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Fiche Oeuvre Goya Les Vieilles

résumé d'oeuvre artistique
Matière

Culture générale

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Année académique : 2017/2018
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Université Catholique de Lille

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Fiches pour la validation Francisco de GOYA Y LUCIENTES (1746 1828) Le temps, dit Les vieilles huile sur toile, vers Palais des de Lille H. 181 cm L. 125 cm : de la vie (le temps qui passe, la Pour la ce tableau est mettre en relation avec (ou de la vie) de Ph. de Champaigne. Voici un exemple de commentaire mais pas faire beaucoup Description : Deux vieilles dames sont assises dans un On ignore si elles ont belles dans leur jeunesse, mais la vieillesse les a rendues affreuses ! Visiblement maigres (on le voit notamment aux mains et au de la vieille blonde), elles ressemblent des squelettes trop bien Leur tentative de avec une belle robe, une belle coiffure, des bijoux les rend presque ridicules. On observe u contraste entre les deux femmes : celle de droite est blonde, est brune la vieille blonde est tandis les dents de la blonde est de blanc, de noir la blonde regarde, la brune montre quelque chose, elle semble dire quelque chose. Il est fait de ce contraste dans le au second plan sous forme de chiasme : la partie lumineuse baigne le de la femme de noir, et la partie sombre du est du de la femme en tenue claire. La blonde droite est en dans la contemplation miniature, petit portrait quand elle plus jeune. Celle de gauche se penche vers elle en lui tendant un miroir au dos duquel il est que ? comment va ? semble lui chuchoter La femme blonde ainsi par le biais du miroir son visage par le temps. elle, se tient un personnage avec son balai. Impression : Cette toile est saisissante. Elle au premier regard une sorte comme une apparition monstrueuse. Ensuite, en entrant dans le sens de cette que peut ressenti de : la peur que notre jeunesse et notre ne finisse de la : 1 Bien que ce tableau soit de celui de Philippe de Champaigne ou de la vie, il traite commun : la Ici, la de la qui passe, de la jeunesse qui ne dure pas, et nous conduit inexorablement vers la vieillesse, puis la mort. Il est donc en temps que celui de Ph. de Champaigne, et que tableaux des Cela montre combien le talent des artistes peut varier style dans Ici le contexte est important : Goya rappelle des aristocrates riches et puissantes mourront comme les autres. Peu importe leur richesse, le temps les rattrapera elles aussi. On trouve une similitude entre les traits de la Reine et ceux de notre femme blonde Goya ose se servir de son royal pour la vie Bien que la toile fasse peur, elle est aussi amusante. On y du peintre. entre les deux femmes fait partie de ce jeu : a des cheveux noirs, blonds les yeux noirs, les yeux rouges le nez de cochon, le nez de une bouche sans dent, de grandes dents blanches un peu le menton court, le menton en galoche la robe montante, la robe les bras nus, les bras couverts la robe noire, la robe Le vieil homme barbu est Chronos, dieu du Temps et de la dans la mythologie grecque mais il est aussi la Mort, traditionnellement avec une faux. Goya troque (faux) avec un balai : la Reine ne sera pas comme les mais comme une ! Le balai fait aussi penser cette formule rituelle du mercredi des cendres dans la liturgie catholique : que tu es et que tu redeviendras Bien que cette puisse sembler morbide, elle invite au contraire profiter de ce qui essentiel dans la vie, et prendre le temps de sur le sens de la vie et de la mort. peut ici une dimension morale. Cette toile peut aussi nous plonger dans une certaine compassion pour ces deux femmes qui nous font surtout la blonde qui contemple les ravages du temps sur elle. En cela, elle nous apparaitrait presque sympathique et touchante. Le contexte : Goya, peintre officiel du roi Charles IV et de la reine cette toile au moment de la guerre 1814). Les souverains ont le pays, par les troupes la haute ne commande plus de tableaux et Goya peint Les Vieilles titre personnel. Il est cette en proie des visions cauchemardesques traduit aussi dans ses Caprices de gravures les faiblesses de la condition humaine, en 1799). Sa intervenue lors voyage Cadix alors est de 39 ans, le perturbe et il couvre les murs de sa maison La maison du sourd Madrid) avec de gigantesques peintures noires et morbides dont est proche du portrait des deux vieilles dames. : Francisco de Goya y Lucientes Fuendetodos en Aragon en 1746. un apprentissage chez le peintre il tente San Fernando de Madrid et deux fois en 1763 et 1766. il part en Italie quelques mois et obtient un prix de Parme en 1771. Il rentre en Espagne et aux commandes par des toiles profanes ou religieuses. Il se marie sous le de Charles et donne naissance un fils. Il la gloire en se mettant au service du roi Charles IV et de son la reine portraitiste de la Cour et des aristocrates, il aussi aux de genre de la vie quotidienne) et le cercle des Illustrados (philosophes des en Espagne). Meurtri par le spectacle de son pays par les troupes et par une guerre Goya utilise comme un exutoire. Il meurt Bordeaux en 1828. 2

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Matière: Culture générale

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Fiches œuvres pour la validation
Francisco de GOYA Y LUCIENTES (1746 – 1828)
Le temps, dit Les vieilles
huile sur toile, vers 1808-1812, Palais des Beaux-Arts de Lille
H. 181 cm ; L. 125 cm
Thème : Vanit2, âges de la vie (le temps qui passe, la beaut2 2ph2mère)
Pour la th2matique, ce tableau est à mettre en relation avec Vanité (ou Allégorie
de la vie) de Ph. de Champaigne.
Voici un exemple de commentaire d’œuvre, mais n’hésitez pas à faire
beaucoup mieux…
Description :
Deux vieilles dames sont assises dans un d2cor ind2termin2. On ignore si elles
ont 2t2 belles dans leur jeunesse, mais la vieillesse les a rendues affreuses !
Visiblement très maigres (on le voit notamment aux mains et au d2collet2
d2charn2 de la vieille blonde), elles ressemblent à des squelettes perruqu2s,
trop maquill2s, bien habill2s... Leur tentative de s’embellir avec une belle robe,
une belle coiffure, des bijoux pr2cieux les rend presque ridicules.
On observe u contraste entre les deux femmes : celle de droite est blonde,
l’autre est brune ; la vieille blonde est 2dent2e, tandis qu’on aperçoit les dents
de l’autre ; la blonde est vêtue de blanc, l’autre de noir ; la blonde regarde, la
brune montre quelque chose, elle semble dire quelque chose.
Il est fait 2cho de ce contraste dans le d2cor au second plan sous forme de
chiasme : la partie lumineuse baigne le côt2 de la femme vêtue de noir, et la
partie sombre du d2cor est plac2e du côt2 de la femme en tenue claire.
La blonde à droite est en r2alit2 plong2e dans la contemplation d’une miniature,
petit portrait d’elle-même quand elle 2tait plus jeune. Celle de gauche se penche
vers elle en lui tendant un miroir au dos duquel il est 2crit « que tàl ? »
comment ça va ? ») qu’elle semble lui chuchoter à l’oreille. La femme blonde
d2couvre ainsi par le biais du miroir son visage ravag2 par le temps. Derrière
elle, se tient un personnage ail2 s’apprêtant à l’assommer avec son balai.
Impression :
Cette toile est saisissante. Elle cr2e au premier regard une sorte d’effroi, comme
une apparition monstrueuse. Ensuite, c’est en entrant dans le sens de cette
œuvre que l’on peut ressenti de l’effroi : la peur que notre jeunesse et notre
beaut2 ne finisse de la sorte…
Interprétation :
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