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WISC V enfant 2018 compte rendu
Psychologie du développement cognitif (74101)
Université de Genève
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Motif de la demande : Le Bilan vient en réponse à une demande de l’école ainsi qu’à une inquiétude parentale. L’institutrice et les parents ont le sentiment de ne pas toujours comprendre Xxxxxxx qui diffère significativement des autres enfants (ceux de sa fratrie et les enfants de la classe). Les parents s’inquiètent et s’interrogent, notamment, sur la participation de Xxxxxxx au groupe de soutien scolaire depuis la moyenne section de maternelle. Xxxxxxx n’a pas de plainte spécifique, il évoque ni rejet ni exclusion.
Rapide Anamnèse :
Xxxxxxx est le dernier d’une fratrie de 3 garçons (14- 12 -6 ans). Rien de particulier concernant la grossesse, la naissance, le développement psychomoteur et la santé en général. Jusqu’à ce jour, aucun trouble du sommeil, de l’alimentation, de comportement, d’adaptation ou de socialisation n’ont été relevés. La maitresse suspecte un trouble de l’attention. Il porte des lunettes depuis son plus jeune âge et est également suivi par un orthoptiste. C’est un enfant facile. Xxxxxxx est scolarisé depuis la maternelle à l’école primaire de L’immaculée conception, 187 rue Vendôme 69003 dans la classe de Mme Bouchet. En activité extra- scolaire Xxxxxxx joue au Tennis depuis deux ans. Il est moyennement à l’aise. Il s’agit de son premier bilan. Passation du test de QI :
Vous en avez accepté les conditions de passation et de restitution. Le praticien est à l’initiative du choix d’outils d’évaluation en fonction, de l’enfant, de son âge, de la problématique et de la demande. Il utilise des outils reconnus par la profession et à disposition des professionnels diplômés d’état.
Le bilan psychologique est une tentative « d’état des lieux », réalisé à un instant « t ». C’est la photographie du rapport qu’entretient l’enfant avec les domaines les plus variés. Le bilan s’inscrit en réponse à une demande qui en substance traduit une difficulté.
Psychologue - Docteur en psychologie cognitive Psychologie intégrative 82 Rue de la Part Dieu 69003 Lyon Tel :06.09.66. Email : Nathalie@yahoo sites.google/site/nathalienalletpsychologue/ ADELI 699 310223 SIRET 530 718 717 000 16
Psychologue du Développement Socio - Cognitif 82 Rue de la Part Dieu 69003 Lyon Tel :06.59.31. Email : planchet@gmail psylyon.weebly ADELI 699 31671 SIRET 525 343 034 000 35
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L’évaluation de l’intelligence repose sur le test d’intelligence de Wechsler, appelé WISC-V, communément utilisé dans l’évaluation cognitive des enfants de 6 à 17 ans. Ce test cible la partie la plus scolaire du fonctionnement de l’intelligence. Afin d’avoir une vision globale du fonctionnement de Xxxxxxx, le présent bilan repose sur une batterie complète qui comprend : le DSM5, le questionnaire Parent/Enseignant de la Brief, les épreuves Piagetiennes, la figure de REY, le D10 et l’AT9, le Wisc-V. La batterie a pour objet de mesurer les compétences et les acquis, le potentiel intellectuel et le développement affectif.
Détail des épreuves :
DSM
Les scores de Xxxxxxx sur les critères du DSM5 sont limites dans le domaine de l’attention. Ils ne mettent pas en évidence de troubles d’hyperactivité. Score d’inattention 4/9 et d’hyperactivité 2/9.
BRIEF :
La brief est un questionnaire qui dresse l’inventaire des comportements de l’enfant. (tableau des résultats en annexe 1)
Les scores reposent sur le déclaratif des parents et de l’enseignante. Ils révèlent un écart de perception entre les parents et l’enseignante surtout en matière d’initiative et de flexibilité. Xxxxxxx ne semble pas être le même à l’école et à la maison. Ses difficultés sont plus prononcées dans le cadre scolaire, elles ressortent en « concentration, initiative, mémoire de travail, planification organisation ».
Les parents ne relèvent pas de difficulté d’organisation-planification à la maison peut être en raison du fait que Xxxxxxx ne participe pas à la planification et l’organisation dans le registre domestique (celui-ci étant pourvu par ses frères ainés). La difficulté d’initiative de Xxxxxxx à l’école pourrait être liée à l’angoisse de performance et la peur de l’échec qui inhibe l’initiative. Les difficultés en mémoire de travail ressortent sur les deux questionnaires.
Les scores du questionnaire ne révèlent pas de défaut d’inhibition (IRC) ni de difficulté exécutives aussi bien sur le plan scolaire que familial. Par contre ils vont dans le sens d’une difficulté métacognitive. C’est-à-dire que Xxxxxxx, selon l’appréciation de son entourage, aurait des difficultés à initier, planifier, organiser et maintenir en mémoire de travail la résolution de problèmes.
DSM5 BRIEF
Léger trouble de l’attention Difficultés métacognitives (planification organisation)
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FIGURE DE REY
Epreuve de copie – Difficultés d’ analyse, d’organisation de retranscription de l’information visuo-spatiale Epreuve de Mémoire – Pas de difficulté de mémoire mais de spatialisation
Epreuves Piagétiennes :
La classification Piagétienne se décline sur trois dimensions : Acquis, en cours d’acquisition, non acquis.
- Conservation de substances : Pour tester la compréhension de la conservation de la substance, Piaget propose à l’enfant de la pâte à modeler et lui demande d'en faire deux boules égales. Puis, il lui demande de modifier la forme d'une des boules (en saucisse, en galette et en miettes). Après chaque transformation, l'enfant doit comparer la quantité dans chacune des formes et dire si elle est la même dans la boule qui est intacte et dans celle qui est transformée.
Xxxxxxx s’est montré très hésitant dans ses justifications. Il est maladroit à la manipulation. La notion est en cours d’acquisition. Il n’est pas capable d’argumenter son point de vue et son positionnement et d’utiliser la réversibilité « ce sera la même chose car on en a pas enlevé et pas ajouté». La notion est en cours d’acquisition
- Conservation des liquides
Cette épreuve évalue si l’enfant conserve les quantités de liquides par-delà les transformations de récipients. Il s’agit de vérifier si l’enfant est capable de concevoir une quantité comme une totalité, résultant de la coordination des divers rapports perçus.
Xxxxxxx est au stade 1 de la non conservation. La notion n’est pas construite. Le raisonnement de Xxxxxxx est à dominante figurative (il s’attache aux dimensions du récipient). Pour lui la quantité de liquide augmente ou diminue en fonction de la forme ou du nombre de récipients. Le rappel insistant des quantités initialement égales ne change pas son appréciation. La notion est non acquise.
- Horizontale et la verticale : À partir de l’inclinaison de bocaux remplis d’eau et d’un dessin représentant une montagne, on cherche à vérifier que le sujet a acquis ou non la notion d’horizontalité.
L’épreuve montre que l’horizontalité est en cours d’acquisition. Xxxxxxx s’est senti à l’aise dans l’épreuve des bocaux sans avoir conscience de ses erreurs. Dans l’épreuve de la montagne on constate que l’horizontalité et la verticalité ne sont pas acquises. Il n’est pas capable d’argumenter et ne peut pas se projeter dans les représentations spatiales. La notion est en cours d’acquisition.
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- Bonhomme dans le paysage
A l’aide de deux plateaux de jeu représentant un paysage en miroir, Il s’agit d’appréhender l’espace euclidien (construction du système de coordonnées) qui comme l’espace projectif, dérive de l’espace topologique, et se construit en parallèle avec l’espace projectif. Xxxxxxx est au stade IIA des enfants entre 4 et 7 ans et aborde le stade III. C’est-à-dire qu’il est capable de mettre en relation dans l’espace des éléments mais sans systématiquement coordonner les points de vue et structurer la totalité du paysage. Xxxxxxx est capable de décentrer sa vision en tant que sujet et d’investir la place du bonhomme (stade III). En cours d’acquisition.
- Perception stéréognosique l’objectif est d’explorer la construction d’images mentales chez l’enfant via sa capacité à mettre en œuvre des stratégies de transformation de perception tactilo-kinesthésiques en dessin ou reconnaissance visuelle.
L’image mentale de la forme n’est pas toujours accessible. Il est en difficulté dès que la forme comporte des angles. Xxxxxxx ne sait pas donner d’exemple d’objets qui pourraient avoir la même forme (ballon, lune) ni décrire les caractéristiques de la forme « Il y a quatre côtés droits, c’est un rectangle car il y a deux grands côtés et deux autres côtés mais différents... ».Xxxxxxx a du mal à accéder aux images mentales et il a peu de disponibilité verbale sur les formes géométriques. La notion est non acquise.
-Dichotomie
Il s’agit de classer des formes afin d’obtenir trois groupes (taille, couleur, forme) selon la consigne : » Mets ensemble ce qui va ensemble ».Xxxxxxx réussi à faire 2 groupes sans aide. Même près sollicitation, il ne parvient pas à faire un groupe selon la taille. Il trie donc selon les formes ou les couleurs mais ne parvient pas à faire le groupe selon la taille. La Dichotomie est en cours d’acquisition
-Classification multiplicative spontanée
A partir de 16 dessins représentant des personnages (4 hommes, 4 femmes, 4 petits garçons, 4 petites filles), il s’agit de mettre ensemble ce qui va ensemble.
Xxxxxxx ne parvient pas à faire 4 groupes, il manipule les cartes sans parvenir à trouver de logique. Il ne parvient ni à faire 2 groupes, ni 4. Xxxxxxx ne fait pas de lien entre les différentes collections. Ce type d’épreuve se différentie de l’épreuve « matrice » du WISC V, car ici c’est l’enfant qui doit faire lui-même les critères de sa classification en prenant en considération simultanément tous les éléments à classer. Les sous-classes multiplicatives n’étant pas singulières mais comportent chacune des éléments identiques.
Xxxxxxx est au stade 1 de la classification multiplicative , il ne parvient donc pas à répartir les figures selon deux critères à la fois. En un mot, il ne parvient pas à comprendre le système d’un tableau à double entrée. Cette étape suppose l’intention préalable de réunir en un seul tout les dichotomies distinctes établies auparavant. Xxxxxxx ne parvient pas au regroupement. A l’interrogatoire il est tout à fait capable de dire qu’il s’agit de femmes, de garçons, de filles
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angoisses, les défenses. La lecture des dessins se fait en quatre étapes : Lecture globale, facteurs intellectuels, facteurs affectifs, relation entre le dessin et le récit.
Xxxxxxx a la capacité de représenter les objets absents, il accède donc à la représentation interne de l’objet à partir du mot (alors qu’il est en difficulté pour le faire à partir du kinesthésique dans les épreuves Piagetiennes). L’épreuve révèle de bonnes capacités grapho- motrices et de verbalisation. La motricité fine est qualitative même si l’épreuve est peu investie.
La lecture globale du dessin (type 4, structuration passive) montre une succession d’éléments, les uns à la suite des autres, dessinés dans l’ordre de la consigne, sans ajout ni oubli et sans lien entre eux. Chaque élément est représenté pour lui-même.
Sur le plan intellectuel, Son dessin des personnages ne laisse pas percevoir la différence des sexes et des générations, la verticalité et l’horizontalité n’étant pas construites, on peut faire l’hypothèse de difficultés spatiotemporelles qui peuvent mettre Xxxxxxx en difficulté dans les opérations concrètes. Xxxxxxx semble dominé par l’espace. L’espace euclidien (géométrique) n’est pas utilisé, c’est-à-dire que Xxxxxxx ne met pas les éléments du dessin en lien, il les pose les uns à côté des autres (dimension observée à l’épreuve des cubes ainsi qu’aux épreuves Piagetiennes). Une fois le premier élément du dessin posé, il n’apprécie pas les distances pour insérer les suivants et leur donner la juste taille. Dans son dessin, il ne recherche pas l’objectivité en s’appuyant sur la géométrie pour mettre un rapport permanent entre le moi et la subjectivité. On ne perçoit pas d’unité spatiale. Néanmoins, bien que Xxxxxxx ne parvienne pas à représenter un univers héroïque et que la représentation n’est pas de cohésion, il est capable de le raconter. Le lien avec l’imaginaire par la parole est positif et Xxxxxxx envisage des sorties heureuses, hors cadre.
Sur le plan affectif, on relève une absence de jeu et d’excitation à la production. Xxxxxxx colle à la consigne sans oser y déroger comme s’il contenait une anxiété, maintenait un statu quo relationnel. Le dessin interroge sur la place de Xxxxxxx et sur un éventuel isolement social (retrait) ainsi que sur une angoisse fondamentale de chute par manque de sécurité. Xxxxxxx pourrait être tiraillé entre des sentiments opposés qui le mettent en difficulté pour fixer la place et l’importance des choses dans son environnement. La limite entre le dedans et le dehors apparait insécure.
On peut faire l’hypothèse que la lutte contre l’anxiété de Xxxxxxx passe par le respect strict des consignes, de l’ordre établi de ce qu’il pense que l’on attend de lui, quitte à limiter son potentiel.
EPREUVES PROJECTIVES D10 &AT
Etat anxieux- structuration spatio-temporelle fragile- Recherche de place
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EPREUVES DU WISC V
Xxxxxxx étant âgé de 6 ans, 4 mois lors de la passation, le score de chaque épreuve sera comparé aux enfants qui ont entre 6 ans, 4 mois et 0 jours et ceux de 6 ans, 7 mois et 30 jours dans sa culture d’appartenance. Pour chaque âge, la moyenne est de 100 et l’écart-type de 15 +ou – 1 écart type
La mesure du QI est une conception statistique de l’intelligence, toujours relative au contexte de passation ainsi qu’à l’instrument de mesure. Il s’agit davantage de prendre en compte la fourchette dans laquelle il se situe que le chiffre en lui-même. Ce chiffre, plus précisément ce nombre, se compose de 5 indices : l’Indice de Compréhension Verbale (ICV), l’Indice de Traitement Visuo-spatial (IVS), L’Indice de Résonnement Fluide (IRF), l’Indice de Mémoire de Travail, (IMT) et l’Indice de Vitesse de Traitement (IVT). Le QI Total (QIT) se calcule si les indices sont suffisamment homogènes.
Les notes obtenues sont toujours des approximations du niveau de compétence. Un certain nombre de facteurs interfèrent sur la mesure : fatigue, excitation, chronométrage. L’erreur est donc un critère pris en compte. C’est l’objet de l’intervalle de confiance qui correspond au risque d’erreur. Celui retenu est de 5%.
L’évaluation peut se répéter dans le temps, tout en respectant le délai minimum de 2 ans entre chaque passation afin de limiter le processus d’apprentissage. L’entrainement à la passation de tests sur Internet, ou par tout autre moyen, peut fausser les résultats. En cas de passations multiples, il faut s’attendre à un accroissement lent et régulier du résultat moyen. On observe par ailleurs depuis 100 ans dans les pays industrialisés (effet Flynn) une augmentation du QI moyen de 3 points par décennie. On considère néanmoins, que le niveau intellectuel d’un individu a tendance à rester stable, ce qui confère au QI une valeur prédictive.
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composante corrélée aux apprentissages et au niveau social, considérée comme un bon indice de l’intelligence cristallisée. Sur le plan clinique, le praticien porte son attention sur les rapports de l’enfant avec le langage, sa capacité à établir des liens et à mobiliser ses connaissances. Une attention toute particulière est portée à l’attitude face à la difficulté, la réaction devant les demandes de précisions, l’anxiété et les projections possibles face à certains concepts. Au niveau du raisonnement verbal, les résultats sont au-dessus de la moyenne. (I.C. 101-119). C’est un de ses points forts.
1- Similitudes
L’épreuve évalue la formation de concepts verbaux, l’accès à la pensée catégorielle, le degré de conceptualisation et de catégorisation verbale.
La pensée catégorielle est dans le score attendu pour son âge. Il n’est pas à l’aise avec la catégorisation, tout en sachant que certaines choses appartiennent à la même catégorie il n’est pas capable d’identifier la catégorie. Le transfert de connaissance n’est pas encore opérationnel. Son fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de 6,6 ans.
2. Vocabulaire
Il s’agit pour l’enfant de donner la meilleure définition possible (la plus complète) des mots énoncés. L’épreuve évalue le niveau d’acquisition du vocabulaire, le degré d’élaboration des concepts verbaux, le niveau de catégorisation, la conceptualisation, l’abstraction.
Le niveau sémantique est très supérieur au résultat attendu. La fluence verbale est étendue et riche pour son âge. Il passe par l’exemple pour expliquer les mots. Son fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de 8,10 ans
3. Information
Il s’agit de répondre à des questions de culture générale. Ce subtest évalue la capacité à acquérir, retenir et restituer des connaissances générales et factuelles (de la vie de tous les jours). Il explore les connaissances dans des domaines variés et révèle le niveau d’attachement à l’école (source de savoir). Il s ‘agit dans cet item de vérifier la capacité à donner une information riche et complète sans se satisfaire du contenu manifeste au premier plan. Xxxxxxx est légèrement au-dessus du score attendu pour son âge. Son fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de 6,1 ans.
4. Compréhension
Il s’agit d’une série de 21 questions sur la vie en société. La catégorisation est un processus cognitif fondamental dans la perception et la compréhension de concept et d’objet. L’épreuve évalue le niveau de langage, la connaissance d’informations pratiques, la connaissance des conventions et des règles de la vie sociale, la connaissance des codes culturels d’appartenance,
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le niveau d’adaptation du comportement à l’environnement. Ici, selon la formule freudienne, ce sont les rapports entre le Moi, le Surmoi et l’Idéal du Moi qui sont recherchés.
Le niveau de compréhension de situations concrètes, sociales et des principes généraux est en dessous du score attendu pour son âge. Xxxxxxx est extrêmement bien élevé et applique les règles sans chercher à les comprendre. « C’est comme ça ». Il ne cherche pas plus loin que l’apparence manifeste des choses, à tendance à se satisfaire de l’existant. Il n’exprime pas de curiosité quand on lui propose d’en savoir plus. Son fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de 6,2 ans
INDICE VISUO-SPATIAL, IVS fournit une mesure du traitement visuospatial, de l’aptitude de l’enfant à construire des formes géométriques à partir d’un modèle. Cette aptitude implique le raisonnement visuospatial, l’intégration et la synthèse des relations entre les parties et le tout, l’attention visuelle portée aux détails et l’intégration visuomotrice. Sur le plan clinique, les épreuves de cet indice permettent d’appréhender plus spécifiquement l’anxiété liée au chronomètre, l’attitude face à la difficulté, le mode d’adaptation à un modèle, la capacité à sélectionner une stratégie, la maintenir, la faire évoluer ainsi que la capacité à utiliser les erreurs pour faire évoluer un comportement. Au niveau perceptif, les résultats sont dans la moyenne basse. (I.V. 79- 95 ). Xxxxxxx regarde, sans empressement excessif, en gros, sans parvenir à porter attention aux détails, comme si le visuel avait du mal à s’imprimer. Il semble saturé. La stimulation de l’adulte n’enclenche pas un regain de ténacité.
1. Cubes
Il s’agit de reproduire une figure à l’aide de cubes à partir d’un modèle présenté. À travers la manipulation de cubes, cet item évalue, la stratégie de résolutions de problème. L’épreuve mesure l’organisation perceptive, l’analyse, l’encodage et la manipulation des formes spatiales, les capacités d’analyse et de synthèse, l’abstraction. L’épreuve est chronométrée et la consigne est : « travaille le plus rapidement possible ».
Xxxxxxx n’est pas gêné par le chronomètre. Il ne semble pas comprendre ce que signifie pour lui « le plus vite possible, du mieux que tu peux ». Il manipule les cubes sans logique apparente, semble s’en remettre au hasard. Il procède par essai erreur et présente des difficultés à intégrer l’apprentissage pour la forme suivante. On dirait qu’à chaque nouvelle manipulation il recommence à zéro. La manipulation est nonchalante sans difficulté praxique apparente. Tout laisse à penser qu’il n’est pas entrainé aux jeux de construction ni a observer avec patience et méthode. L’absence de stratégie et éventuellement une difficulté perceptive visuelle peuvent mettre à mal ses capacités visuo-constructives avec contact kinesthésique. Son fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de moins de 6, ans.
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fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de 8,6 ans.
3. Arithmétique
L’épreuve est très proche de la demande scolaire et, à ce titre, elle peut susciter des réactions singulières. L’anxiété liée au chronométrage peut avoir des effets stimulants ou inhibiteurs.
Xxxxxxx reste imperturbable. Il compte sur ses doigts sans donner l’impression de se presser. L’addition est acquise, il peine à effectuer successivement deux opérations et se perd. Il est au-dessus du score attendu pour son âge. Son fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de 6,1 ans.
INDICE DE MEMOIRE DE TRAVAIL. L’IMT mesure la capacité à maintenir, de manière active et consciente, l’information reçue afin de pouvoir pratiquer sur cette information des manipulations. Les épreuves permettent de mesurer la mémoire auditive à court terme, la mémoire de travail, les stratégies de mémorisation ainsi que la mobilisation de l’attention. La résonance avec les apprentissages scolaires est forte. Sur le plan clinique une attention particulière est portée sur le type d’erreurs, l’impulsivité, la capacité d’autocorrection, la vitesse de traitement, la capacité à solliciter l’adulte pour maintenir l’effort. Au niveau mnésique, les résultats sont dans la moyenne. (I.M. 76 -94). On peut donc dire que la mémoire de Xxxxxxx est normalement performante.
1émoire des chiffres
Il s’agit de répéter des séries de chiffres, tout d’abord dans l’ordre, puis en sens inverse. Par ce simple exercice de répétition la mémoire auditive de rappel bref est sollicitée. L’attention, la capacité de séquençage, l’encodage et la concentration sont mobilisés. Mais aussi, la mémoire de travail, la transformation de l’information, la manipulation mentale et la représentation visuo-spatiale.
Pour passer d’un exercice à l’autre, Xxxxxxx doit faire preuve de flexibilité cognitive et de vivacité intellectuelle. La mémoire immédiate est au-dessus de la moyenne. L’empan de mémoire endroit est de 5 et l’empan envers de 3. Son fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de 7,2 ans.
2émoire des images
Il s’agit de sélectionner en temps limité, dans l’ordre de présentions parmi plusieurs images d’objets identifiables ceux qui viennent d’être présentées. Cette épreuve mesure la mémoire de travail visuelle et la capacité de mémoire de travail.
Xxxxxxx est efficace. Son score va en faveur d’une absence de trouble de la mémoire visuelle mais pas d’un éventuel défaut de perception qu’il sera nécessaire de vérifier par un examen orthoptique auprès d’un spécialiste. Son fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de 6,2 ans.
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2. Séquence lettres/chiffres
Il s’agit de restituer à voix haute après lecture une séquence de lettres et de chiffres alternés (il s’agit d’ordonner les chiffres et les lettres). L’épreuve mesure l’attention, la perception auditive, la boucle phonologique, l’efficacité de l’administrateur central.
Lorsque la mémorisation est couplée à une opération mentale de classification, Xxxxxxx semble plus à l’aise que pour une opération simple. Comme si la difficulté augmentait sa performance. Plus on lui en demande, plus il s ‘engage. Ainsi la facilité ne serait peut-être pas un gage de performance. Sur le plan pratique, l’épreuve témoigne qu’il a une faculté à faire plusieurs opérations successives dépendantes l’une de l’autre. Son fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de 8,6 ans.
INDICE DE VITESSE DE TRAITEMENT (ICV) évalue la vitesse de traitement au niveau intellectuel et grapho-moteur. L’indice révèle l’efficacité de la mémoire de travail, la mémoire visuelle à court terme, la coordination motrice, le repérage visuel, le rapport entre vitesse et précision. Sur le plan clinique, une attention particulière est portée à la qualité des tracés, l’attitude corporelle, la réaction face à l’erreur, l’attitude par rapport à l’effort, le niveau de stress. La vitesse de traitement est le point faible de Xxxxxxx. Les résultats sont faibles. (I.V. 76- 94 ).
1. Code
Il s’agit de recopier des symboles en fonction du modèle en faisant correspondre un symbole à un chiffre associé. La coordination visuelle, la mémoire à court terme, la capacité d’apprentissage, l’attention, la motivation, le balayage visuel séquentiel, font l’objet de cet exercice.
Xxxxxxx est en difficulté dans cette épreuve ; il arrive difficilement à s’appuyer sur la répétitivité. Il ne cherche pas de méthode pour gagner du temps, il revient souvent au modèle. Visiblement il n’a pas compris ce que signifiait le plus vite possible. Le Faire juste a plus de poids que faire le plus rapidement possible. Il ne fait donc aucune erreur tout en complétant un nombre réduit d’items. Son fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de moins de 6,2 ans.
2. Symboles
Dans ce subtest, il est nécessaire d’indiquer si l’un des deux symboles cibles est retrouvé dans une série d’autres symboles. Cet item mesure la discrimination visuelle, la vitesse de traitement (rapidité des apprentissages).
Xxxxxxx n’est pas performant à cette épreuve, car il est lent. Il lui faut du temps pour donner sa réponse, il ne se repose pas sur son intuition Le temps passe sans qu’il arrive à faire le choix de faire au mieux dans une enveloppe temps raisonnable. Cette difficulté peut être une des causes de difficultés scolaires. Son fonctionnement mental s’apparente sur ce critère à celui des enfants de moins de 6,2 ans.
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CONCLUSION
Synthèse des résultats principaux:
RESULTATS :
D’après les résultats du WISC V ainsi que ceux des autres épreuves, Xxxxxxx est dans son âge de développement et ne souffre pas de trouble cognitif ou de l’attention. Il a une bonne mémoire auditive. Les épreuves Piagetiennes démontrent que les prérequis pour accéder aux opérations concrètes ne sont pas encore acquis et qu’il est nécessaire aujourd’hui de les consolider. (La description des épreuves Piagetienne dans le présent bilan est à l’usage des enseignants qui pourront éventuellement s’y appuyer pour la progression de Xxxxxxx).
Les indices supplémentaires du Wisc V montrent que Les bonnes performances de Xxxxxxx laissent prévoir de bonnes performances scolaires à venir. Le raisonnement quantitatif de Xxxxxxx représente une force par rapport au raisonnement inductif. Les classifications pré-opératoires sont en cours d’acquisit ion. La force de Xxxxxxx est dans sa connaissance lexicale plus que dans la pensée abstraite et la flexibilité cognitive.
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Pris isolément le QIT n’a aucune signification précise et ne permet pas de prise de décision. Il ne peut donc pas être interprété en tant que tel. Le QI n’a de sens que si les résultats obtenus aux indices sont homogènes, ici 3 sur 5 indices sont homogènes. Le QI de Xxxxxxx à 102 doit donc être entendu avec précaution. Xxxxxxx est en avance sur certaines dimensions et en retard sur d’autre. Il a un âge de développement d’un enfant de plus de huit ans en vocabulaire, à l’épreuve balance et séquence lettre chiffre. Il est globalement au-dessus de la moyenne en compréhension verbale. Il est également au-dessus de la moyenne en raisonnement fluide et en mémoire de travail. Xxxxxxx a une très bonne mémoire auditive. Ses points faibles résident dans le traitement de l’information visuo-spatiale et la vitesse de traitement. Xxxxxxx semble avoir du mal à imprimer les indices visuels et a besoin de temps pour faire les choses conformément au niveau d’exigence qu’il se donne et qui peut être déconnecté de la consigne. Xxxxxxx semble mieux réussir quand le niveau de difficulté est élevé. Par ailleurs, sa ténacité dans l’effort est faible ;
On peut supposer que tant que les capacités de Xxxxxxx répondent au niveau d’exigence de la demande, il est adapté ; en cas de facilité, il s’ennuie (distractibilité), si la tâche est trop difficile il abdique avant même d’essayer. Dans les actes, il préfère utiliser ses acquis plutôt que de risquer l’erreur. Cette forme d’évitement l’amène à l’échec à long terme. Il semble donc important de remettre en place la confrontation aux limites, la difficulté, qu’elle soit intellectuelle ou relationnelle**. L’hypothèse d’un trouble orthoptique reste néanmoins une éventualité.**
A ce stade des investigations, nous ne penchons pas vers un trouble de l’attention et de la concentration mais plutôt pour une difficulté affective qui entrave le développement.
Par ailleurs, nous avons remarqué que Xxxxxxx ne semblait pas très à l’aise dans son corps, avec une forme de maladresse dans le mouvement. Une parole autour de la place qui passerait par le corps (psychomotricienne, sophrologie) nous semble une piste à envisager.
Préconisations médicales et paramédicales :
Nous ne préconisons pas dans l’immédiat de pousser les investigations plus avant mis à part un bilan orthoptique éventuel.
Dans l’immédiat, nous serions favorables à une prise en charge corporelle , du type psychomotricité. Afin de ne pas surcharger Xxxxxxx et de lui laisser le temps d’expérimenter par lui-même, la prise en charge psychologique pourrait intervenir dans un second temps pour travailler la confiance en soi et l’anxiété.
Préconisations scolaires :
Sur le plan des préconisations scolaires, il nous semble important de consolider tous les prérequis pour accéder au stade des opérations concrètes.
Préconisations Familiales :
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ANNEXE 1
Détail des scores T Parents et enseignants de la Brief:
SCORES SCORE ‘’T’’ PARENTS (*)
SCORE ‘’T’’ ECOLE
(**)
ECART (*-**)
(1) Inhibition 57 57 (2) Flexibilité 44 63 - (3) Contrôle Emotionnel 54 46 + (4) Initiation 57 92 - (5) Mémoire de travail 67 74 - (6) Planif/organisation 48 69 + (7)Organisation du matériel 59 63 - (8) Contrôle 50 50 IRC (cumul1+2+3) 52 60 IM (cumul4+5+6+7+8) 98 93 CEG (IRC +IM) 57 73 Echelle de négativité 4 4 Echelle d’incohérence 4 12
ANNEXE 2
Résultats chiffrés du Wisc V
Graphique récapitulatif des notes
0
2
4
6
8
10
12
14
16
SIMIVOCAINFOCOMPCUBEPUZZLMATBALAARITMCHIMIMSLCHCODESYMBAR
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Synthèse des notes
Somme des notes standard
Note Composite
Rang percentile
Intervalle de confiance 95%
I.C. 24 111 77 101 -
I.V 15 86 18 79 -
I.R. 23 109 73 101 -
I.M. 22 107 68 98 -
I.V. 14 83 13 76 -
Q.I 72 102 55 96 -
0
2
4
6
8
10
12
14
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SIMIVOCAINFO COMPCUBEPUZZLMATBALAARITMCHIMIMSLCHCODE
SYMBAR
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