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Histoire des Arts

Matière

Histoire De L’Art : L’Art En Question

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Révision Histoire des Arts

Derain à partir des années 30’ fait des choses assez classiques comme la surprise de 1936. C’est une scène typiquement mythologique. C’est aussi le peintre le plus connu et le mieux payée de l’entre deux guerre. Fernand Leger, très socialiste, glorifier le travail mais petit à petit il s’est orienter vers quelque chose de plus sage de plus serin avec par exemple deux femmes aux vases bleu 1946. Il y a un souci très marqué de faire de la grande arme. La femme qui pleure 1937 de Picasso. Il faut écraser les choses et plat. C’est figuratif et expressif. A la fin de sa vie il reprend des grandes œuvres du passée pour se mettre à leurs auteurs. Il veut faire du grand art de la modernité malgré les fragments profond qu’il a créé dans sa peinture. Miro, hommes et femmes devant les tas d’excrément 1936 (guerre d’Espagne) surréalisme, il se laisse importé par son inconscient, il y a aussi le souci de la grande partie. Même si ont fait de l’art moderne on ne perd pas en qualité.

On s’aperçoit qu’à la fin des années 30 on a bouleversée les tendances, mais au fond on se rend compte dans les années 30 il y a encore le respect des exigences de l’Art mais 30 ans plus tard toute c’est exigence sont balayé, tous et n’importe quoi peut être de l’Art, il n’y a plus de cadre.

La difficulté va être de comprendre comment cela a été fait en seulement 30 ans. Cela va encore plus vite et plus loin, plus brutaux et violant. Pourquoi on en est venu là ? Que s’est-il passé pour qu’on fasse ça ? L’Art connait une destruction, qu’es ce que cela signifie. On ne le détruit pas pour rien. Les générations nouvelles n’ont pas accepté ce que les générations anciennes leurs ont transmis.

I. De L’œuvre au geste

2 nd Guerre mondiale il n’y a pas grand-chose mais une déflagration morale avec la libération des camps de la mort et le fonctionnement d’une industrie de la mort des êtres humain. Cela a été organisé de façon froide et rationnelle. Ont été persuadé qu’en Occident que la raison rendait l’Homme plus grand, la raison élevé l’Homme. Ici on se retrouve avec une raison ciblé dans l’industrie de la mort juive, comment ne tué tant de personne par jour, comment les faire disparaître. Tout cela a été froidement. Cela a détruit la raison. On retrouve cette rationalité aujourd’hui dans le business et la politique, on retrouve se cynisme monumental. La raison est devenue totalement immorale. C’est une raison qui donne des fins horrible dans l’économie, politique... On perd tout humanisme et la raison est devenue un instrument de pouvoir. L’idée que la raison élevé l’Homme s’effondre. Il y a une complicité générale par le silence. Ça ne nous regarde pas, on veut ne pas savoir. On se rend compte que le nazisme à révéler la monstruosité de l’Homme. On se rend compte que la grande culture n’est

plus une garantie d’humanisme. Un désir de rendre à l’homme son humanité, mais on osera plus dire que l’homme est grand après cette guerre. Les artistes vont vouloir trouver en eux même cette humanité. On veut repartir à 0 et retrouver et ré exprimer l’humanité enfouie chez l’Homme.

Chapitre 1 er. Primitivisme

C’est une quête d’enfance, on rejette la connaissance et la culture.

A)Le Matiérisme

J. Dubuffet (1901-1985), 3 Voyageurs Assis 1943 , on dirait un dessin d’enfant, il y a un refus de ce qu’il sait. Il est l’inventeur du terme d’art brut. Il a collectionné des œuvres dont la particularité est qu’elles ont été faites par des enfants ou des fous, donc dotés de raisons ou qui ne raisonne plus. Il écrit par exemple La Culture Etouffe. Il défend la créativité chez l’enfant qui serait ensuite étouffer par l’école ou par les codes de la culture. Les personnes qui ne sont pas étouffé sont les personnes qui n’ont pas eu d’instruction et les fous. Mais il n’est pas sûr que sans culture il est vraiment une grande créativité. 1945 , Madame mouche ressemble à du graffiti, c’est mal peint, il essaie encore une fois de trouver l’enfant en lui. La pensée est conditionnée par mon corps comme il peut l’exprimer dans son œuvre métafisyx. En 1950 L’oursonne, cela ressemble à une femme et une oursonne. Il peint Levé de lune aux fantômes en 1952 , on voit la représentation de la terre et l’homme représenter par des taches épaisses. Le matiérisme va utiliser cette technique de la matière et l’épaisseur de la peinture. Normalement une peinture doit être lisse, on ne doit pas voire le coup de pinceau, comme une transparence, une réalité qu’on me montre. Ici à l’inverse on voit le côté matériel de la peinture. Quand on utilise de l’épaisseur c’est pour ramener l’homme à son corps, au fond l’homme est qu’un tas de viande. C’est le fait absurde de son existence. Il peint des Hommes sans aucune humanité, il peint un tas d’Homme sans visage. Quand on veut révéler l’absurdité de l’existence, on le réduit à de la chair, à de la viande à son corps. Dubuffet traduit cela en mettant de la matière dans ses toiles.

Alberto Burri (1915-1995) a commencé des choses matérielles à partir de 1959 avec des sacs. Il continue cette arts du déchet, le sac est à la fois un matériau brut et de la toile. Il est cous ensemble et cela devient une toile, il fait une sorte de patch work pour créer un tableau abstrait. Toute est matériel, il peint sans peintre, il peint avec des matériaux. Elle est faite dans la réalité. Il y a une esthétique abstraite mais matérialiste sans la spiritualité qu’il avait avant comme dans la toile Table de Jute Rouge. Ensuite il réalise des œuvres matérielles en brulant des parties du tableau, C’est une manière de retrouver une matière brute, primordiale, mais autour de ça il essaie de trouver une beauté, une esthétique autour de cette matière. Comment aimer la vie quand elle n’est qu’absurde et que matière ? Comme en 1966 avec Plastique rouge.

C’est un groupe d’artiste de 1948  : Danemark, Belgique et Hollande et dissous en 1951, membre de cobra on poursuivit après les années 50. On retrouve la spontanéité de l’écriture automatique des surréalistes : ce qui frappe dans ce groupe, c’est qu’il est proche de Dubuffet. Il faut libérer cette liberté qui a été réprimé par la société. Il faut détruire la culture pour revenir à des impulsions infantile. On s’aperçoit que cette manière de peintre est trop sophistiquée pour être honnête. On ne peut pas comparer le dessin d’enfant, exemple avec enfant interrogateur dans un paysage 1947 de K. Appel. Les enfants s’interroge sur les choses de la vie, ce sont des petits philosophes grâces à leurs capacités d’étonnement qui seront étouffé par des pseudo-réponses apportées par des adultes : enfant interrogeant 1949.

Par la suite Appel devient plus brutal, on le voit avec Personnes Oiseau Soleil de 1954. Il y a une violence du geste qui montre ses émotions. On peut le voir aussi avec L’enfant d’Hiroshima 1958 , ce n’est pas figuratif. C’est une référence aux enfants des radiations avec des physionomies monstrueuse à cause de mutation génétique. Il y a toute la haine sur la toile, et peindre cette violence, il peint la bêtise, la monstruosité des Hommes. C’est une peinture très gestuelle.

Cobra peigne comme des enfants, de manière brutale et sale : qu’es ce que ça devient la peinture ? Voilà la situation à la fin des années 40 comme on peut le voir avec Le Droit d’Aigle, c’est la traduction de la terreur du régime en place (nazisme). Il y a un souci des formes primitives. Adieu au moment de mourir 1958 , même traitement qui refuse d’être savant et l’envie de bien peindre, il y a un refus de tous ce qu’ils ont appris aux beaux-arts. On crache sur l’académie et l’école. Par la suite il a fait de l’appropriation et du détournement : il achète des toiles aux ventes à l’enchère : des tableaux conventionnel et il peint par-dessus des choses primitives : Le canard dans la mare 1959.

D) Des artistes atypique

Ce sont des artistes figuratifs, à l’époque où la figuration n’avait pas bonne presse. Elle parait quelque chose du passée. Ils vont connaitre une notoriété dans les années 80. Ce sont des artiste ovnis. Le 1er d’entre eux est Francis Bacon, 1909-1992. En 1944 il frappe de stupeur avec sa toile 3 études de personnage aux pieds d’une crucifixion. On ne voit pas le crucifié, elle n’est pas traditionnelle. Il n’y a pas d’image pour représenter à la monstruosité nazie. Si on donne un visage à l’horreur on le rend humain. Cela dépasse ce qui est visible. Il y a beaucoup de connotation, on se pose des questions sur l’état des « personnage » et leur identité. Il dépeint l’horreur de la guerre, de la souffrance. On ne sait pas trop s’ils sont victime ou bourreaux. Plus tard Bacon se fera peintre comme l’humain comme état de chair, l’Homme n’est pas distinguer de l’animal, il n’a plus de conscience et d’intelligence, il n’a plus d’âme car elle n’est pas un concept scientifique. C’est très moderne car il a une influence capitaliste, on ramène l’Homme à son intérêt, c’est l’intérêt qui dirige les hommes. Influencer par le progrès scientifique. C’est la mort des utopies (communisme...) car l’Homme est devenue égoïstes. Ce capitalisme nous dit « jouissez » sinon nous ne pouvons vendre, « tu es conduit par ton intérêt ». C’est l’anthropologie qui triomphe depuis les années 70 et la mort des utopies

(échec de Mai 68). Bacon collectionne des images un peu monstrueuses de médecin ou de chirurgien. Il reprend Rembrandt, Le bœuf écorché, c’est jésus privé d’humanité, Peinture 1946. Georges Dyer était son compagnon, il s’est suicidé en ayant pris des médicaments : Il a voulu après sa peindre sa mort dans un triptyque. On voit un homme qui vomi, qui se vide. On voit le corps réduit à des flux. Finalement c’est un hommage à son amant. Même l’amour n’est pas suffisant pour supporter la vie. 3 études d’Henrietta Moraes, portrait ou l’on voit ce qu’il y a sous la peau, on voit la chair sur les visages. Il est parvenu à inventer un langage pictural qui arrive à montrer la chair sous la peau vivante. On fait glisser la chair sur la peau. Il nous confronte à une certaine caractérisation violente de l’Homme.

L. Freud (petit fils de Sigmund Freund) 1922-2011 connu dans les années 80 (60). Sleeping with lion carpet 1996  : c’est une femme rencontré dans les services sociaux, fasciné par son corps. Il y a une présence de la chair énorme autour de l’âme. Fasciné par cette chaire qui s’étale. Il peint souvent des gens endormie avec des chiens. Quand on est endormi il ne reste plus qu’un corps. Ce n’est plus qu’un fonctionnement biologique. Refuser de peindre leurs consciences. Affection entre l’Homme et l’animal. Il y a une jambe en dessous du lit, il a voulu représenter l’Homme comme bout de viande. L’Homme qui a perdu son âme, il n’est plus qu’une bête. On élime toute les mystifications qu’on apporte à l’être humain.

Chapitre 2 : L’expressionnisme Abstrait

L’occident prenait de haut l’art américain. La montée du nazisme à pousser des artistes occidentaux aux USA. En 1939 , les peintres de l’école de Paris fuient à New York. Notamment les surréalistes. Elle va germer dans l’école de peinture américaine. Dans l’expressionisme abstrait il y a deux courants : 1er courant New Yorkais qui a fait basculer le centre mondial de l’avant-garde de Paris aux USA. Robert Rauschenberg pour la 1ère fois un américain gagne en 1964 le Lion D’or.

  • Action Painting (peinture gestuel
  • Color field painting (champs de couleur)

A)Action Painting

Ils n’ont pas connu la guerre mais ils sont choqués par les photos et l’état de l’Europe à cette époque. Ils sont influencés par l’Art amérindien et reviennent à des choses primitives comme dans Gardien of the Secret, rejet de la culture occidental. On les appelle les myth makers, ils essaient de creuser l’âme, et l’histoire de l’humanité. Ces artistes sont mues par l’absurdité de l’Homme. Sartre est à la mode : l’existence n’a plus de sens mais il faut quand même choisir. Le monde a perdu Dieu, l’espace devient vraiment noir, il

on enlève tout ça, on se demande s’il y a vraiment un Dieu qui envoie des missions. C’est l’évacuation de toute c’est missions et voir ce qu’il y reste. 

Mark Rothko, l’un des plus grands noms du mouvement 1903-1970. Jusqu’au début des années 1940 il fait partie des miss makers. Multiforme 1946 , il efface les objets à la surface dans s’est peinture. Il s’oriente de plus en plus sur une superposition de champs de couleurs à partir de 1949 comme Numéro 3 et Numéro 13 1949 ou White center 1950. Ensuite il s’arrête sur la technique des 3 champs de couleur : Rouille et Bleu 1952 ou Orange et Jaune 1953. Les champs de couleurs ne sont pas délimités, ce n’est pas net. Cela ne donne pas le sentiment que c’est un objet. La manière de peindre n’est pas uniforme, c’est nébuleux. Il s’agit peut-être de nuage ou brouillard. Il peint plutôt des espaces et pas des objets. On a l’impression que c’est une épaisseur de lumière. C’est le déploiement d’un espace. Le faite qu’il s’est arrêté sur 3 lieux n’est pas anodin : La Terre, l’horizon et le Ciel c’est l’espace ou nous vivons. Remettre l’espace à c’est point cardinaux. Et nous nous vivions entre les deux : la terre et le ciel.

Depuis toujours les couleurs sont une transposition des sentiments. On projette une couleur sur nos sentiments (la vie en rose ou on boit du noir). Je déploie ma propre vision du monde et créer mes propres représentation (Kant). Selon Sartre on déplace ce concept de transcendance à celle de l’Homme. Rothko reprend cela, l’Homme est le seule à envisager qu’il y a quelque chose au-delà du monde. Il est en attente de Dieu. Cette transcendance représente un espoir. J’espère qu’il y a quelque chose alors je cherche dans l’horizon à l’aide des couleurs. A la fin de sa vie il peint des tableaux tout noir ou du moins presque en 1964. Il cherche pendant toute sa vie et au finale il ne trouve rien, le néant, le vide. Il arrête de chercher Dieu. A partir de 1964  ; des riches mécènes va demander à Rothko de faire des œuvres pour la méditation : lieux de culte de n’importe quelle croyance qui soit ! Il accepte et demande de faire les plans de la chapelle. On se rend compte que ces toiles toute noires servent à méditer : elle fond réfléchir sur ce vide et l’absence de Dieu.

Grinberg dit que l’art a emprunté à la sculpture la 3D. Comme si la peinture voulait rivaliser avec la sculpture mais l’Art moderne montre que l’Art doit se révéler dans sa vérité et enlever tous ce qu’on a pris à la sculpture. Elle doit devenir elle-même c’est-à-dire purifier et nettoyer le superflu. Pour lui s’est une libération et un progrès. C’est l’autonomie de la peinture, chacun prend sa véritable place. Elle se met en quête d’elle-même. Ce n’est pas une destruction de l’Art mais une libération d’elle-même. Il dit de plus que la finalité de chaque art est de montrer quelle est la vérité d’elle-même. L’Art doit parler de l’Art.

C) Abstraction: Stained color field

Grindberg en 1952 va voir H. Frankenthaler (1928-2011). Frappé par la technique qu’elle utilise : principe de la teinture. Sans doute, prise de se stéréotypes féminin elle utilise cette technique. On cache la toile avec la teinture : Montagne sur Herbe. C’est de la toile de lin et on le voit bien. Cela révèle le support qui est terriblement plat. Il voit cette technique comme un moyen d’affirmer la planéité de l’Art. Ensuite il amène M. Louis voir les œuvres de cette femme et demande qu’il utilise sa technique. M. Louis (1912- 1962) va s’orienter vers la voix que Grindberg lui propose. Il prend de la peinture très diluer et la fait couler sur la toile et l’oriente cette coulure comme dans la série des Voiles, Isis 1954. Dans Bronze de 1958, il créer un espace purement optique.

Il y a un contenu de sens dans l’expressionisme abstrait. Chez les Américains, cela prend plus d’ampleur et de force qu’en France. Il y a une radicalité dans l’autonomie du langage picturale. On comprend maintenant pourquoi New- York devient le nouveau pôle artistique du monde. On s’aperçoit qu’au milieu des années 50, on voit de l’expressionisme abstrait partout ! Cela devient un langage d’école, c’est un genre qu’on se donne, cela devient un style, n’importe qui peut le faire en étant joyeux alors il ne reste plus rien de ce courant. Il n’y a plus cette trace de sentiment violent qu’on voulut exprimer ces artistes. Il n’y pas plus d’authenticité, ce n’est que du mensonge.

Chapitre 3 : Le règne de l’Objet

Nouvelle génération qui n’a pas connue la guerre, pas nourrit par cette inquiétude de la guerre et quand ils ont 20 c’est à la période de la société de consommation. Il ne comprenne pas leurs ainés, ils rêvent de l’American Way of Life. C’est une quête à l’excitation. C’est le refus de l’expression de la subjectivité. Une période qui s’épanouit dans les années 60. On porte de l’importance de l’objet, on adore la société de consommation (Pop Art). On bascule d’une société qui s’inquiétait de l’existence du monde à une

société qui s’en fou, il n’y a plus de spiritualité.
A)Le Néo Dada

Nouvelle génération d’artiste qui fait des choses comme Rauschenberg en 1955. Ce qui ont vu ça, ont pensé que c’était des iconoclastes qui veulent détruire la peinture. Le sentiment qu’ils veulent faire de l’anti-Art. En réalité ils veulent juste réorienté l’Art. Cette génération a été éduquée à travers John Cage (compositeur). Il jouait au dé pour trouver les notes. Il va donner des cours de composition et toute cette génération ses nourrit de lui. Il avait une théorie sur l’Art : l’Art fabrique des petits trésors, bien loin de la vie quotidienne et quand je me tourne vers la vie banale je la trouve triste et monotone. Cage pense que l’Art ne doit pas créer de chose exceptionnelle d’un autre monde. Ce principe idéal amène à mépriser les choses. Elle ne doit pas représenter les choses car on les idéalise, on essaie de les rectifié avec

deux. Ensuite aux lieux d’accumulé les traces il va accumuler les objets eux même comme Lustre de 1958 , c’est sa première accumulation. Il a acquis le principe de l’accumulation en 1958. Il abandonne le dessin car il veut renoncer à toute l’angoisse de l’expression de la subjectivité, comme dans Ainsi Fon Fon de 1967 ou La Vie à Pleine Dents de 1960. Quand on accumule les choses cela fait penser à la société de surproduction. Avant on faisait durée, on raccommodait alors que maintenant on ne fait que consommé. Ce n’est pas l’objet qui compte mais le tas d’objet en soi. On voit des objets de luxe se démocratise, tout le monde peut avoir une voiture, une télévision et cela provoque une fascination de cette industrialisation. Il y a un côté fantasmatique mais aussi de frayeur. Ils ont un regard ambigu sur le sujet comme dans Clic Clac Codac de 1951. Quand on met tous ces appareil photos ensemble on s’aperçoit que tout le monde fait pareil, on se rend compte qu’on est des instruments de la société de consommation. Nous ne faisons rien d’exceptionnel mais comme les autres ou encore Long Term Parking de 1982 ou encore Espoir de Paix de 1975. Les Petits Déchet Bourgeois 1959 , c’est une sorte de critique sociologique, dit moi ce que tu jettes je te dirais qui tu es. Il n’y a aucun illusionnisme, on prend des objets qui vont être des traces réelles des personnes.

César Baldaccini (1921-1998). C’est à lui qu’on doit les récompenses des César. Dans les années 60 il est dans l’assemblage : c’est le signe de la modernité de reprendre des matières industriel comme Scorpion de 1964 ou Trois Tonnes de 1960 , C’est sa première compression (voiture comprimé 1 tonnes chacune). Il y a de l’Ambiguïté, on peut voir un totem à la gloire de l’industrie mais c’est des déchets, ce qui a de plus détestable dans la société de consommation. Mais dans les années 60 on ne se rend pas compte de l’impact de la pollution sur la Terre donc il n’y a pas de mesure écologique. César ne défend pas cette thèse mais plus celle du totem de la puissance industriel comme Ricard de 1962. Il y a quelque chose d’effrayant mais en même temps il y a une fascination pour la puissance industriel du coup on en sait pas si on doit s’en méfier ou en être exister. Par la suite il va faire de l’expansion. Pourquoi ? On prend un matériau et on lui impose une forme qu’il n’aurait jamais pris lui-même, on le façonne comme on veut. Le but c’est de mettre en forme, traduire une idée. On contraint la matière à obtenir cette forme par le modelage. L’expansion c’est laisser le matériau faire ce qu’il veut, on le laisse se répandre. C’est une volonté d’en revenir à la forme et à la matière. On n’a jamais regardé vraiment les choses comme elles sont. César nous condamne à regarder le matériau tel qu’il est. C’est l’idée d’un monde de plus en plus matérialiste : le monde est un gros tas d’atome et de matière, il n’y a rien d’autre comme dans Expansion 24. Il y a aussi le faites que dans les années 60 avec le déploiement de la science, on commence à y croire grâce à ce succès de la science. Qu’es ce que la religion peut m’offrir pour que j’abandonne les sciences ? L’hédonisme ou la recherche du bonheur commence dans les années 60 et est annonce bien les révolte étudiantes de 1968. Il faut se faire plaisir et assouvir nos désirs. De ce faite la spiritualité meurt et les sociétés deviennent matérialistes à l’extrême. Il n’y a plus d’idée à incarner. Mais du coup qu’es ce que l’Art peut montrer ? La réalité des choses, qu’il n’y a rien d’autre que de la matière Expansion Rose 1971. Quand il fait

des choses organiques c’est la réalité matérielle de la chair, du corps. Même la vie n’est qu’un tas cellules maligne.

C) Yves Klein

Il se consacre d’abord au Judo et va au Japon et revient en France et il est le plus haut gradé de Judo en France sauf que son diplôme Japonais n’est pas reconnu en Franc. De ce faite, il devient artiste. Très amis avec Arman. Il se fait appeler Yves Klein monochrome, il peint au rouleau, comme on peint un mur comme Expression de l’Univers de la Couleur Mine Orange de 1955. C’est son premier monochrome. Il a décidé d’écrire un livre sur lui avant qu’il commence la peinture et invente des monochrome qui n’ont pas encore été peinte en 1954. On propose c’est toile au Salon des Réalités Nouvelles. Mais on lui dit que le monochrome n’est pas de la peinture, car la peinture à cette époque c’est une figure sur un fond blanc mais ici il n’y a même pas un point ou une ligne. Mais grâce à Restany, il trouve le moyen d’exposer ses toiles comme Monochrome rouge sans titre ou Monochrome Vert sans titre. Sauf que le public se dit que c’est Dada, qu’il se moquait de la peinture. Cela ne lui plait pas, il ne veut pas que ça soit drôle ou moqueur par rapport à la peinture. Du coup il se focalise sur une couleur : le Bleu, c’est presque du pigment pure. Il y a une puissance de la couleur. Pourquoi va-t-il choisit le Bleu ? « Le Bleu n’a pas de dimension ». Il veut dire que toutes les couleurs connotent des choses réelles à part le Bleu qui fait référence à des éléments tel que le Ciel et la Mer. Le Bleu emmène dans un espace, un lieu. Conséquences, quand on regarde un de ses tableaux, il nous touche, on ressent quelque chose de fort. On est devant l’expression de l’Univers du Bleu. Mais quelles sensations ? La sensation du rien, du vide... on éprouve une sensation qu’on ne peut pas vraiment déterminer. Il ne voulait pas qu’il y est de connotations de l’objet. C’est donc une sensation pure, elle n’a pas d’objet car c’est une sensation devant un espace vide. Première exposition des toiles bleu à Turin en 1957 , même format, même couleur mais avec des prix différent, et les gens achètent. Ils ont bien compris qu’il y a plus de sensation picturale immatérielle dans celui qui coute plus chère. Ce qui différencie deux peintures est un fluide, le génie de l’artiste, quelque chose qu’on ressent mais qu’on ne voit pas. Il a tous mis en scène pour qu’on comprenne ce qu’il fait. Il s’explique que ça montre quelque chose que tu sens alors que tu ne vois pas car il a mis du génie, du spirituel. Il fait comprendre que le monochrome peut être une œuvre d’Art. Il donne ce que le public veut. En 1960 , Le saut dans le Vide, Il publie ça dans un journal qui s’appelle Dimanche, il y aura qu’un seul exemplaire. Il donne cela pour faire sa promo. C’est un Homme dans l’espace, il enrobe d’un discours pour vendre ses toiles. Il s’est manipuler les médias et c’est cela qui a fait son succès. Un autre exemple en 1962 , il vend des zones de sensibilité picturale immatérielle contre des feuilles d’Or. Il ne fait qu’exploité la définition de l’artiste depuis le romantisme.

utilisé ses mains, car la main est la seule trace que laisse l’Homme sur Terre et elle est unique : exemple avec Hot Dog de 1964.

Pour en revenir à la BD, Lichtenstein va préférer utiliser des personnages de BD pas connu car il aime le côté anonyme, que personne ne connait. Comme il y a pas vraiment d’auteur, les personnages ne vont pas être connoté, donc il perd sa personnalité et tous devient très banale : exemple avec We Rose Up Slowly de 1964. Pour la décrire, c’est une petite vignette avec une situation piquée dans les fantasmes bon marché populaire. Il n’y a aucune épaisseur au niveau de la psychologie des personnages, ils sont vides. Il n’y a aucune créativité, ce n’est qu’un produit culturel qui plait à tous et la trame des histoires racontées dans ses vignette est toujours la même : c’est vraiment très kitch. Un autre exemple pour illustrer ses propos : Maybe de 1964.

Il y dans ses œuvres un aspect de réflexion sur la peinture, comme avec Coup de Brosse de 1965. C’est une sorte d’expressionnisme abstrait en version BD, cela devient ridicule car il y a un côté jeu d’enfant (totalement différent de l’Action Painting). Il nous pose cette problématique : Que devient l’Art dans cette société de consommation ? Il nous dit dans ce tableau que c’est une industrie vide de tout sens, on recycle tous sous forme d’icone pour en faire un argument de vente. Il détruit en effet, l’image de la Grande peinture car elle n’a (selon lui) plus rien à nous montrer. Donc il faudrait arrêter de faire de belles choses, sublimes et divines. Il faudrait se mettre à faire de BD et de la pub car c’est fun et cela fait partie de notre société.

Conclusion : Le Pop Art et né avec la société de consommation et en aucun cas elle la critique au contraire : les artistes du Pop Art adore cette société et s’en amuse. On peut dire que c’est une forme d’anti Art à l’époque. En effet les critiques d’Art de l’époque ont été profondément choqués car on leur présente une Pub ou une image de BD comme étant de l’Art ! C’est à ce moment que la définition de l’Art change, avant il fallait un minimum de métier mais ici on voit bien que c’est juste du recopiage. Maintenant nous avons avalés le Pop Art comme étant de l’Art, il est rentré dans cette catégorie. On les reconnait (les artistes de Pop Art) pas pour l’œuvre créativité ou leurs manière de peintre mais pour leurs audaces et leurs inventivité. Si l’Art a pour but de révéler la vérité de l’époque alors Warhol et Lichtenstein le font, il ne fond que nous montrer ce qu’est la société dans les années 60 ; en soit ils ont su remplir leurs rôles d’artistes. De plus on voit bien qu’il n’y a aucune contradiction entre les moyens et la fin, la forme rejoint parfaitement le contenue.

E) Figuration narrative et l’Hyperréalisme (ou Photoréalisme)

La Figuration Narrative arrive ne France dans la fin des années 60 avec une exposition appeler Mythologie Quotidienne au Musée d’Art Contemporain de Paris. On voit ce mouvement mourir durant l’année 1977. Ce n’est pas un mouvement très structuré mais malgré cela certain critique ont pu le théoriser.

Ces œuvres racontent des histoires, cela est très différent du Pop Art mais le procédé est similaire (utilisation des BD, pub dans les médias) exemple avec Carscape de Erro en 1970. Ce tableau représente un paysage encombré de voiture cassée, elles sont entassées comme dans une casse, c’est la conséquence de la société de consommation. Contrairement au Pop Art ce mouvement et contestataire et engagé, c’est une critique de la société de consommation et s’inspire de grand penseur comme Sartre ou encore Marx. Ce tableau illustre l’idée de la jeunesse bourgeoise qui jette et rachète une voiture comme bon lui semble, c’est l’idée d’une société qui vomit toutes ses voitures. C’est la vision d’un monde qui ressemble à une grande casse. Un autre exemple d’Erro avec Stalingrad de 1963 , il met en parallèle l’iconographie chrétienne avec la bataille de Stalingrad à la maniéré d’une BD.

Télémaque, lui utilise les pubs en y incorporant des propos politiques majeurs de l’époque comme avec Banania n°3 de 1964. Il représente ici le monde avec une matraque et un fusil. Il veut nous faire comprendre que le monde est dirigé uniquement par les classes dominantes : le faite qu’il est choisi Banania illustre le racisme et le colonialisme de l’époque.

L’Hyperréalisme est né aux USA en 1964 avec exposition Painter and Photograph. Le mouvement et mort en 1977. Il y a un souci marqué de faire de la peinture une photo, on est trompé par notre œil. C’est un Art paradoxale mais il se nie d’être un Art. Pourquoi peindre ? Pourquoi ne pas prendre directement une photo ? Car il y a une volonté de montrer aux gens des choses comme on ne les voit pas malgré qu’il n’y a plus rien à montrer et plus rien à dire. Cela est inutile de réalisée une réalité sublime vue qu’il n’y en a pas. Il n’y rien de mieux à faire donc que de recopier une photo afin de montrer les limites de la peinture. Dans les années 70, tout le monde pense que la peinture est morte, qu’elle n’a plus d’âme, plus de spiritualité. Le contenue doit être des choses banales du monde qui nous entoure. Un exemple avec Morley en 1966 avec Amsterdam au port de Rotterdam, il recopie une photo que l’on pourrait retrouver dans la publicité.

II. La perception en question

On ne sait plus quoi penser de l’Art car elle n’est plus la représentation d’une vérité supérieure. On va se poser des questions sur la perception, de l’analyser. Comme le minimalisme va nettoyer la vision, essayer de voir les choses telles qu’elles sont. Elle ne ramène de façon brutale à la réalité. Ensuite il y a l’Art conceptuel, c’est analyser les conditions de perceptions.

A)Le minimalisme

F. Stella, on lui reproche son côté académique, son angoisse et son romantisme. Dans les années 50 on condamne donc l’expressionisme abstrait. Même si on

hiérarchie traditionnel qu’on justifie comme la domination des élites. Les sujets utilisés sont d’une banalité incroyable.

Dans la troisième partie, un Art autre, on remet en question l’Art traditionnel (peinture, sculpture, gravure, dessin). On s’aperçoit que dans le champ des Art plastiques des nouvelles formes. Cela va relever un mouvement : L’artiste, d’un geste créature, crée un objet qui est l’œuvre. On observe que la valeur de l’objet va s’arracher, est extraite de l’objet, pour s’incarner dans le geste (action painting) et dès le milieu des années 50’ l’objet devient indiscernable par rapport aux objets du quotidien. Qu’es ce qui est l’art ? La gestuelle, et le cadre institutionnel (il faut être reconnu). Le regard de l’autre et de gens compétent vont faire que le travail artistique va être reconnu. Dans les années 60, l’Art devient ordinaire, c’est de l’Art d’attitude de geste. C’est le geste artistique qui va compter et plus l’objet lui-même. Par exemple Klein ne sait pas peindre, il ne fait que des monochrome mais il a des idées, ce qui est originale c’est d’y penser et de théoriser l’idée.

Chapitre IV Un Art Autre

On ne sait plus quoi penser de l’Art car elle n’est plus la représentation d’une vérité supérieure. On va se poser des questions sur la perception, de l’analyser. Comme le minimalisme va nettoyer la vision, essayer de voir les choses telles qu’elles sont. Elle ne ramène de façon brutale à la réalité. Ensuite il y a l’Art conceptuel, c’est analyser les conditions de perceptions.

A)Le minimalisme

F. Stella, on lui reproche son côté académique, son angoisse et son romantisme. Dans les années 50 on condamne donc l’expressionisme abstrait. Même si on essaie de s’en défaire il reste toujours une trace dans la gestuelle, la manière de peindre. Stella veut absolument s’échapper de la subjectivité. Les Black Painting de 1959. Rien à avoir l’expressionnisme abstrait. Il n’y a pas de couleur ou de coulure. Il s’agit à chaque fois de remplir la toile de bande noire de telle sorte que ce soit toujours en angle droit. L’épaisseur du cadre était l’équivalent de l’épaisseur des bandes, il à utiliser le cadre comme module pour les bandes. On dirait un jeu logique, il décline toutes les possibilités de faire avec les bandes à angle droit. De quoi il retourne ? On prend une logique stupide ou mathématique et on la décline simplement. Il n y a rien d’autre. Qu’es ce qu’il y a à regarder ? Qu’es ce que ça montre ? Cela montre le refus de la subjectivité car ces méthodes sont tellement froide est rationnel. C’est le choix du non choix, mécanique. Il n’y a plus de liberté, on croit agir librement mais tous est une question de d’inconscient et de psychanalyse : nous sommes tous déterminés. Ce qui est intéressant chez Stella, ce n’est pas l’œuvre elle-même mais ce qu’elle refuse  la subjectivité, il n’y a pas de sens, pas d’objectif à atteindre, il n’y a

rien. Vu qu’il n’y a que des Atomes qui réagissent le monde, l’Art n’a rien à montrer de plus. C’est une vision de l’Homme très terre à terre. Il a l’intention de vider l’Art de toute illusion mais une fois qu’il a fait toute les possibilités sur les toiles rectangle il va changer le support, le cadre comme dans De la vie nulle à la vie morte de 1955 , mais celle-ci donne une sorte d’illusion d’optique. Cela correspond à sa philosophie de l’Art qui doit être nettoyé la vision de toutes ces attentes transcendantes. Stella nous montre ce qu’est la peinture, délivré des fonctions auxquelles on l’avait asservie. Elle devient autonome jusqu’à autarcique, une peinture qui ne parle que de peinture. Stella est quelqu’un de radical, pourtant son tableau montre plus que de la radicalité, on voit quand même quelque chose qui prend su sens malgré lui.

Au final les minimalistes vont se rendre compte que l’on ne peut pas faire de la peinture sans qu’il y est des illusions car toute peinture introduit une illusion, à ce moment-là ils vont se restreindre aux objets, ainsi qu’à la sculpture, avec les objets, on peut, peut-être échapper à l’illusion. Donc le minimalisme s’abandonne à faire de la peinture car toute peinture introduit une illusion et donc c’est pour ça qu’il y a pas de peinture minimaliste. On va faire les sculptures avec des matériaux industriels, les trucs les plus froids du monde, loin de la subjectivité (métal et plexiglass).

En 1967 , le groupe BMPT (du nom des créateurs : Buren, Mosset, Parmentier et Toroni) n’a duré que 6 mois. C’est un mouvement mais ils veulent tous réussir individuellement. Ils ont fait une conférence, avec 4 tableaux simplistes (un par artiste), qui représentent chacun un motif différent. Chaque artiste a son propre motif et ils s’étaient juré de suivre ce même motif tout le long de leur vie. Ils n’ont pas dit un seul mot à cette conférence. Le principe de ces tableaux était de prendre une structure simple, et de la répéter. Ils veulent dépouiller l’art de toute mystification pour que l’on voie avant tout le procédé mécanique (exemple avec les points que représente Toroni, espacés d’autant de centimètres précisément). Buren a réduit la peinture de la façon la plus élémentaire (ce sont juste des bandes verticales). Il peint aux extrémités du tableau des bandes blanches sur des bandes déjà blanches. C’est de la peinture car il a peint même si on ne le voit pas et que cela ne veut rien dire. On ne peut pas dire que ce n’est pas de la peinture. En 1971 est créé le groupe Supports/surfaces, qui a duré 1 an. Les membres affirment que : l’objet de la peinture c’est la peinture elle-même. Châssis avec feuilles de plastique tendue de Daniel Dezeuze. Peut-on dire que c’est une peinture ? C’est juste une toile avec un cadre. Il cherche à révéler la vérité matérialiste en ne montrant que les éléments matériels de production. Pour exprimer la même chose, il peint également directement les cadres en bois. Claude Viallat peint la toile sans le châssis (« Sans titre »). Il découpe une éponge et peint avec. C’est exactement la même chose qui se répète, il se fiche de la forme en elle-même. Ce mouvement a la même approche que celle qu’adoptent les minimalistes, le même refus de dire quelque chose (rien d’autre que la vérité matérielle).

C) L’art conceptuel

dogmatisme et plus aucun artiste ne peut prétendre être une sorte de prêtre, un artiste aujourd’hui c’est quelqu’un qui parle de ce qu’il croit lui, c’est-à-dire à plus rien.

B) La Performance

C’est une pratique possible, tout d’un coup des artistes on inventer un médium, une façon de faire de l’Art. C’est Kaprow (1927-2006) qui l’a inventé, il appelle ça du Happening. Mais pourquoi la performance est rattachée aux arts plastiques ? Elle s’est inscrite aujourd’hui de manière légitime dans le spectacle vivant.

En 1959 Kaprow est quelqu’un qui veut rapprocher l’Art et la vie. De ce faites il fait des environnements, dans une pièce il en mettait partout comme si le spectateur pouvait rentrer dans la peinture. Il raconte que les gens à l’intérieur faisait comme dans un musée alors il été pas satisfait de ces environnements. « Il manque des gens ». De base les Happenings était un prolongement des environnements, il veut que les gens bougent dedans, il manque de l’action, un élément vivant. On comprend pourquoi la performance est née dans les arts plastiques. Il n’y a pas de rôle comme au théâtre, mais s’est comme si on observer un morceau de vie. Il faut faire ce que l’on fait d’habitude dans un lieu artistique, faire de l’art vivant dans un environnement artistique. Il est hors de question de jouer un rôle, il ne faut absolument pas faire de représentation ! Normalement le Happening doit être unique, on ne doit pas répéter. Cela doit être la personne elle-même qui se présente devant un public sans préparation préalable.

Le 1er Happening a été 18 Happening en 6 actes en 1959. Il y avait 6 pièces et toute les 15 minutes il fallait changer de pièces, de ce faites la performance dure 1h30. Au début des années 60 plein d’artistes s’y on m’y. Pourquoi garder des œuvres à part pour les vendre. Alors ses artistes se contentes de ce concentré que sur les gestes. Ce qui est le plus important ses de comprendre les gestes de l’artistes pour bien comprendre et bien lire l’œuvre. Les traces que qu’ils laissent ne sont pas vraiment lisible pour le grand public. La Performance est une sorte de purification de libération de l’Action Painting. L’artiste se présente lui-même comme Oldenburg avec son 1er Happening en 1960 (1929) Snap chat of the City.

Le pionner de la performance en France est J Lebel en 1962 avec Pour conjurer l’esprit de catastrophe. On y voit deux femmes qui se bagne dans un bain de sang avec des masques d’Homme politique et autres (comme De Gaulle). Les performances surtout en Europe sont une sorte de nettoyage de l’existence, d’exorcisme pour purifié la vie. Ils sont persuadé qu’en tant qu’artiste ils ont des pouvoirs sur la nature. La performance sont souvent dans l’extrême, une surenchère de la violence et la brutalité pour faire réagir son public car il tout est soft alors il n’y aura aucune réaction, donc la performance

n’aura aucun impact dans l’esprit des spectateurs. La performance devient intéressante seulement quand l’artiste met sa vie en danger. Quand on voit le sang du performeur commence à couler et quand on s’en rend compte on bascule dans le réel, c’est vraiment la vraie vie.

Chris Burden (1946)  avec Shoot de 1971 , il demande à un copain chasseur de lui tirer dans le bras. Il commence à hurler que personne ne bouge alors qu’il s’est fait tirer dessus. Il porte une réflexion sur la réaction du public qui ne fait rien. Il se met en situation de danger mortel en pleine rue pour que les gens réagissent pour que les individus prennent leurs responsabilités.

Body Art : Dans les années 80 on utilise le corps comme support artistique. On façonne son corps

Gina Pane Action sentimental de 1973. Elle arrive de blanc avec des roses rouges : elle se plante les épine tout au long du bras et se coup la paume de la main avec une lame de rasoir, elle jette ensuite les roses rouges pour prendre des roses blanche. C’est l’exemple types du Body Art, elle doit (selon elle) supporter toutes les douleurs du monde. On a l’impression que c’est une perfusion. De plus on a l’impression qu’elle a « purifier » les roses, elle est à vider toute la violence du monde. Son masochisme se transforme en une sorte de performance artistique. Il n’y a plus d’écart entre l’œuvre et l’Homme. Elle faisait s’est performance devant un publique mais aussi dans le studio de photographie pour immortalisé ses performance.

L’Actionnisme Viennois 62-70 : la performance de ses artistes est très trash. (Nitsch, Mühl, Brus, Schwazkögler). Les autrichiens en 38-40 ont accueilli à bras ouvert le nazisme mais à la fin de la guerre en 45 l’Autiche s’est défiler et à tous mis sur le dos de l’Allemagne alors qu’elle a une part de responsabilité. Aujourd’hui encore l’Autriche est extrêmes conservateur et raciste. Ils veulent que les autrichiens est une régression pour affronter leurs démons (donc le nazisme), c’est se retrouver devant toutes les pulsions refouler, c’est nettoyer l’Autriche de toute ces perversion.

Fluxus : mouvement déployé en 1962 avec un Festival qui a eu lieu en Allemagne. C’est autour de la personnalité Maciunas, il rejoint Fluxus pour échapper du fisc. Il était proche des artistes et qui adorait l’Art, une sorte d’activiste. Il n’y a doit pas avoir de professionnel ; l’Art ne doit pas créer des objets mais montrer que la vie réel est belle telle qu’elle est. Il veut nous amener à nous dire que tout est de l’Art. Mais si on considère que tout est de l’Art alors il n’y en a plus. Il faut supprimer cette frontière entre l’Art et la vie. On fait rentrer dans l’Art ce qu’il n’y était pas. Il faut que le mot Art n’ajoute plus rien au réel. Fluxus veut faire rentrer l’Art dans la vie, il appelle ça faire des Events. Fluxus a été important dans l’Histoire de l’Anti Art et de la performance (il y a un reflux des dadas). C’est une sorte d’utopie de l’Art, que tout le monde soit artiste et que l’Art envahissent le monde et se démocratise même jusqu’au plus bas des niveaux.

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Histoire des Arts

Matière: Histoire De L’Art : L’Art En Question

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Révision Histoire des Arts
Derain à partir des années 30 fait des choses assez classiques comme la surprise de
1936. Cest une scène typiquement mythologique. Cest aussi le peintre le plus connu et
le mieux payée de lentre deux guerre. Fernand Leger, très socialiste, glorifier le travail
mais petit à petit il sest orienter vers quelque chose de plus sage de plus serin avec par
exemple deux femmes aux vases bleu 1946. Il y a un souci très marqué de faire de la
grande arme. La femme qui pleure 1937 de Picasso. Il faut écraser les choses et plat.
Cest figuratif et expressif. A la fin de sa vie il reprend des grandes œuvres du passée
pour se mettre à leurs auteurs. Il veut faire du grand art de la modernité malgré les
fragments profond quil a créé dans sa peinture. Miro, hommes et femmes devant les tas
dexcrément 1936 (guerre dEspagne) surréalisme, il se laisse importé par son
inconscient, il y a aussi le souci de la grande partie. Même si ont fait de lart moderne on
ne perd pas en qualité.
On saperçoit quà la fin des années 30 on a bouleversée les tendances, mais au fond on se
rend compte dans les années 30 il y a encore le respect des exigences de lArt mais 30 ans
plus tard toute cest exigence sont balayé, tous et nimporte quoi peut être de lArt, il ny a
plus de cadre.
La difficulté va être de comprendre comment cela a été fait en seulement 30
ans. Cela va encore plus vite et plus loin, plus brutaux et violant. Pourquoi on
en est venu là ? Que sest-il passé pour quon fasse ça ? LArt connait une
destruction, ques ce que cela signifie. On ne le détruit pas pour rien. Les
générations nouvelles nont pas accepté ce que les générations anciennes leurs
ont transmis.
I. De Lœuvre au geste
2
nd
Guerre mondiale il ny a pas grand-chose mais une déflagration morale avec la
libération des camps de la mort et le fonctionnement dune industrie de la mort des êtres
humain. Cela a été organisé de façon froide et rationnelle. Ont été persuadé quen
Occident que la raison rendait lHomme plus grand, la raison élevé lHomme. Ici on se
retrouve avec une raison ciblé dans lindustrie de la mort juive, comment ne tué tant de
personne par jour, comment les faire disparaître. Tout cela a été froidement. Cela a
détruit la raison. On retrouve cette rationalité aujourdhui dans le business et la
politique, on retrouve se cynisme monumental. La raison est devenue totalement
immorale. Cest une raison qui donne des fins horrible dans léconomie, politique On
perd tout humanisme et la raison est devenue un instrument de pouvoir. Lidée que la
raison élevé lHomme seffondre. Il y a une complicité générale par le silence. Ça ne nous
regarde pas, on veut ne pas savoir. On se rend compte que le nazisme à révéler la
monstruosité de lHomme. On se rend compte que la grande culture nest plus une
garantie dhumanisme. Un désir de rendre à lhomme son humanité, mais on osera
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