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Chapitre 4 – Les espaces productifs alpins

CM du chapitre 4 du cours de géographie du monde alpin (professeur : C...
Matière

Géographie du Monde Alpin (EPMA601_GEO2)

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Année académique : 2017/2018
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Université Savoie Mont Blanc

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Chapitre 4 – Les espaces productifs alpins

  • recul de l'agriculture

  • essor de l'industrie

  • développement du tourisme => 3 composantes majeures

  • trajectoire des Alpes apparaissant comme singulière : → une singularité économique alpine

  • une singularité dans la manière dont ces 3 tendances ce sont mises en place au sein des Alpes MAIS des tendances générales et liées à des territoires en dehors des Alpes => est-on dans qqch de spécifique ou est-ce que cette spécificité tend à s'effacer?

  • jusqu'à la fin du XIX, les États constituant les Alpes se préoccupent très peu des territoires alpins → la structure principale des économies alpines = des économies agro-sylvo-pastorales = des activités autour de l'élevage bovin et laitier => l'activité principale dans ces territoires

  • 1863 = la création d'une société d'économie alpestre en Suisse → réflexion sur les activités susceptibles de se développer dans les Alpes

  • expression économique alpestre = désigne l'exploitation des pâturages en altitude

  • en France est crée une société d'économie alpestre en 1873

  • tournant contemporain = industrialisation et désenclavement → désenclaver certaines vallées, entretenir et reboiser → des 1ères routes forestières et carrossables → un désenclavement progressif (concernant d'abord les grandes vallées alpins puis des espaces plus difficile d'accès)

  • un intérêt et une place différente accordée à l'économie alpine selon les États de l'arc alpin : → selon la place qu'occupent les Alpes (important pour la Suisse ou l'Italie, mais moins important pour la France)

  • désindustrialisation liée à l'hydroélectricité qui permet aux Alpes de devenir un véritable foyer économique important et attractif

  • but : interroger ces trajectoires économiques et productives alpines, de la fin du XIX à aujourd'hui

I) Hydroélectricité et industrialisation des Alpes

  1. De la proto-industrialisation à la « houille blanche »
  • avant : présence de la proto-industrie = des activités hydrauliques locales et de petites dimensions → ex : scierie qui utilise la force hydraulique → ex : forge utilisant le traitement des métaux => activités utilisant la force hydraulique mais dans de petits ateliers en milieu rural de la fin du XVIII au tournant industriel de la fin du XIX

  • 2ème moitié du XIX = grande innovation = utiliser la force hydraulique pour créer de l'électricité → Bergés qui invente ce concept d'hydroélectricité → formule de houille blanche (= l'utilisation de l'énergie produite par les chutes d'eau) → la houille blanche devient le 1er mode de P° d'électricité de manière significative => les Alpes se retrouvent propulsé au rang de territoire à la pointe => une mise en valeur technologique significative

  • essor de l'hydroélectricité ayant permis un développement économique rapide et important dans le 1ère moitié du XX

  • fin du XIX et tournant du XX : installations de 1er équipements hydroélectricité sous 2 principales formes :

→ des industries de production électrique (utilisant le potentiel des chutes des cours d'eau des Alpes) => construction d'ouvrages hydrauliques = permet l'électrification urbaine puis rurale = permet le développement des transports = rôle dans le début d'électrification des voies ferroviaires

→ les industries lourdes s'installant à proximité de ces centrales hydroélectriques pour profiter du courant produit => s'installent in situ = des industries qui utilisent l'hydroélectricité : électrochimie + électrométallurgie (électrochimie : ex : usine de Prémont à Orelle, p° de chlore, de sodium ; électrométallurgie : P° de métaux, d'alliages avec différents types d'acier, permettre de produire à de très haute températures : ex : usine de la Bâthie)

  • des activités qui se développent in situ et fortement associées à l'hydroélectricité

  • début du XX : les mêmes acteurs qui produisent l'électricité et qui possèdent ces industries

  1. Un développement différencié selon les États alpins
  • concentration de centrales sur les Alpes occidentales et moindre dans la partie orientale

  • ALL : hydroélectricité ayant eu peu d'effet sur l'industrie : → un pays précocement industrialisé avec spécialisation autour du charbon laissant de coté l'hydroélectricité

  • France, Slovénie et Autriche avec fort appui sur l'énergie hydraulique → secteur alpin de l'Autriche largement industrialisé en lien avec l'énergie hydraulique

  • cas Suisse et Italie avec R° industrielle moindre : → faible industrialisation et peuvent rattraper leur retard par l'hydroélectricité

  • développement industriel lié à l'hydroélectricité → 1898 : 1ère grande centrale hydroélectrique construite en Italie = centrale de Paderno → fondation de la FIAT en 1899 près de Turin + développement de l'industrie chimique à Milan

  • équipement hydroélectrique des Alpes : → en terme de P° énergétique, on trouve des situations contrastées → fort potentiel = la Suisse est largement supérieure au reste des états alpins → France, Italie et Autriche → Slovénie

  • politiques énergétiques nationales ayant un impact sur la P° hydroélectrique → France : choix politique nucléaire après guerre qui laisse de côté le potentiel hydroélectrique

  • rôle de la Suisse : 40% de la puissance du potentiel hydroélectrique installé par la Suisse

  • lacs de retenue : → importance de la Suisse en terme d'espace et de capacité avec le choix de vastes barrages d'altitude

  • redevances financières liées à l'utilisation de l'énergie hydraulique n'existant pas partout dans les Alpes : → cantons du Valais, du Grison en Suisse avec des retombées importantes sur les collectivités territoriales → France et Italie avec système de redevance financière n'existant pas => des retombées économiques différenciées

→ raison économique : ce ne sont plus les mêmes acteurs qui vont produire de l'électricité hydraulique (avant des sociétés locaux et industries) puis des acteurs externes qui reprennent en main l'hydroélectricité (des sociétés d’État → EDF en France ou des grands groupes privés)

  • dissociation entre les acteurs de l'industrie et les acteurs de l'hydroélectricité
  • changement du point de vue du marché : société nationales (EDF) avec un marché unifié (le prix est le même de partout) => harmonisation du prix de l'électricité à l'échelle des territoires nationaux => plus d'intérêt pour les grands industriels de s'installer près des grandes centrales

=> une délocalisation progressive des activités industrielles hors des Alpes => auj les Alpes sont dans une dynamique de baisse de l'activité industrielle

  • héritages de l'hydroélectricité auj : → tissu industriel hérité de cette activité → de nbx entreprises en Savoie héritières de l'hydroélectricité (Ugitech, Ferropem, Cascade) (métallurgie et travail des métaux et autres industries du secteur secondaire)

  • début d'une pluriactivité des activités alpines : → sous la forme de paysans ouvriers → liée à certaines périodes (ex : gds ouvrages hydroélectriques des 1950's avec grande partie de la population locale qui travaille dans ces grands barrages) → industrie / tourisme avec des populations travaillant de manière saisonnière l'hiver

II) Le tourisme alpin : l'attraction aristocratique devenue clé de voûte de l'économie

  1. Les premières formes de tourisme aristocratique
  • Amélia Edwards = aristocrate ayant beaucoup voyagé et entreprend dans les 1870's un voyage en carriole (récit donnant un bon aperçu des débuts du tourisme dans les régions alpines) → dans les Dolomites (régions des Alpes en Italie), les populations sont encore vierges de l'économie touristique = aimables, hospitaliers → mais une région de montagne assez enclavée => une région pas du tout encore concernée par le tourisme mais elle en fait l'éloge → comparaison avec les dolomites mieux que les Alpes (ici les Alpes considérées comme la Suisse car la plupart des espaces aménagés à cette époque sont en Suisse) → témoignage des 1ères formes d’infrastructures touristiques → idée de la diffusion du tourisme dans l'espace alpin → motivations du tourisme alpin → définition des Alpes

  • des hauts lieux pionniers du tourisme : Chamonix : → texte de Letonnellier permettant de mettre en avant l'évolution du tourisme auprès de Chamonix → rôle de l'ascension du Mont Blanc dans l'attractivité touristique de Chamonix (1787 1ère ascension du Mont Blanc par de Saussure et Jacques Balmat)

    • intérêt vif du potentiel touristique autour de Chamonix => 1ères réflexions sur l'intérêt économique du tourisme : 1ers comptages de touristes → 1ères activités autour du massif du Mont Blanc sont liées à des structurations importantes : création de la compagnie des guides de Chamonix (1821)
  • toutes les périodes du développement touristique sont présent dans le tissu de la ville : → des équipements et institutions liées au ski et à la montagne → les téléphériques → des institutions liées au développement du ski et de l'alpinisme → 1ers téléskis => héritage lié à ce rôle de capitale → des grands hôtels, casinos

→ phase d'urbanisation du nord avec un grand complexe sportif

  • Chamonix draine un tourisme à l'année → ski, parapente, golf, randonnées => une activité touristique diversifiée et à l'année pour 66 000 lits touristiques auj et des nuitées touristiques équilibrées en été et hiver

  • le thermalisme : autre forme pionnière du tourisme alpin → connaît un essor important au XIX porté par la vague du romantisme et par l'essor du chemin de fer (2ème moitié du XIX) => permet d'apporter le thermalisme vers les Alpes = diffusion de destinations thermales (grandes stations mais aussi petites stations) → Brides les Bains, Aix les Bains et les thermes chevalley → Saint Moritz en Suisse

  • Aix les Bains : → construction des Thermes Chevalley en 2000 (anciennement les thermes nationaux)

  • le thermalisme se développe aussi grâce à l'activité touristique

  1. La construction d'une économie alpine structurée par le ski
  • une densité plus forte des lits touristiques au niveau des Alpes occidentales (forte en Italie du Nord, en Suisse)

    • rôle important des Alpes françaises dans la concentration des stations touristiques
    • dans les Alpes françaises que l'on a des grandes stations (avec + de 10 000 lits)
  • des modèles touristiques différents selon les États Alpins → Batzing et Rougier recense 4 à 5 modèles de développement touristique (1 modèle par État sauf Italie à cheval sur 2 modèles)

  • modèle Bavière, Autriche occidentale et Tyrol du Sud : → plusieurs États avec des caractéristiques sur le plan touristique

→ prédominance de petites unités touristiques = des petites structures (peu d'unités < 10 000 lits touristiques) (Autriche : domination des petites structures lié au fait que la politique touristique est décentralisée, elle est dévolue aux régions => les chambres et appartements de vacances dominent et sont gérés par des acteurs locaux => pas de grands groupes touristiques proposant une grande concentration de lits) (Allemagne : structure fédérale où les lander ont des compétences touristiques (idem)) (Italie : petites structures liées à des statuts politiques particuliers)

→ clientèle germanique et de proximité dominante (notamment dans les Alpes bavaroises avec accueille d'une clientèle de proximité = 90% de clientèle nationale) (Tyrol autrichien = 65% de pop germanique ; tyrol italien = 60% de pop germanique)

→ importance du secteur locatif et hôtelier et relative faiblesse des résidences secondaires (architecture ancienne et des grands immeubles avec bcp de bois)

→ un secteur touristique majoritairement détenu par les populations locales

  • modèle Alpes suisses : → foyer touristique alpin le plus ancien = la Suisse = le foyer touristique historique dans les Alpes => entraîne une clientèle + internationale (42 % de clientèle suisse, 20% de clientèle allemande, des nationalités éloignées : américaine, asiatique, russe)

  • exemple permettant d'illustrer le développement de ces Alpes françaises : d'une économie agro-pastorale à touristique : Orcières-Merlette : → une 1ère initiative significative du développement des sports d'hiver en janvier 1952 → 1962 : naissance de la station A1850 à Merlette à l'initiative du maire de l'époque avec 1 téléski → les sports d'hiver qui apparaissent comme une opportunité => une station crée ex-nihilo sur les alpages de Merlette → 1970 : plusieurs télécabines, téléskis, une piscine couverte et chauffée et 5 000 lits

  • présence de pls acteurs : → une initiative locale forte mais qui tire partie d'un contexte national favorable à ce type d'unité touristiques => à partir d'une initiative locale, on passe vers une station qui ressemble aux stations intégrées de 3ème génération

  • ces stations des 1960's font l'objet d'un renouvellement aujourd'hui : → 1970's : 5000 lits / 2009 : 18 000 lits

  • trajectoire d'Orcières Merlette montrant la préoccupation d'un essoufflement de l'économie touristique + moderniser

  1. Les trajectoires actuelles du tourisme alpin : sécurisation du tout ski, diversification, déclin
  • trajectoires actuelles marquées par de nbx difficultés du tourisme montagnard (=/ hivernal) : dps les 2000's, le tourisme montagnard connaît des difficultés l'été et ensuite pdt la saison hivernale → 2000's : le tourisme de montagne rétrograde comme 4ème grande destination touristique

  • difficultés du tourisme de montagne de 3 ordres : Andrea Machiavelli : → facteurs naturels : hausse des températures n'encourageant pas un certain nombre de stations en altitude moyenne : des stations qui connaissent des difficultés récurrentes => l'évolution climatique

    • limite en terme d'équipements touristiques avec l'extension de nvx domaines ne pouvant plus se faire avec volonté de la convention alpine de freiner et d'arrêter la création de nouveaux équipements sur les Alpes mais les petites et moyennes stations veulent développer leur domaine et sont les + vulnérables aux variations du tourisme auj → facteurs démographiques = vieillissement de la pop => baisse du marché potentiel pour les stations => glissement d'age moyen des touristes => diminution de la fréquentation de la clientèle => une clientèle – jeune recherchant moins ce genre de destinations

→ facteurs de marché = la compétition largement accrue entre destinations touristiques : les destinations alpines perdent de la compétitivité car coûteuses et ont pris du temps à s'adapter à la demande (d'une offre pluriactivités) → principaux changements de la demande de la clientèle : un panel d'activités + large que seulement le ski + la volonté de tout compris « all inclusive » géré par des tours opérateurs => les acteurs alpins ont mis du temps à s'adapter à cette demande touristique

  • cycle de vie de la destination alpine à travers le développement de l'offre : → des choix en terme de stratégie touristique avec – de tourisme sportif mais des services touristiques autour du bien être + tourisme culturel + tourisme d'expérience => diversification du tourisme

→ facteurs structurels : la culture montagnarde est marquée par une tradition rurale et agricole de fort attachement à la terre = des populations avec un comportement hostile à l'association d'autres comportements touristiques => difficulté à faire travailler ensemble les acteurs du tourisme montagnard

  • organisation en petites structures avec difficultés en terme de gestion et de rentabilité économique (les petites structures ne permettent pas de faire des économies d'échelles)
  • répercussions des changements climatiques sur le domaine skiable en Auvergne Rhône-Alpes : → sur les 2 dernières décennies, les hivers marqués par peu de neige = les petites et moyennes stations sont les + vulnérables → MAIS une stabilité des grandes stations

= des accidents de fréquentation qui touchent en 1er lieu les petites stations touristiques (fréquentation des domaines skiables + fréquentation des logements)

  • pls options face à ces difficultés : stratégie de sécurisation de l'offre ski par l'enneigement artificiel → importance forte de la neige de culture dans les Alpes → à la fin des 2000's, la France est assez faible en P° de neige de culture par rapport à ses voisins → une accélération forte de l'équipement dans la neige de culture récente : sur cette décennie : une forte accélération de l'équipement en enneigeur => enneigeur prioritairement à basse altitude (les difficultés d'enneigements y étant récurrentes, on propose de mettre en place un enneigeur) => petites et moyennes stations qui ont le + besoin de sécuriser l'activité ski

  • une tendance de vulnérabilité importante des petites et moyennes unités touristiques souvent en moyenne montagne mais où la sécurisation de l'activité ski est pensée à court terme

  • options face à ces difficultés : la diversification de l'offre touristique → à partir du début des 1990's : 3 hivers d'affilée avec un gros déficit d'enneigement => on réfléchit à cette diversification de cette offre touristique → développer le secteur aqua-ludique, golf = la stratégie de diversifier par des activités non spécifiques à la destination montagne (et notamment de nbx activités tournant autour de l'eau + Q au niveau environnemental) → partie tourisme culturel = tourisme misant sur les ressources du territoire = mise sur des ressources territoriales peu exploitées → partie du tourisme d'expérience : ex : la nuit en igloo => mise sur le caractère extraordinaire d'une expérience à la montagne ou en lien avec le froid => de nbx choix de développement touristique différents derrière le terme diversification

  • économie touristique s'étant imposée comme la clé de voûte sur pls territoires alpins avec des répercussions économiques qui dépassent largement les stations => le tourisme est au cœur d'une économie qui dépasse la destination touristique => des retombées locales et régionales avec pour but de maintenir une pop locale

III) L'agriculture en toile de fond : du recul au renouveau qualitatif

  1. Une première lecture en terme de prise en compte du risque
  • pastoralisme affronté avec la sylviculture => entre la fin du XIX et le début du XX = un affrontement marqué entre ces logiques pastorales et forestières → forêt avec rôle important sur la stabilisation des sols et sur l'érosion → forte extension du pastoralisme sur les montagnes alpines => mise en place d'un conflit

  • service du RTM (Restauration des Terrains de Montagne) : → pointe du doigt un certain nombre de dysfonctionnements liés à l'excès du pastoralisme (des débordements torrentiels, des glissements de terrain faisant courir des risques au pop montagnardes) => on plante dès la fin du XIX des forêts de protection afin de stabiliser ces phénomènes d’érosion MAIS ces forêts de maintien sont plantées au détriment de l'élevage MAIS décision imposée de l'extérieur pour les pop locales => des résistances locales à ce programme de reboisement

  • entre 1860 et 1882 : présence de 3 lois qui rendent obligatoire le reboisement des espaces montagnards → déposséder certains agriculteurs d'espaces liés au pastoralisme → parc de la Bérarde : à fait l'objet de la 1ère politique de reboisement

  • politique de reboisement ayant un impact sur le + long terme sur les pratiques de transhumance => 1ère volonté de gestion du risque => choix qui n'aide pas au maintient de l'agriculture de montagne => choix de privilégier la gestion du risque

  1. Un renouveau qualitatif des agricultures alpines?
  • 1960's : agriculture des régions alpines fortement handicapée avec le développement de la politique agricole commune → des espaces de montagne – rentables car cultures + difficiles => tentative de certaines territoires alpins de sauver leur agriculture par la labellisation pour privilégier la qualité => labellisations ont permis de transformer un handicap en un atout

  • AOP (Appellation d'Origine Protégée) : → AOC : label français crée dans les 1930's → 1990's : standardisation des appellations d'origines à l'échelle de l'Europe avec obligation de rentrer dans le système AOP => les AOC deviennent majoritairement des AOP

  • AOP concernant : → les modes de P° → les origines

  • IGP : (Indication Géographique Protégée) → origine du produit permettant de défendre des noms géographiques d'un produit alimentaire sans cahier des charges en terme d'élaboration

  • AOP fromagère de Savoie : → AOP Beaufort, Reblochon, Abondance...

  • une P° labellisée avec valeur ajoutée + importante et une quantité d'emplois + importante, une agriculture – dépendante MAIS des investissements bpc + importants

  • AOC du Beaufort : 1968 : → produit de partout au début en Savoie, Haute-Savoie et Bugey car sans AOP donc on peut en produire de partout → début des 1960's : fruitière de Savoie dynamiques et vendant bcp de Beaufort → cahier des charges auj avec 2 principales règles

  • une stratégie qualitative largement adoptée dans les Alpes : → raclette du Valais → gruyère des pré-Alpes et Valais → vin avec même logiques de labellisation (vins de Savoie)

  • une stratégie qualitative très liée au marché touristique : → évolution vers un tourisme s'ouvrant aux potentialités du territoire dans lequel il y a lieu => des débouchés avec la mise en place de coopératives, de magasins de producteurs, de fruitières → des activités de restauration et d’hôtellerie

  • Conclusion

  • observer les trajectoires économiques et productives alpines de la fin du XIX à nos jours

  • 3 observations : → 3 activités ayant sculpté les paysages alpins → une dominante touristique toujours nette malgré un essoufflement du modèle touristique exclusivement hivernal → un renouveau de l'agriculture de montagne, en termes économique et en termes de regards portés sur les activités agricoles et pastorales

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recul de l'agriculture
essor de l'industrie
développement du tourisme
=> 3 composantes majeures
trajectoire des Alpes apparaissant comme singulière :
→ une singularité économique alpine
une singularité dans la manière dont ces 3 tendances ce sont mises en place au sein des Alpes
MAIS des tendances générales et liées à des territoires en dehors des Alpes
=> est-on dans qqch de spécifique ou est-ce que cette spécificité tend à s'effacer ?
jusqu'à la fin du XIX, les États constituant les Alpes se préoccupent très peu des territoires alpins
→ la structure principale des économies alpines = des économies agro-sylvo-pastorales
= des activités autour de l'élevage bovin et laitier => l'activité principale dans ces territoires
1863 = la création d'une société d'économie alpestre en Suisse
→ réflexion sur les activités susceptibles de se développer dans les Alpes
expression économique alpestre = désigne l'exploitation des pâturages en altitude
en France est crée une société d'économie alpestre en 1873
tournant contemporain = industrialisation et désenclavement
désenclaver certaines vallées, entretenir et reboiser
→ des 1ères routes forestières et carrossables
un désenclavement progressif (concernant d'abord les grandes vallées alpins puis des espaces plus
difficile d'accès)
un intérêt et une place différente accordée à l'économie alpine selon les États de l'arc alpin :
selon la place qu'occupent les Alpes (important pour la Suisse ou l'Italie, mais moins important pour la
France)
désindustrialisation liée à l'hydroélectricité qui permet aux Alpes de devenir un véritable foyer
économique important et attractif
but : interroger ces trajectoires économiques et productives alpines, de la fin du XIX à aujourd'hui
I) Hydroélectricité et industrialisation des Alpes
1) De la proto-industrialisation à la « houille blanche »
avant : présence de la proto-industrie = des activités hydrauliques locales et de petites dimensions
→ ex : scierie qui utilise la force hydraulique
→ ex : forge utilisant le traitement des métaux
=> activités utilisant la force hydraulique mais dans de petits ateliers en milieu rural de la fin du XVIII au
tournant industriel de la fin du XIX
2ème moitié du XIX = grande innovation = utiliser la force hydraulique pour créer de l'électricité
→ Bergés qui invente ce concept d'hydroélectricité
→ formule de houille blanche (= l'utilisation de l'énergie produite par les chutes d'eau)
→ la houille blanche devient le 1er mode de P° d'électricité de manière significative
=> les Alpes se retrouvent propulsé au rang de territoire à la pointe
=> une mise en valeur technologique significative