de
pouvoir passer d’une idée à une autre)
A. Il est normal de s’effrayer que quelqu’un entre dans notre intimité.
Aujourd’hui plus qu’hier la société se renferme, s’individualise, se barricade.
Violences, pandémie, cambriolages, tous les prétextes sont bons pour ériger nos
maisons en véritables forteresses. Ainsi il n’est plus anormal de trouver des barreaux
aux fenêtres des rez-de-chaussée, des murs atteignant des hauteurs importantes et
des villas bardées de caméras de sécurité. Pour éviter que des intrus ne pénètre chez
nous on est prêt à vivre comme les personnes qui subissent l’enfermement imposé
par la société comme punition judiciaire. C’est la situation que l’on retrouve dans le
film American nightmare de James DeMonaco où des personnes sont prêtres à vivre
cloitré pour échapper aux assauts du monde. On retrouve une situation similaire dans
le film Panic Room de David Fincher où une pièce de la maison a été bâtie telle un
blockhaus pour empêcher toute intrusion en cas d’attaque.
Les maisons actuelles deviennent des prisons dorées qui sont le refuge de notre
intimité.
B. Le droit de propriété est un droit inaliénable, imprescriptible
L’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789 dispose :
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et
imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance
à l'oppression ». Ainsi la propriété est considérée comme « inviolable et sacrée » selon
l’article 17 de cette même déclaration. Elle permet donc d’exclure toute personne entrant sur
une propriété privée sans y avoir été invitée. C’est ainsi que dans le film d’Emmanuel Rigaut
Le squat on peut voir l’effet que peut provoquer l’arrivée d’étrangers chez soi. Pour autant la
propriété n’est pas un droit absolu car elle est limitée par les troubles qui pourraient être
causés à la santé publique, par des nuisances ou en abusant de la propriété par les troubles
du voisinage. Dans des systèmes politiques particuliers comme le communisme seule la
propriété collective permettra de lutter contre les inégalités et les injustices, la propriété
privée devrait donc être abolie.
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