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Analyse Le Printemps de Botticelli

Analyse d'oeuvre Le Printemps de Botticelli
Matière

Histoire de l'Art

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ME
Marion Elisabeth
Université de Haute-Alsace
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Analyse Le Printemps de Botticelli.

L’artiste (1445-1510) :

Né et mort à Florence. Le jeune Botticelli fut placé en apprentissage chez un orfèvre, ami de son père, qui portait le nom de Botticello.  d’où le pseudonyme de Botticelli. Ce premier apprentissage en orfèvrerie laissera des traces sur le style de Botticelli : la précision du trait. Botticelli est le peintre qui se passionne pour la représentation du corps féminin. Les personnages représentés surtout les femmes ont toujours une même expression de mélancolie, membres et visage fin, yeux en amande, silhouettes longilignes. Premier peintre à présenter des tableaux « profanes » qui traitent d’autres sujets que de sujets religieux. Il mourra pourtant dans l’indifférence générale, décrépi et seul, Vasari se trompe d’ailleurs sur la date de son décès 1515 au lieu de 1510.

Contexte : Fin du 15e siècle : la Renaissance artistique = goût pour l'Antiquité + vision humaniste du monde (dépasse le cadre étroit imposé par la religion chrétienne). Botticelli sera l'interprète privilégié de cette tendance pour la puissante famille Médicis. En 1482, il réalise l'une de ses compositions les plus connues, Le Printemps, destinée à orner le palais du petit neveu de Cosme de Médicis.

Style : Botticelli n'a jamais utilisé la peinture à l'huile. Il se limite à la tempera sur bois et à la fresque. Parfaite maîtrise de ces techniques traditionnelles = coloris tendres, tout en transparence. Lumière douce, cristalline : touche d'irréel.

L’œuvre :

Tempera sur panneau de bois  1478 Commandée par les 2 frères Médicis. Retrouvé dans une des demeures de Lorenzo di Pierfrancesco (commanditaire) il a aujourd’hui été restitué à la Galerie des Offices à Florence.

Première Renaissance italienne, Le Printemps est une peinture mythologique, une allégorie. Les artistes sont souvent religieux. A partir de cette époque la peinture est un trompe l’œil de la réalité  Réflexion théologique. Phase de transition entre la renaissance profane (mythologie gréco-romaine) et la renaissance religieuse dans le milieu artistique. Ce tableau résulte de toutes les réflexions philosophiques qui ont lieu à la cour. Ils essayent de relier textes de l’antiquité et tradition chrétienne.

La composition :

A gauche :

Hermès / Mercure - Messager des dieux – 3 attributs : chaussures ailés / caducée/ casque d’Hadès Les 3 grâces – Beauté ; Joie ; charme – dansent, mains liées sur la pointe des pieds

Au centre :

Venus : vierge profane – déesse de l’amour – personnage central.

En haut :

Cupidon fils de Venus – peut donner amour ou haine avec ses flèches – yeux bandés ; idée que l’amour rend aveugle.

A Droite :

Flore – Déesse du printemps – personnifie le tableau Chloris/ Psyché : Nymphe – représentation de l’âme et du tiraillement Zéphire – dieu du vent.

Le printemps est le renouveau de la vie. Réalisme du corps, représentation de la nature. Le tableau doit nous transporter dans un espace qui nous semble réel. Premier plan personnages couleurs claires et lumineuses. Arrière-plan plus sombre pour les mettre en valeur. Traits fins, très précis, plus de 500 espèces de plantes sur le tableau.

Vénus ressemble beaucoup aux Vierges de l’époque elle a l’iconographie de la vierge. Geste de la main- qui bénit et qui ici montre son fils cupidon qui tire une fleche enflammée sur l’une des 3 grâces. Habits mais aussi les couleurs rattachées à cette représentation. Elle est debout devant un plan de myrte (baie rattachée à la représentation de Vénus) sur fond d’orangers (rappelle les pommes d’or). On comprend qu’on est dans son jardin, que Botticelli veut assimiler au jardin des Hespérides.  là que poussent les pommes d’or dédiées à Venus gardé par un dragon & les filles d’Atlas. Sa position met en avant un ventre arrondi, le voile représente ceux portés par les Florentines à l’époque de la Renaissance lors de leur mariage. Cette attitude était jugée très belle et seyante pour une femme du XVème. Le travail du découpage de la forêt derrière accentue ses formes crée une sorte d’auréole.  Vierge païenne Recherche esthétique et plastique sur la représentation de la transparence des voiles, des corps nus.  Challenge technique. Style très spécifique, facilement reconnaissable de Botticelli. (Expression de mélancolie, membres et visage fin, yeux en amande, silhouettes longilignes) Les hommes sont placés aux extrémités du tableau comme délaissé, présents uniquement pour entourer les figures féminines. On voit Zéphir qui est à deux doigts d’enlever la nymphe « Chloris » dont des fleurs sortent de la bouche. Cette dernière se transforme en Flore déesse des fleurs et protectrice de la  fertilité féminine.

Attention, il existe d’autres interprétations liées à ce tableau :  - Une dans laquelle Mercure et Venus vêtues de rouge (symbole de l’amour et de la passion) seraient les mariés commanditaires du tableau. - Une autre dit que chaque personnage représente une Cité-état de la péninsule italique.

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Analyse Le Printemps de Botticelli.
L’artiste (1445-1510) :
Né et mort à Florence.
Le jeune Botticelli fut placé en apprentissage chez un orfèvre, ami de son père, qui portait le
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d’où le pseudonyme de Botticelli.
Ce premier apprentissage en orfèvrerie laissera des traces sur le style de Botticelli : la
précision du trait.
Botticelli est le peintre qui se passionne pour la représentation du corps féminin. Les
personnages représentés surtout les femmes ont toujours une même expression de
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Botticelli sera l'interprète privilégié de cette tendance pour la puissante famille Médicis.
En 1482, il réalise l'une de ses compositions les plus connues, Le Printemps, destinée à orner
le palais du petit neveu de Cosme de Médicis.
Style : Botticelli n'a jamais utilisé la peinture à l'huile. Il se limite à la tempera sur bois et à la
fresque. Parfaite maîtrise de ces techniques traditionnelles = coloris tendres, tout en
transparence. Lumière douce, cristalline : touche d'irréel.
L’œuvre :
Tempera sur panneau de bois 1478
Commandée par les 2 frères Médicis. Retrouvé dans une des demeures de Lorenzo di
Pierfrancesco (commanditaire) il a aujourd’hui été restitué à la Galerie des Offices à Florence.
Première Renaissance italienne, Le Printemps est une peinture mythologique, une allégorie.
Les artistes sont souvent religieux. A partir de cette époque la peinture est un trompe l’œil de
la réalité Réflexion théologique.
Phase de transition entre la renaissance profane (mythologie gréco-romaine) et la
renaissance religieuse dans le milieu artistique.
Ce tableau résulte de toutes les réflexions philosophiques qui ont lieu à la cour. Ils essayent
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La composition :

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