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Francais - Tableau CPE , Les Colchiques de Guillaume Apollianaire

Matière

Français

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DiplômeClasse

Bac Général

Première
Année académique : 2020/2021
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Université du Littoral-Côte-d'Opale

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Citations Procédés Explication

Partie 1 Vers 1, 6 et 15 : automne Vers 4 : couleur de lilas Vers 4 et 10 : colchiques Vers 6 : violâtres Vers 12 : vent dément

Champs lexicaux de

l’automne et de la

nature.

Le poète a choisi l’automne, paysage qui reflète bien son état d’âme mélancolique. Il fait un lien entre sa vie amoureuse, son univers personnel et celui de la saison. Il traduit le romantisme d’un paysage d’état d’âme qui l’emporte vers la folie (dément).

Vers 1 : vénéneux mais joli Les notations positives

et négatives alternent

sur le paysage

d’automne.

L’automne qui est la saison mentale du poète, autorise toutes les métamorphoses. Le poison (vénéneux) est corrigé paradoxalement par une notation agréable (mais joli). Vers 1,3,4,7 et 10. Vénéneux, empoisonnent, colchiques.

Champ lexical du

poison.

L’auteur regrette un amour perdu mais qui a aussi été toxique. Vers 2 et 3. Les vaches y paissant, lentement s’empoisonnent.

Le poème semble très

instable. Il l’est sur le

plan des vers : le 2e et le

3 e vers cassent un

alexandrin (vers de 12

syllabes) en deux

hémistiches successifs

de dix syllabes.

Le poème est un exemplaire de la combinaison qu’Apollinaire sait faire de tous les héritages poétiques. Il s’agit s’un sonnet masqué si l’on réunit le 2e et 3e vers. On retrouve les 14 vers d’un sonnet en alexandrin selon la tradition du XVIe siècle français.

Vers 3 et 7 : empoisonnent Parallèle entre

l’empoisonnement lent

des vaches et du poète.

La perte de la femme aimée emporte le poète vers la mort, tout comme les vaches dans leur champs recouvert de colchiques vénéneuses.

Vers 4 à 6 : Comparaison entre les Les fleurs vénéneuses

colchique/cerne/yeux/fleur / violâtre.

fleurs et les yeux.

Violâtre : mot

dépréciatif.

sont comparées au regard de la femme qui est dangereux. En insistant sur le poison du regard, analogue à celui du paysage, le poète renoue avec un héritage de la poésie amoureuse ancienne, dite pétrarquisme (la flèche du regard de la femme aimée qui empoisonne). Vers 4à11 : yeux, cernes, paupières.

Vocabulaire du regard. En s’attachant aux yeux,

le poète s’attache par l’héritage du blason : célébration du corps de la femme aimée.

Vers 7 : ma vie pour tes yeux.

Déterminants

possessifs : ma, tes.

Le poète laisse entendre que le poème est autobiographique. Partie 2 : Vers 8-9 :école, fracas, harmonica.

Allitérations : sons en

[k]

Rupture de tons avec le reste du poème qui est très lent. Mouvement chantant. Partie 3 : Vers 15 : pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne.

Le dernier vers boucle

le poème et renvoi au

premier : le pré est

vénéneux mais joli en

automne.

La simplicité des vers peut donner l’impression d’une chanson fol chlorique et moderne. C’est un ensemble que trace Apollinaire dans ce poème très court pour donner à la fois une impression d’étrangeté et d’évidence qui se termine dans une « boucle ».

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Partie 1
Vers 1, 6 et 15 : automne
Vers 4 : couleur de lilas
Vers 4 et 10 : colchiques
Vers 6 : violâtres
Vers 12 : vent dément
Champs lexicaux de
l’automne et de la
nature .
Le poète a choisi
l’automne, paysage qui
reflète bien son état
d’âme mélancolique. Il
fait un lien entre sa vie
amoureuse, son univers
personnel et celui de la
saison. Il traduit le
romantisme d’un paysage
d’état d’âme qui
l’emporte vers la folie
(dément) .
Vers 1 : vénéneux mais joli Les notations positives
et négatives alternent
sur le paysage
d’automne .
Lautomne qui est la
saison mentale du poète,
autorise toutes les
métamorphoses. Le
poison (vénéneux) est
corrigé paradoxalement
par une notation
agréable (mais joli).
Vers 1,3,4,7 et 10.
Vénéneux, empoisonnent,
colchiques.
Champ lexical du
poison.
Lauteur regrette un
amour perdu mais qui a
aussi été toxique.
Vers 2 et 3.
Les vaches y paissant,
lentement s’empoisonnent.
Le poème semble très
instable. Il l’est sur le
plan des vers : le 2e et le
3e vers cassent un
alexandrin (vers de 12
syllabes) en deux
hémistiches successifs
de dix syllabes.
Le poème est un
exemplaire de la
combinaison
qu’Apollinaire sait faire
de tous les héritages
poétiques. Il s’agit s’un
sonnet masqué si l’on
réunit le 2e et 3e vers. On
retrouve les 14 vers d’un
sonnet en alexandrin
selon la tradition du XVIe
siècle français.
Vers 3 et 7 : empoisonnent Parallèle entre
l’empoisonnement lent
des vaches et du poète.
La perte de la femme
aimée emporte le poète
vers la mort, tout comme
les vaches dans leur
champs recouvert de
colchiques vénéneuses .
Vers 4 à 6 : Comparaison entre les Les fleurs vénéneuses