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Brevet-blanc français poésie correction

Matière: Français

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DiplômeClasse:

Bac Général

Première
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Correction brevet blanc
Français : La poésie pour résister
QUESTIONS
1. Le poète s’adresse d’abord à Paris (vers 5 à 18) : « ne crie pas au secours
Paris / Tu es vivant d’une vie sans égale ». Il s’adresse ensuite aux Parisiens,
ses « frères » d’armes qu’il appelle à la révolte (vers 19 à 33).
2. a. Éluard personnifie Paris qu’il décrit vêtue comme une « vieille » qui « ne
mange plus de marrons dans la rue », « qui dort debout dans le métro », qui
souffre des privations et a perdu toute joie de vivre. Par cette
personnification, il rend la ville humaine et émouvante.
b. Les comparaisons employées par Éluard sont valorisantes, parfois
contradictoires : Paris est à la fois « fine comme une aiguille » et « forte
comme une épée », elle tremble « comme une étoile », fragile mais
lumineuse.
3. Ce poème est une déclaration d’amour à Paris. Éluard éprouve à la fois de la
compassion et de l’admiration pour sa « belle ville ».
4. Il s’agit de métaphores : le « matin », c’est la lumière qui succède à
l’obscurité » ; le « printemps », c’est la saison du renouveau. Par ces
métaphores, Éluard évoque donc l’espoir qui renaît, celui de la libération.
5. a. « Courage » est un poème engagé, écrit en 1942, durant lOccupation. Son
titre lannonce demblée : cest un appelle à la révolte, à la résistance.
b. Par l’anaphore des quatre premiers vers (« Paris... »), qui crée un
sentiment d’urgence, par l’emploi des 1ère et 2ème personnes tu » et
« nous ») et par ses phrases injonctives, Éluard vise à provoquer un élan
fraternel et patriotique chez les Parisiens : « tu vas te libérer Paris » (vers 15),
« Frères ayons du courage » (vers 19).
6. Par le pouvoir des mots, des images, des sons, lart peut agir sur limaginaire,
il peut rendre espoir, communiquer force et élan, constituer un rempart
contre la barbarie. En témoigne le Chant des partisans (1943), hymne de la
Résistance que sifflotaient les combattants des maquis. En témoignent
également les milliers de textes, de dessins, de fleurs, de bougies qui ont
surgi dans les rues de Paris après les attentats terroristes de janvier et
novembre 2015.