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Synthèse histoire de l'art

Cours

Notions générales d'histoire de l'art (TRAN-B115)

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Université Libre de Bruxelles

Année académique : 18/19

Livres listésHistoire personnelle et philosophique des arts : Classicisme et Lumières Histoire personnelle et philosophique des arts : l'Antiquité grecque

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tran b115 HDA Q1

Aperçu du texte

Introduction

Échauffement

Exemples:

 Joanna Vasconcelos: Lilicoptès, Casseroles et couvercles en Inox, La fiancée  cela pose des questions sur le statut de la femme (hauts talons en casserole, robe de mariée avec 25 tambons)  Christian Boltanski: Persones (2010): fait écho aux assassinats de masse, génocides  Huang Yong Ping : Bank of sand (2000-2014), Pentagon (2007), Abbottabad (2013)  Rafale Gomezbarros : Casa tomada (2013)  Damien Hirst : No feelings (1989), A thousand years (1990)

Art: représentatif d’un artiste, milieu, époque, commanditaire. Artiste produit des oeuvres variées: support, évolution personnelle, contexte. Besoin d’avoir des connaissances artistiques pour comprendre parfois les oeuvres car c’est un savoir accumulatif.

Réalités antiques, réception, relais, échos

Chaque époque apporte sa particularité (événements)  connaissance se renouvelle sans cesse. Important de saisir les causes possibles du décalage de perception car dépend du contexte culturel, géo et social.

Latin + grec : langues mortes dont les Empires n’existent plus mais encore influence sur notre vision contemporain, bien que moins qu’à la Renaissance

Art = contemporain  à l’époque où elles ont été réalisées, elles étaient contemporaines.

Les tyrannocotones  527 : mort de Pisistrate (tyran)  ses fils Hippias et Hipparque prennent le pouvoir  514 : assassinat d’Hipparque aux Panathénées par Harmodios. Les 2 frères assassins avaient pour but de tuer les 2 tyran mais Aristogiton aurait échoué et fui. Harmodios est condamné à mort. Hippias (tyran) est exilé et conseille les Perses dans leur progression vers Athènes mais Hérodote dit que cela serait une vengeance personnelle, lié à la sœur des deux frères.  508/507 : Clisthènes  création des institutions démocratiques. Réformes institutionnelles qui marquent début de la démocratie à Athènes (Hérodote) : 30. citoyens sont en charge de la république  510/509 : érection d’un premier groupe sculpté. Exil d’Hippias, conseille les Perses dans leur progression vers Athènes. Ce monument sculpté met en valeur les assassins du tyran. Sculpture en bronze placée dans l’Agora (espace marqué par la tyrannie)

pour marquer l’avènement de la démocratie athénienne. + Ancienne commande d’art dont on ait des preuves.  490 : Marathon : les Athéniens repoussent une tentative de débarquement perse (généraux de Darius)  480 : sac d’Athènes par les perses et victoire navale de Salamine contre la flotte de Xerxès. Auteurs disent que groupe statuaire emporté par les Perses (dirigé par l’ancien tyran Hippias)  479 : Platées (Béotie) : victoire terrestre d’une coalition grecque contre l’armée perse  477/6 : création d’un second groupe sculpté par Kritios et Nesiotes  350 : Alexandre le Grand fait rapporter le groupe statuaire après sa campagne en Perse

Textes disent que l’assassinat serait une vengeance personnelle. Insistance sur les liens entre le jeune (classe moyenne) et le + âgé (aristocratie).

Groupe des tyrannoctones Aristogiton et Harmodios (Tivoli, -477): original de -477 mais copie romain. Retrouvé dans le palais d’un empereur romain.

Stamnos à figures rouges (-470): daté peu après la constitution du second groupe. Assassinat d’un des 2 tyrans pour 2 individus (texte: 1 individu). Représentation ≠ de l’histoire rélle mais avec = symbolique des gestes. Le + âgé asassine le tyran avec un poignard par le bas (surprise).

Amphores panathénaïques attique (-403): autre représentation. Coupes/vases antiques offertes aux vainques des jeux panathénaïques en l’honneur d’Athéna (groupe des tyrannoctones sur le bouclier). Symbole de la liberté des Athéniens.

Monnaie de Kyzikos (-420)

Paroi latérale de siège (-3º): marbre

Tendance à présenter des statues de manière continue  déplacement au musée à Nples des statues pour les poser dos à dos (étude iconographique)

Représentation:

 Homme imberbe (jeune)  beauté juvénile et endurance  Homme poilu (âge mûr)  épreuves affrontées  Protagoniste qui représentent les valeurs liées à la maturité et jeunesse  Attributs représentés dans l’action: action commune  Mise en scène de la conjuration et assassinat  Iconographie o Bras levé associé à Apollon (dieu de la jeunesse, beauté) o Posture + réfléchie, pondérée

L’ouvrier et la Kholkozienne (1937, à Moscou jusqu’à son démantèlement pour restauration en 2004) : liée aux tyrannoctones. Acier inoxydable de 25m sans socle. Se rattache à la tradition statuaire de la démocratie en Russe. Position anti-tyrannique d’une société contre le fascisme. Bâtiment = socle.

Présentations d’un défilé (1937 et 1938 en Allemagne) : références en Allemagne : groupes mis en scène où la fidélité + foi portent des flambeaux et des lauriers.

Pierre Gaudyabi Atepa (2009, Dakar) : monument de la renaissance africaine. 50º anniversaire de la création du Sénégal. 52m. Renvoie au prototype des tyrannoctones.

La liberté éclairant le monde (1870-84 , New York) : par Félix Auguste Bartholdi. En acier et en cuivre. 46m sans socle. Offert aux Américains pour le centenaire de l’indépendance des USA. Vieux projet jamais réalisé.

L’Égypte apportant la lumière à l’Asie (1867-8, Colmar) : par Félix Auguste Bartholdi. Aquarelle. Phare à l’entrée du canal de Suez avec des références égyptiennes. Repris et ajouté d’une couronne solaire, un flambeau  statue de la Liberté

Compétition de tir à l’arc (Russie) : par Alexandr Ivanov. Dans les jeux olympiques : sculptures qui devaient refléter la thématique des jeux  référence à la Grèce.

Domus Aurea (1480, Rome) : Néron, 3º style.

Stances de Raphaël (1509, Vatican) : Antiquité redécouverte à la Renaissance en Italie (15º) : sommet du bon goût  goût aristocratique représenté dans les palais.

Laocoon et se fils (-40—20, Rome) : marbre original. 1,84m. Réalisation en 1 bloc + description antique. Représentation d’un empereur et ses deux enfants + noms des sculpteurs. Michel-Ange choqué par rapport à sa perception de la sculpture.

San Giorgio Maggiore Scamozzi (1610, Venise)

Colonnade du Louvre (1665, Paris) :

Palais de la Nation (1778-83, Bruxelles) :

Synagogue (1810, Charleston) :

Glyptothèque (1816-30, Munich) :

Banque des États-Unis (1824, Philadelphia) :

Palais de la Bourse (1868-73, Bruxelles) :

Lincoln Memorial (1914-1922, Washington) :

Cour suprême (1934-5, Washington) :

City hall (1995, Floride) : par Philip Johnson

Arc du carrousel (1807-9, Paris) : par Percier et Fontaine. Victoire de la « grande armée » (Austerlitz (1805) et Ulm (1807)).

Antigone (Montpellier) : par Ricardo Bofill

La piazza d’Italia (1976-9, New Orleans) : par Charles Moore

Les deux plateaux (1985-6, Paris) : par Daneil Buren. Scandale : animation de la place où les piétons ne passaient pas par le centre. Jeu de lumière la nuit. Pas de référence à l’Antiquité mais jeux visuels + bandes noires/blanches renvoient à l’Antiquité. Détourner le vocabulaire de l’Antiquité et réutilisation dans le post-modernisme en Architecture  détourner le voca de l’Antiquité pour en faire qqc de nouveau.

La Vénus des chiffons (1967) : par Michelangelo Pistoletto. Marbre et chiffons de 1,70m. Contraint à nous arrêter. Interrogation du statut de l’Antiquité totalement dépuré.

Mimesis (1975-6) : par Giulio Paolini : interrogation sur le mimétisme. Représentation stéréotypée de la figure répétée

L’autre figure (1984) : par Giulio Paolini : valeur du fragment

Robert Mapplethorpe : comment occuper le corps humain dans un cercle  jeux photographiques avec des échos ou œuvres radicales (au-delà de ce qui est proposé par les artistes antiques).

Orlan : implants sur ses temps. Interrogation du statut prêté à l’Antiquité qui a formaté notre image d’une beauté idéale  brise en proposant ≠ formatages. Autoportraits qui renvoient à ≠ cultures.

 Réhabilitation du sensible, multiplicité des formes : >< Platon. Conscient que le réel prend des formes ≠ dans chacune des cités mais ne cherche pas à détruire la réalité. Revient au sensible pour dégager une forme de vérité (><Platon s’échappe du sensible pour rechercher l’idée).  La beauté réside dans le tout : théories des parties et du tout. Somme artificielle >< addition des parties (tout naturel) : des objets qui perdent leur intégrité si on retire une de leurs parties. Une œuvre est belle que si elle constitue un tout  Théorie de la catharsis : purification, épuration. Art permet de se rapprocher de la réalité et de la connaître  maîtriser nos émotions. Théâtre est un moyen de se purger des émotions les + violentes.

Polyeuctos (-280) : par Démosthène (-384—322). Statue d’un philosophe qui relève le caractère de Démosthène : représenté vieux. Homme politique athénien qui va s’opposer à la soumission d’Athènes contre les Macédoniens. Portrait psychologique où l’ensemble du portrait relève la posture.

Fidèle s’apprêtant à un sacrifice à Dionysos (-2º) : marbre pentélique. Copie grecque d’un original de bronze. Couronne de lierre. Représentation réaliste.

Vieille femme ivre (-220—200) : original de Myron. 0,92m. Copie de l’époque augustéenne. Représentation réaliste.

Aphrodite, Pan et Éros (-130—100) : groupe offert par Dionysos, fils de Zénon, de Béryte pour lui-même et pour ses enfants aux dieux nationaux. 1,29m. Sentiments humains des divinités. Aphrodite est attaquée par Pan et Éros voltige au-dessus pour titiller Pan.

Faune (-3—1º) : restaurations par Bernini. Pathos : passion.

Galate se suicidant (-220) : copie romain d’un groupe pergaménien. 2,11m. Dizaine de statues représentant l’émotion et aspect tragique de ce geste.

Philostrate (165-245)  Professeur d’unif de rhétorique et d’éloquence  Ekphrasis : descriptions d’œuvres d’art. Demande aux étudiants de faire des descriptions de ce qu’ils pensent  exercices de style : oralité par la description pour créer des visuels. Signale une forme d’enseignement de l’histoire de l’art. Textes perdus mais contraits, signatures et écritures avec des ateliers/chantiers.  Traditions iconographiques liée à des faits historiques ou mythologique : se définissent des types de représentations  lecture antique, interprétation, symbolisme ou lecture savante.

Quel est l’impact de l’art de l’Antiquité sur le discours sur l’art en Europe occidentale ?

Giorgi Visari  Antiquité à la Renaissance : références + canon interprétatif  Peintre, architecte + historien

Les vies des meilleurs architectes, peintures et sculpteurs italiens (1550-68) : vie des artiste. Constate que l’Antiquité = modèle car multiplication des copies à des fins de prestige + enseignement alors qu’originaux peu nombreux : artistes à Rome envoyés pour créer des copies en bronze

 Antiquité o Érigée comme modèle o Un âge d’or ressuscité

Saint-Sébastien (1480) par Andrea Mantegna (1431-1506) : meilleur modèle ≠ nature mais modèle que l’Antiquité en a faite

Conférence à l’Académie Saint Luc : par Bellori : « puisque les sculpteurs de l’Antiquité ont recouru à l’idée merveilleuse il est donc nécessaire d’étudier les sculptures antiques les plus parfaites, pour qu’elles nous guident vers la connaissance des beautés corrigées de la nature ».

J. J. Winckelmann  Baroque revendique son inspiration dans l’Antiquité  Allemand protestant avec une formation de philologue + intérêt pour médecine et sciences naturelles  Obsession pour le classement : bibliothécaire  possède une des + grandes biblio privées et galeries de peintures. Projet inachevé de catalogues  Goût pour l’analyse de l’œuvre : réfléchit aux œuvres en les regardant  nouveauté  1ere œuvre : lignée de Vasari puis bases conceptuelles qui vont être utilisées pdt des siècles  Définition de concepts clés repris puis affinés par d’autres historiens de l’art  Meurt assassiné à 51 ans

Canaletoo (1748-1758) par Bernardo Belloto :

Palais Zwinger (1710-1732) par Matthäus Daniel :

Pensée à propos de l’imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture : les anciens ont créé une beauté idéale qui dépasse le réel. Le but de l’art est la beauté, l’expression de l’idéal et non du réel. Publication en 3 volumes. Artistes contemporains doivent imiter les

 Recherche de la signification  conséquence dans le dvp de l’iconographie et iconologie

Erwin Panofsky (1892-1968)

 Iconographie : étude des stéréotypes visuels. Forme correspond à une forme. Iconographie d’Hercule = homme musclé. Historien doit décrypter les codes de représentations. Méthode analytique avec 3 niveaux d’interprétation : o Lecture primaire de la forme : se bas de description. Ce qu’on voit objectivement o Lecture iconographique : lecture conventionnelle. Ce que la peinture représente symboliquement. o Lecture iconologique : décrire et interpréter le sens caché des images à travers des symboles. Lecture intrinsèque. Ce qu’on peut en dire au-delà des conventions

Quelles sont les fonctions de l’art ?

Ernst Gombrich (1909-2001)  Rôle de l’art dans la société? Art ne peut pas être réduite à ses propriétés physiques mais replacement dans un contexte  anthropologie + ethnologie  Intégration des supports, expressions et langages plastiques  Décrypter l’environnement où évolue l’art : cadres d’enseignements de l’art, promotion de l’art, diffusion de l’art  art met en causes les classifications figées d’objets : attention aux rituels et usages sociaux de l’art  Étude de l’interaction entre arts et société : art = interprétation ou présence? image culturelle? permet de poser des questions sociales pour comprendre la société par ex  Données nécessaires pour une compréhension des représentations sociales  Sociologie des images

Pour une nouvelle histoire de l’art d’aujourd’hui

 Image du labyrinthe : parcours individuel  histoire étude des causes mais vision réductrice

Foucault

 L’histoire? Un heureux désordre  Discontinuité > continuité : progrès mis à mal comme colonne vertébrale de l’histoire car l’objet de l’histoire de l’art connait un éclatement

Aby Warburg (1866-1929)

 Réflexion autour d’un comparatisme culturel : association entre histoire et anthropologie pour mieux comprendre l’objet artistique dans une histoire donnée

 Questions sur la survivance dans la conscience collective  Anthropologie, psychologie des images

Notions d’architecture grecque

Outils à développer pour décrire l’architecture

 Structure : qqc qui tient. Espace dans lequel on va se mouvoir. Réalisée avec des interaction avec un matériau (qui détermine la forme, par exemple induite par des branchages). Ex : atomium, pont, gare de Liège.  Matériau : forme tient par elle-même et un matériau. Ex : brique crue séchée au soleil, bois pour tipi, bloc de glace pour un igloo, bâche pour des abris de fortune.  Espace : sensibilité aux espaces construits. Ex : cathédrale haute et spacieuse, bâtiment détruit et ouvert, un salon fermé, les escaliers d’un métro (2 espaces)  Fonction : 1 ou plusieurs. Peuvent être transformées dans le courant car espace peut être utilisé de ≠ manières. Ex : la Tour Eiffel utilisée pour la radio, symbole.  Contexte : ≠ car architecture liée à son environnement. Cela va influencer l’architecture dû à la contrainte contextuelle (matériaux, espace, besoin, fonction).

Archi-tecte

 « Ce qui est en avant, le principe, les fondements »  « Ouvrer qui travaille le bois, charpentier/menuisier) » Responsable d’un chantier, mise en œuvre d’une construction, même navale. Ingéneiur ajd.

Périodisation

 -1100—700 : les siècles obscurs et le renaissance grecque  -700—480 : époque archaïque  -480—338 : monde classique  -338—31 : époque hellénistique  Géographie importante : ressources, transports de matériaux, diffusion des idées, conflits Espace grec  Centaine de cités autour d’un cercle qui s’étend de la méditerranée orientale puis centrale (jusqu’à côte ouest Italie)  Monde continental + maritime  Double appartenance : très ouvert mais aussi renfermé sur le territoire propre à chaque cité  identité fortes (pays de montagne)

o Offrande dans la tombe  offrande collective dans des lieux  Aspect communautaires nouveaux : bâtiments qui témoignent d’un changement d’état d’esprit. Premier corps civique : s’organiser pour défendre un intérêt commun. Architecture religieuse en lien avec l’architecture civile. L’invention du temple : mise en place d’un modèle canonique en bois et briques crues  Dévotion à une communauté plutôt qu’à un clan individuel : transformation sociale car le référent n’est plus familial mais élargi au premier corps civil  Organisation pour défendre un intérêt commun : architecture religieuse en ligne avec une architecture civile (chef)  lieu identitaire à travers des mythes fondateurs car chaque cité grecque a ses propres mythes fondateurs de construction  Sanctuaire : temple + autel (élément + important du culte). On peut aussi y retrouver des salles de banquets, des salles pour accueillir des malades ou des sales avec des rites d’initiation. Lieu identitaire où on retrouve parfois des monuments offerts par des individus/cités quand il y a un culte commun avec les autres cités.  Temple : trésors  offrandes en argent et métaux mais aussi lieu de conservation des biens qui font la richesse de la cité. Lieu de prestige donc démesuré par rapport à la puissance économique et politique des communautés. Très décorés! Devient le lieu d’expression d’une identité. Elle s’exprime à travers des rites fondateurs.  Modèle canonnique en bois + briques crues  matériaux non périssables

Smyme (-10, Turquie) : petite maison en brique crue. Mur légèrement arrondi.

Temple d’Anô Mazarki (-8º, Patras) : dépôts votifs (offrandes) à Artémis. Proche du Lefkandi mais avec une pièce à l’opposé de l’entrée : pièce cachée où on va placer la statue (adyton : ce qui est caché).

Sanctuaire d’Apollon (-8º--7º, Érétrie) : sanctuaire d’époque archaïque où sous-celui on reconstruit, met à jour le cadre architectural qui est le référent identitaire de la communauté.

 Les antécédents  Les revêtements décoratifs, le bois, la brique crue : embellir le sanctuaire et protection des bâtiments ouverts en les recouvrant de revêtements parfois décoratifs : plaque de terre cuite et de sculptures. On va protéger les parties basses des murs pour la pluie.

Temple A (-640—610, Crète) : linteau et orthostates en calcaire. Antérieur à la naissance des ordres.

Sanctuaire (-650—625, San Diagio della Venella) : restitution des frises estampées. Décors moulés donc répétition des motifs (art orientalisant). En Orient : cylindre sceau, signature

qui valide les documents par l’État, passe le cylindre dans l’argile (décors continus). Habitude de la théorie des animaux, habitude orientalisant remonte à l’Orient et à l’utilisation des sceaux.

Temple d’Apollon (-625/600, Thermos) : métope peinte sur céramique. Bâtiment H a toujours un mur en brique crue avec des colonnes. Bâtiment C du -8º et bâtiment L -725. Communauté se reconnaît en faisant des vœux, offrandes à Apollon. Bâtiment pré-archaïque recouvert d’une plateforme en dur de l’époque archaïque (-625).

 Matériaux périssables : protection et décoration avec 2 types de production o Orthostates : pierres déposées sur le petit côté et sont extrêmement hautes pour protéger le mur. Brique crue mais protection des murs avec des dalles en pierre sculptées et rapportées contre la base du mur. Décors orientaux (profil d’animaux). Briques crues dans le four durcissent! o Frises estampées : rapporter des éléments. -7º (Italie) : plaques décoratives associées à des élévations en briques crues et en bois pour protéger l’architecture des intempéries. Pétrification des monuments et des décors  Architecture en bois pas prestigieuse  matériaux durs. On retrouve parfois des antécédents en bois avec des articulations qui cachaient la poutre sur le sommet du mur. Passage en pierre de certains nombres de ces formes.  Stéréotypes de décors seront utilisés comme vocabulaire décoratif sans lien avec la structure

Tombe rupestre (Xanthos) : pierre taillée dans la roche en réponse des stéréotypes visuels, sculpte des poutres transversales pas nécessaires mais décoratives avec au-dessus 3 planche superposées taillée dans la pierre qui représentent la pan taillé du toit. On ne conçoit pas une construction en pierre en se détachant des contrainte visuelle ou formelle de l'architecture de bois. 3 planches deviennent des clichés en fasces dans l'architecture.

Architrave à fasces (Rome) : fascia  la bande.

Chapiteau d’ante à volutes (-5º en Asie mineure) : architecture en bois ou pétrifiée reçoit un décor généralement peint ou sculpté. Le chapiteau à proximité d’une entrée avec le stéréotype des 3 planches, avec le bout de la poutre taillé également dans la planche.

Modèle de maison (-6/5º, Italie méridionale) : terre cuite. Contre-exemple car pas de poutre.

Époque archaïque (--700-480)

Différenciations régionales : la naissance des ordres

Pseudodiptère : temple de 45m. 8 colonnes sur la façade et 17 sur le côté. Stéréotype. Doublé l’espace du pérytère. Pseudo diptère car impression de deux périptères.

Temple d’Apollon (-550/40, Corinthe) : 6x15 colonnes. Colonnes trapues et + élancées. Façade dédoublée. 2 divinités dans le temple? Colonne à s’élancer vers le haut.

Temple d’Héra (-500, Italie) : 1 (-550) basilique. 9 (en façade) x18 colonnes en périphérie. Temples très innovants. Héra I : colonnes très élancées avec renflement à la partie basse. Partie inférieure élargie. Bâtiment trop grand  besoin de colonnes au centre avec une possibilité de circulation pour faire le tour du temple. Orienté vers le nord. Chapiteau pour élargir la surface qui supporte la poutre horizontale. Pseudodiptère : deux entrées (deux divinités ?) avec la présence de colonnes centrales. Gonflement de la colonne (eptiasis)

Temple d’Aphaia (-500/480, Égine) : 13,79x28,79. 6x12 colonnes. Colonne élancée quasi droite dont le renflement a presque disparu. Fin époque archaïque. Petit donc – de pb avec les poutres  libération espace central.

Ordre ionique (bassin oriental turc)  Proche monde perse  Asie Mineure envahie et soumise à l’Empire Perse : gigantisme de taille et de proportion  + grand nombre de colonnes  Cités en concurrence avec ces bâtiments de prestige

Temple d’Athénia (-600, Izmir) : élargissement le + possible de la surface de contact entre porteur et porté avec des jeux d’une variété

Heraion (-575/560, Samos) : 100x50m. Détruit en -530 par un incendie pour être reconstruit encore + grand avec une triple péronade. Communauté qui honore Héra. Double périptère.

Artemision archaïque (-560/530, Éphèse (Turquie occidentale) : 115x50m. Enserre un bâtiment de -750.

Temple d’Artémis (-560/530, Éphèse) : 115x50. Chapiteaus ioniques retrouvés. Pieds dans l’eau car fleuve mais port original ajd asséché. Reconnu comme une des 7 merveilles du monde archaïque. recouvert d’un toit sert d’écrin à un référent identitaire plus ancien pour le peuple. Très oriental avec des salles qui multiplie les colonnes.

Temple d’Apollon (-530, Didymes, Turquie occidentale) : bâtiment plus ancien mais plus grand qu’on ne pouvait pas le recouvrir donc toit ouvert.

Moment classique (-480/338)

Évolutions et révolutions

Temple de Zeus (-473/457, Olympie) : 28x64. 6x13 colonnes. dorique archaïque. X2 grand que celui d’Égine. Définition du classicisme grec. Intérieur : abrite une statue de culte  il faut la voir mais terriblement à l’étroit en or et ivoire (7 merveilles du monde). Angles alignés sur les colonnes de la façade. Ratio colonne de façade/devant correspondant à des canons classiques (x2+1). Clone du milieu remplacé par des colonnes sur le côté. Temple en pierre locale pas très riche recouvert de stuc (poudre, mortier). Toit en marbre.

Acropole péricléenne et Parthénon (-438/431, Athènes) : intégration ordre dorique en extérieur et ionique (colonne : frise continue cella). Acropole archaïque détruite mais décide de la laisser en ruines pour montrer barbarie perse  ruines mémorielles. Espaces de réunions utiles à la démocratie : rénovation de l’Acropole en –470/30 avec un programme architectural : Parthénon avec un accès d’époque milésienne + 2 petits bâtiments. Architectes : Ictinos, Callicratès et Phidias qui réutilisent partiellement les fondations du temple en construction lors du saccage perse  447/432 + comptabilité connue. 8x colonnes. Abandon du pronaos. Libération d’espace pour la statue culte avec colonnade dorique sur 2 étages pour maximum d’espace en hauteur (dédoublement de la partie superposée) + libération d’une grande pièce soutenue par 4 colonnes (vocabulaire des provinces orientales qui renvoie à la monumentalité de l’orient dans un bâtiment dorique). Introduction d’un jeu entre rythme dorique (façades) et rythme ionique (frise continue). Proportion ≠ : colonnes + hautes et hauteur encadrement <. Pas d’angle droit des blocs. Trésor offert à la divinité : accumulation des richesses dans la salles des trésors et sur la statue d’Athéna. Architectes réutilisent des matériaux d’autres temples en construction. Statue en 438 et fronton en 432. Espace dédoublé, deux symétries de l’avant et arrière pour accéder à deux pièces : une avec statue et l’autre avec richesse/offrandes. Introduction de l’ionique dans occident. Les 4 colonnes du trésor  ionique. Périptère  dorique mais l’espace de côté a de l’encadrement ionique avec décor continu. Donc ionique à l’intérieur et dorique à l’extérieur. Bâtiment en marbre avec des distorsions dans les blocs pour des distorsions visuels avec des assisses légèrement courbées car pas une bloc est pas un parallélépipède droit. Prouesse conceptuelle et matérielle. Pas d’autel au Parthénon car trésor des athéniens : seulement statue mais pas d’autel où on pourrait faire un sacrifie à la divinité.

Acropole (-437, Athènes) : propylées sont une articulation entre extérieur et intérieur et intègrent en son sens un ordre ionique alors que la façade de sortie est dorique. Acropole étroit (230m de long). Reconstruit sur acropole un Parthénon, le temple d’Athéna. D’autres bâtiments sur l’Acropole. Moderniser l’accès : création de propylées. Introduction d’un ordre : colonnade ionique à l’intérieur dans un écrin classique ionique.

Mélange des ordres et premier chapiteau corinthien (-430/420, Bassae)  Cités en concurrence s’échangent matériaux + techniques

Notions de sculpture grecque

 Manifestation artistique colorée  Sculpture est un volume  espace 3D  Forme o Ronde-bosse : sculpture en 3 dimensions + on peut contourner o Haut-relief : sculpture qui se détache fortement d’un support plan o Bas-relief : sculpture qui se détache faiblement d’un support plan  sculpture sur bois, ivoire, bois, sculpture du décor.  Matériau : interaction avec la forme et donc forme sera ≠ car adaptation au matériau  Contexte/support : et parfois contexte de la conception voire sa présentation. Support soit dans la sculpture ou bien sur laquelle elle s’appuie. Palais, ville.. mais aussi un support qui le contraint.  Échelle : sa taille, envahit l’espace, perception visuelle en rapport avec l’environnement  Iconographie : évoquer la fonction du bâtiment et donc support va interagir avec la fonction. Sculpture interagit avec d’autres sculptures.

Les contextes funéraires et religieux

Les marqueurs de tombes : l’amphore  Symbolise la présence d’une tombe  Grands vases à deux sens opposés  Support d’un décor dessiné, peint qui renvoie à des actions liées au processus des funérailles : prothesis et ekphora

Amphore du cimetière du Dipylon (-750, Athènes) : 1,50m

Prothesis : exposition du corps funéraire  Présenter le corps sur un lit funéraire, peint sur l’emphase, avec des pleureuses autour du corps.

Amphore du cimetière du Dipylon (-750, Athènes) : 1,50m

Ekphora : procession funéraire  Procession funéraire, mise en scène de l’autorité à travers divers symboles (guerrier = chars et chevaux sur l’emphase)

Cratère funéraire (-740, Athènes)

Les marqueurs de tombes : la statuaire  En périphérie d’Athènes : ateliers en-dehors de la ville  Cimetière en céramique Kouroi et korè Statues funéraires dont korè de Phrasikleia (-540/30 et -550/40, Mérenda) : 1,89m et 1,79m. Marbre. « Je marque [la tombe] de Phrasikleia/Je serai éternellement appelée Korè, /ayant reçu ce nom des dieux au lieu du mariage/Aristion de Paros m’a faite. » Femme pas représentée nue mais l’homme oui (aristocratie). Socle avec un épigramme en prose puis -6º en vers. 4 objets d’Aristion de Paros (île) retrouvés : sculpteur reconnu donc signe ses œuvres. Polychromie conservée notamment dans les cheveux. Posture ≠.

Kouroi  L’interprétation du corps masculin  Divinité ou mortel  Canon : homme debout, immobile, nu, bras le long du corps, poings serrés contre les cuisses  Deux jambes portantes, lignes des hanches et des épaules perpendiculaires à l’axe vertical  frontalité  Symétrie parfaite sauf jambe gauche légèrement avancée  pas un mouvement de marche mais s’en rapproche  Stéréotype importé du monde égyptien : ne sont pas nues + ceinture + coiffe o Canon égyptien qui se développe sur plus de 3 millénaires o Diffusion dans le Levant, Chypre, Arabie Saoudite  Libération des jambes

Statue (-700/600, Karnak) : 1,34m. Granit. Pose canonique du monde égyptien. Pas de pilier central sur la statuaire crétoise. Présence d’une ceinture dont on va se débarrasser. Nudité représente l’exercice  s’entraîne nu : signe d’aristocratie >< agriculteur : habillé avec un pagne.

Kouros (-650/25, Delphes) : 20cm. Bronze.

Statue du roi du Lihyan (-136/7, Arabie Saoudite) : 2,30m. Grès rouge. Serait la statue du roi de Lihyan, 2º classicisme grec. Canon tellement puissant qu’imite au nord et est.

Porte sacrée (2002, Athènes) : ensemble statuaire découvert en 2002. Proximité de ce cimetière des ateliers où on finalise le stéréotype visuel. Frontalité avec géométrie des formes. Omoplates marquées par incisions (>< modelage). Art ridige avec logique égyptienne : cheveux reportés sur l’arrière + chevelure égyptienne. Cimetière de céramique où se trouvaient ateliers de production de poterie : ateliers polluants en périphérie des villes. Anticipation de commandes : pas des portraits de commandes mais représentations

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Synthèse histoire de l'art

Cours: Notions générales d'histoire de l'art (TRAN-B115)

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Introduction

Échauffement

Exemples:

Joanna Vasconcelos: Lilicoptès, Casseroles et couvercles en Inox, La fiancée  cela

pose des questions sur le statut de la femme (hauts talons en casserole, robe de

mariée avec 25.000 tambons)

Christian Boltanski: Persones (2010): fait écho aux assassinats de masse, génocides

Huang Yong Ping : Bank of sand (2000-2014), Pentagon (2007), Abbottabad (2013)

Rafale Gomezbarros : Casa tomada (2013)

Damien Hirst : No feelings (1989), A thousand years (1990)

Art: représentatif d’un artiste, milieu, époque, commanditaire. Artiste produit des oeuvres

variées: support, évolution personnelle, contexte. Besoin d’avoir des connaissances

artistiques pour comprendre parfois les oeuvres car c’est un savoir accumulatif.

Réalités antiques, réception, relais, échos

Chaque époque apporte sa particularité (événements)  connaissance se renouvelle sans

cesse. Important de saisir les causes possibles du décalage de perception car dépend du

contexte culturel, géo et social.

Latin + grec : langues mortes dont les Empires n’existent plus mais encore influence sur notre

vision contemporain, bien que moins qu’à la Renaissance

Art = contemporain  à l’époque où elles ont été réalisées, elles étaient contemporaines.

Les tyrannocotones

527 : mort de Pisistrate (tyran)  ses fils Hippias et Hipparque prennent le pouvoir

514 : assassinat d’Hipparque aux Panathénées par Harmodios. Les 2 frères assassins

avaient pour but de tuer les 2 tyran mais Aristogiton aurait échoué et fui. Harmodios

est condamné à mort. Hippias (tyran) est exilé et conseille les Perses dans leur

progression vers Athènes mais Hérodote dit que cela serait une vengeance

personnelle, lié à la sœur des deux frères.

508/507 : Clisthènes  création des institutions démocratiques. Réformes

institutionnelles qui marquent début de la démocratie à Athènes (Hérodote) : 30.000

citoyens sont en charge de la république

510/509 : érection d’un premier groupe sculpté. Exil d’Hippias, conseille les Perses

dans leur progression vers Athènes. Ce monument sculpté met en valeur les assassins

du tyran. Sculpture en bronze placée dans l’Agora (espace marqué par la tyrannie)