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CM Architecture du XXème siècle (Le Corbusier, Perret, gratte-ciel, etc)

Cours de la professeure Christine Mengin, 12 cours magistraux avec images.
Année académique : 2021/2022
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France

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ARCHITECTURE DU XX SIÈCLE

CM01 25/

A la recherche de la modernité (1889-1940)

Christine MENGIN L'histoire de l'architecture peut s 'aborder par celui qui a fait l'architecture (dès la Renaissance : idée du génie), c'est-à-dire celui qui la conçoit (architecte/ingénieur/administration/etc...) ; mais aussi par l' édifice (qualités formelles, aspects constructifs, fonction, histoire du projet) ou encore par l' échelle urbaine. L'histoire de l'architecture s'intéresse à ce qui est : ● en amont : la commande, les contraintes ● en aval : la fortune critique, l'influence dans l'imaginaire collectif, la patrimonialisation. On peut parler de l'architecture construite et des projets architecturaux ; on peut travailler sur l'échelle de la ville, sur la place du bâtiment ; sur l'intérieur et l'extérieur, sur le décor. On verra comment les architectes ont répondu à la modification des conditions de vie moderne et au cadre historique (plus que la peinture en vrai!), les bâtiments sont toujours caractérisés par la dimension historique ; on va au-delà des aspects plastiques. Période qui nous intéresse : premier XXème siècle, dominé par deux éléments : ● École des Beaux-Arts qui structure la formation des architectes jusqu'en 1968. ● LE CORBUSIER qui incarne la figure du génie et l'avant-garde architecturale.

Bibliographie : - LOUPIAC Claude et MENGIN Christine, L'architecture moderne en France , tome 1 - COHEN Jean-Louis, Architecture du 20ème siècle en France, Modernité et continuité - CHALET-BAILHACHE Isabelle, Paris et ses expositions universelles : architectures 1855- Auguste Perret : - ABRAHAM Joseph, Auguste Perret , 2010 Le Corbusier - MOREL-JOURNEL Guillemette, Le Corbusier : construire la vie moderne , 2015

Lectures possibles de la Tour Eiffel

1849 : expo universelle + construction de la Tour Eiffel maison part un peu avant cette date. On arrive en 1940. Lecture formelle, fonctionnelle, technologique, paternité, calculs, scientifique, militaire, records, urbaine, publicitaire, polémique, iconographique, patriotique, imitations, patrimoniale, touristique, cinématographique, etc...

→ Lecture formelle : forme proche de la pyramide, inclinaison faible des côtés. Composée de deux parties : basse (deux filières) et haute (pylon unique au 2ème étage de la tour) ; quatre piliers massifs et identiques. Forme évolutive : au tout début, beaucoup plus élancée (cf. dessins de l'ingénieur Maurice KOECHLIN de 1884). Forme plus acceptable et séduisante : Stephen SAUVESTRE (1884) qui incurve les plies et ajoute des arcs et substitue le drapeau avec une autre chose (sorte de pinacle). L'assemblage permet à la lumière de passer, aspect +/- dentelle. →Lecture fonctionnelle : ne servir à rien. Conçu comme un bâtiment qui doit briller par lui même, une vitrine technologique qui devait durer 20 ans mais on lui invente une fonction (un laboratoire d'expériences scientifiques, puis comme une liaison radio et encore en 1910 - quand elle devait être détruite - comme relève des chaînes de tv). →Lecture technologique : sorte de Panthéon scientifique, 72 noms de savants français sur la ceinture continue. Lettres dorées, on peut les lire depuis le sol ; critère c'est la longueur du nom, les savants ne pouvaient pas avoir un nom de plus de 12 lettres! Aucune femme. Auspices de la science, tous des Français qui ont travaillé jusqu'en 1889, forme de célébration de la puissance de l'esprit humain ; forme d'anti arc-de triomphe (Napoléon x républicains est un dictateur). Fer à très faible oxydation. →Lecture militaire : lors de la première guerre mondiale, la tour a eu une utilité = captation d'un message de l'armée allemande qui a convaincul'état major de mener l'épisode de la Marne. →Lecture paternelle : auteur : ingénieurs ou Eiffel? EIFFEL pour la postérité, celui qui a déposé le brevet. Cf. Buste de Gustave Eiffel par Antoine BOURDELLE inauguré en 1929. Dimension politique : célébration du centenaire de la Révolution Française, monument laïc et démocratique. La première fois qu'un bâtiment laïc s'élève plus haut que les cloches de l'église. →Lecture polémique : protestations de la part de MAUPASSANT,liste assez longue, "inutile et monstruese". →Lecture iconographique : très peu inspirante, sauf SEURAT et DELAUNAY (série de toiles, pendant 15 ans, approche cubiste pour certaines, vues en plongée et contre plongée, motif. →Lecture patriotique : APOLLINAIRE la présente comme un symbole de force face aux allemands lors de la libération de Paris. Cf. drapeau français après les attentats. →Lecture publicitaire : particulièrement adapté à la culture de masse, présente dans nombreux spots publicitaires (cf. Citroën qui en fait un support publicitaire en 1925, lieu de défilé aussi pour les marques de cosmétiques). →Lecture d'imitation : beaucoup copié, pas de chiffres. Soitdes copies qui se veulent parfaites soit des inspirations. Une de celle qui tient au max est celle de Las Vegas, au casino (pratiquement la moitié de la taille de l'originelle). → Lecture patrimoniale : classé comme monument historique pour les édifices d'importance nationale (obligations financières de l'Étatdans les restaurations) et aussi l'inscription (intérêt un peu plus régional, mécanisme étendu sous MALRAUX pour la protection de l'architecture du XXème siècle). Elle est l'un des premiers édifices dans

Ce sont les deux expo construites sous le II empire mais la thématique de la machine continue de dominer mais en 1889 on construit la Galerie des Machines (prouesse d'ingénieur, hall sans appui intérieur), un exploit architectural inégalé à l'époque. En 1900 le max du max c'est le Palais de l'électricité. Ce triomphe, cette mise en valeur du produit industriel est lié à l'industrialisation des machines qui produisent de l'énergie→passage d'une société agraire à industrielle et commerciale, qui recherche l'efficacité avant tout. Cette modernisation s'accompagne de la croyance dans le progrès, c'est une caractéristique dela culture occidentale→ marche en avant, idée que le mieux atteint l'humanité grâce au progrès des sciences et grâce au progrès social. La modernisation a comme conséquence culturelle la modernité ; ce qui unit des créateurs jusqu'à la fin du XIXème siècle. Napoléon III à la suite de la IIIème république souhaite que le tout industriel fasse une place digne aux Beaux-Arts, Paris reste le phare et la France aussi. A côté du Palais de l'industrie et de la galerie des machines,on construit le Palais des Beaux-Art. Ce sont aussi les années du Salon. En 1900 on construit le Petit Palais : art français du XIXème siècle. Motif que l'on trouve beaucoup dans les expo universelles : allégories de la république française, avec le Travail et l'Intellectuel. Dans les expo universelles parisiennes, les beaux arts ont une "petite" place, les expo procèdent d'une impulsion politique et le contexte entre leII empire et la III république est assez différent. Entre 1855 et 1867 on a aussi des fêtes impériales et des bals àla cour→diplomatie est involvée, éblouissement par la somptuosité du II empire. Affirmation de la république : 1878, 1889 et 1900→deux bâtiments phare au centre, occupent tout le champ de Mars, Palais du trocadéro. 1889 : république est stabilisée, Paris prétend et célèbre le 100aire de la révolution française. A la différence des fêtes impériales, une grande partie des monarques refuse de venir. Le principe c'est que les pavillons sont éphémères (pas le cas de l'expo de 1937). Expo de 1900 : quintessence de la Belle Epoque, fin du siècle dominateur. Étape dans l'optimisme progressiste ; moment où commencent à se voir des réticences ("pessimisme culturel" pour les allemands). L'expo de 1900 accentue moins le côté machine par rapport aux expo précédentes. Exemples des récompenses : tous sont en compétition pour obtenir une médaille à faire figurer sur l'enseigne.

Le pavillon : une vitrine pour les différentes pays Le pavillon sert pour démontrer le faire valoir rationnel. Apartir de 1867 on invite des exposants à avoir des pavillons d'une échelle plus petite, ce qui suscite une émulation dans la représentation de soi-même. La compétition s'organise sur les locomotives mais aussi sur les pavillons au bord de la Seine qui rivalisent et qui constituent la partie architecturale de la constitution d'une identité nationale. //Albert ROBIDA, reconstitution du vieux Paris.

Qu'en reste-t-il aujourd'hui?

La documentation mais pas les constructions, toutes démolies.

Construction de l'Hôtel du Louvre : premier hôtel pour touristes à Paris, un des hôtels les plus modernes. Autre édifice construit pour durer : le Palais du Trocadéro. 1878. Forme étrange, construit par la III république qui n'avait plus les Tuileries à disposition. Gigantesque salle de concert. Element orientalisante. Autre élément d'aménagement urbain : pont d'Alexandre IIIère ligne de métro : 1900 à l'occasion de l'expo universelle. Ce sont les principales traces des expo...

Conclusion L'expo universelle est une exhibition technologique, se voit un lieu de culte et une foire commerciale ; elle est accompagnée par un Salon des Beaux-Arts, émulation entre industriels et savants = harmonie sociale, prospérité pourtous. Elle est aussi une foire commerciale puisque les principaux acteurs sont les fabricants qui exposent les produits. Rétrospective de la production plastique. C'estaussi un plan d'urbanisme (elle modèle les espaces parisiens) ; vitrine des nations aussi. On y déploie le panorama, c'est important. Différence internationale =/= universelle, celle internationale a une thématique.

CM04 15/

De l'art Nouveau à l'Art déco

On est dans les années qui vont vers la modernité architecturale ; les deux sont très séduisants comme arts. L'architecture du XIXème siècle estmarquée par une certaine systématisation de la part de l'Académie, du moins en France⇒les architectes doivent en effet fréquenter les Beaux-Arts pour avoir la légitimité de construire quoi que ce soit. A la question d'académisme stylistique s'ajoute celle de la transformation sociale célébrée par les expositions universelles. Soit dans le cas de l'art nouveau (= AN) soit dans celui de l'art déco (= AD), il s'agit de deux moments/mouvements marginaux dans l'architecture du XIXème puisque le contexte est celui de l'industrialisation.. ont une importance quantitative faible séduisante quand même. Historicisme + éclectisme = ce n'est pas la même chose, ils entraînent une distinction stylistique et chronologique : ● AN : 1890 - 1905 ● AD : entre les deux guerres

//Hector GUIMARD : celui qui fait le projet et construit les édicules du métro au début du siècle (premier métro : 1900 x expo universelle). L'AN concerne tant l'architecture que l'ornement/décoratif mais il est communément marqué par la RÉINVENTION. L'AN veut rompre avec le vocabulaire classique (au sens de classique/gothique/néo

Les noms : - Modernisme en Catalogne - Jugendstil en Allemagne - Modern en Russie - Sezession à Vienne - Floreale/Liberty en Italie Toutes ces capitales et tous ces pays veulent se distinguer de Paris, et elles/ils le font en adoptant ce nouveau style architectural. A Riga, en Lettonie, voir les immeubles d'Eisenstein (EPI) ; à Barcelona, GAUDI construit la Casa Battlo ; à Glasgow, Charles RENNIE MACKINTOSH construit plusieurs édifices intéressants. Le style nouveau est hostile au pastiche historique et à la fabrication industriellehostilité + méfiance pour la production en série, ils/elles font plutôt éloge à lamain de l'homme et aux merveilles de la Nature. On veut faire une défense ultime des valeurs marginalisées par le progrès et l'industrialisation.

ART DECO 1. Arts déco : 1905 - 1925 La production industrielle s'applique premièrement au mobilier→style de la première guerre mondiale. Mars 1925 : moment marquant grâce à l'expo internationale (qui a pour thème l'Art Déco). Le terme de l'AD est donné dans les années 1960 par les spécialistes, il concerne des objets mineurs, càd ceux des arts appliqués (qui prennent de plus en plus place à partir de la fin du XIXème, quand on voit apparaître la catégorie du décorateur → lequel se substitue au tapissier). On fonde aussi une société des artistes décorateurs, qui mène à la fondation du musée des Arts Décoratifs. Le XIXème c'est le siècle om la production des meubles s'industrialise→celle ci reste bien sûr attachée au GRAND STYLE, càd celui quiest à la mode = style HENRI II (ou Néo-Renaissance)→style surchargé (beaucoup de tapisserie x couvrir les bruits des voitures) et sombre (lumière x les pauvres). En Allemagne, on a une industrialisation tardive mais foudroyante, qui s'accompagne de la puissance de l'urbanisation→l'Allemagne devient une puissance de premier rang MAIS les produits allemands ont une image déplorable sur le marché européen. En 1907 un regroupement d'architectes et d'industriels fondent le AEG qui devient l'acte fondamental pour le design ; c'est un groupe qui gagne en puissance grâce au soutien des hommes politiques). Ils veulent promouvoir le concept d' esthétique industrielle , pour aller vers des formes plus fonctionnelles. C'est un design qui est présenté au Salon du 1910, un vrai SHOCK à cause de la blancheur et de la simplicité. La France essaye donc de disqualifier le goût allemand car c'est un vrai risque ; pour ce faire, la France crée des grands magasins avec les ateliers qui modernisent le mobilier. On veut vraiment susciter une contre offensive pour démontrer d'être capables de produire un nouveau style. Le choix qu'on fait en France : héritage de l'ébénisterie, càd d'un mobilier raffiné.

● Les techniques les plus diffusées sont la marqueterie + le plaquage + LE laque (résine pour imperméabiliser le bois, matériel qui vient dela Chine et du Japon, il faut 22 opérations pour la préparer → $$). ● Les matériaux sont l'ébène, acajou, palissandre, galuchat(cuire de poisson utilisé pour les malles au XVIIIème, revient à la mode dans cette période), amboine (cf EPI loupe d'amboine = bois exotique indonesien) On assiste aussi dans cette période (après la première guerre mondiale) à une nouvelle relation au corps→du pdv des bijoux, on a des formes de style géométrisé (=/= AN). En ce qui concerne les habits, les jupes se raccourcissent et les lignes s'épurent, les tissus sont plus souples. Le bijou phare est la broche et les pendentifs sur platine à motifs géométriques. Du point de vue architectural, on a des volumétries massives, des ornements colorés. Voir la Bibliothèque de Reims : simplification au maximum.

2. Expo internationale du 1925 C'est le triomphe de l'AD ; comme les expo internationales précédentes, c'est à Paris qu'on la fait. 20 pays y participent. La règle : œuvres d'inspiration nouvelle (pas de classicisme admis!!). Si on regarde l'affiche : finesse, une rose en or prend la place des industries fumantes. La thématique : demeure du riche collectionneur, voir les grands salons de réception. Chaque magasin commande son pavillon pour offrir un mobilier qui puisse correspondre à la transformation du goût qui est en cours.

3. L'UAM C'est l'Union des artistes Modernes : ce sont les décorateurs refusés au Salon, ils sont à l'écart de l'AD à cause du développement d'une partie assez polémique. Les plus connues : GRUSS et Sonia DELAUNAY. Ils et elles se retournent vers un matériau nouveau : le métal (qu'on utilise pour construire les chaises et les vases). Onconsidère qu'ils vont détruire l'industrialisme français → on les éloigne par des attaques violents.

CM05 XX/

Le Corbusier : chef de file du modernisme

de Michel-Ange (les deux auraient selon certains un génie plastique global, càd optimal dans tous les domaines). ● Sculpteur ⇒ peintre et sculpteur ; c'est la Maison Cassina qui produit ses meubles de design. ● Tapissier ● Designer ● Conférencier ⇒ art éprouvé de la rhétorique ● Théoricien ⇒ puisqu'il formule les éléments d'une doctrine ● Auteur ● Musicien (dans la mesure où il a un rapport privilégié avec la musique)

b. Une oeuvre en constante évolution : la formation et les voyages Le Corbusier (qui est un pseudonyme) est né près de la frontière avec la Suisse française, à La Chaux de Fonds (montagne) ; la ville est détruite complètement à la fin du 18ème par un incendie → la reconstruction révèle une ville très géométrique et modulaire ⇒ ce qui aura une grande influence sur la perception de la ville sur Le Corbusier même. Le père était constructeur de montres et la mère musicienne. Dans la ville natale, une École d'Art est fondée, son enseignant le plus marquant pour sa formation sera Charles L'EPLATTENIER (passionné par la pédagogie du dessin→son idée : puiser dans la flore pour un renouvellement de l'art)⇒ce qui amène à la création d'un art Nouveau suisse. Les premières réalisations architecturales de Le Corbusier sont des chalets très géométriques, qui apparaissent comme une claire déclinaison du style sapin. En ce qui concerne les influences sur son architecture, outrela formation les voyages aussi ont joué un rôle important : il voyage pendant des années dans tout le monde→ utilité pour la "découverte culturelle et pour le folklore." Il remplit plein de carnets de voyage (architecture antique, de la renaissance et moderne→fort goût pour les arts "dits primitifs") ; il reçoit donc une formation par le dessin, qui est pour sa démarche et pour l'entière architecture du XXème consubstantiel. Du point de vue culturel, il est un très grand lecteur ; sa bibliothèque : 1600 livres. Il passe 15 mois chez Auguste PERRET (qui l'embauche pour travailler) c'est lui qui fait découvrir à Le Corbusier le béton. A Chaux Les Fonds construit une maison pour ses parents, c'est une de ses premières architectures ; on y voit la blancheur + les formes de la Méditerranée. Il refuse les modèles académiques des Beaux-Arts. En 1917 il s'installe à Paris, il connaît Fernand Léger et Ozenfant→ensemble, ils lancent le mouvement du Purisme (le dépassement du Cubisme) et la Revue des Esprits Nouveaux (dans les pages ils essayent de mettre en parallèle le Panthéon et les voitures modernes, des trucs comme ça⇒mêmes fonctions et capacités d'incarner une époque). Ensemble, ils glorifient les industrielles. En 1922 le Salon d'Automne lui commande un projet de ville contemporaine, il déclare vouloir poursuivre l'œuvre d'Haussmann.

En 1923 il construit la maison-atelier pour son ami Ozenfant. La forme du toit s'appelle "shed", ça vient de l'usine (où on avait besoin de beaucoup delumière pour travailler le maximum possible). Cette villa rentre dans les villas puristes pour la blancheur. En 1927 il va en Allemagne et construit une maison double, il théorise à cette occasione les cinq principes de l'architecture moderne : ● pilotis ● toit-terrasse ● plan libre ● fenêtre en bandeau ● façade libre

c. Le début des voyages planétaires 1925 aux USA. A bord d'une croisière pour l'Amérique latine,il rencontre Joséphine BAKER, il en tombe amoureux (elle un peu moins mais bon). 1930mariage. Dès qu'il gagne un peu de notoriété il peut faire un peu plus de projets,qui deviennent de plus en plus complexes mais il continue de construire des habitations ; il s'intéresse avec le temps aux matériaux vernaculaires et aux techniques locales.

d. La recherche de l'autorité Il se met à la recherche de commanditaires audacieux→en 1934 il cherche à rencontrer Mussolini (buuuuuu) mais par contre il déteste Hitler (eh bah). En 1941 il rejoint Vichy, il y reste 18 mois. Après la IIww, il commence à évoluer vers des formes un peu plus libres→ il se dédie au projet de la Cité de Marseille et il est nommé Ministre de la Reconstruction. En 1953 : Notre Dame de Haut (une église). Ilcommence à s'intéresser à des expériences sensorielles nouvelles. Dans ses architectures : tension entre géométrie humaine et nature, ordre et transcendance ; irruption du Baroque dans les formes, qui ont une très grande variété. Le MODULOR c'est son nombre d'or, l'ordre de mesure pour ses constructions, un système de séparation = 1, 83 m. Il meurt en 1965, son oraison funèbre est faite par Malraux.

En 1917 : concours x ?? 1915 : association internationale, le CIAM. Lieu d'échangepour architectes et urbanistes. En 19?? Il écrit la Charte d'Athènes de l'architecture.

CM06 08/
PERRET MANCA
CM

Anatomie d'un édifice : la villa Savoye (Poissy) : Le Corbusier architecte

Villa Savoye : Les heures claires

Pour LC la villa occupe une place centrale dans son activité :au total il en projette 100 mais il en réalise 30 dans 10 pays différents. Ses recherches aboutissent dans des maisons standard, cf Maison Dom-Ino, 1914 ; Maison Citrohan, 1920 ; Immeuble-villas, 1922 ; Pavillon de l'Esprit Nouveau, 1925.

Dans les années 20 et 30 LC et Jeanneret construisent une dizaine de villas, qui contribuent à en établir une réputation internationale. Puis, ils ont plusieurs projets pour développer une langue d'architecture internationale.

Quelles contraintes? Liées au site : réglementaires, financières→LC a beaucoup moins de contraintes par rapport aux autres villas. 7 hectares de territoire, la ville domine les méandres de la Seine. Le terrain est protégé de la route par des arbres. La contrainte vient non pas du site mais liées au fait que les Savoye ont un budget limité...

L'édifice Après la commande, on a une série d'archives qui servent pourdocumenter l'histoire des édifices. Ils peuvent être des correspondances, des devis, des esquisses, des plans, des perspectives et axonométries, des photos et des films. Les esquisses : début de quelque chose de plus abouti.. suivent souvent la perspective pour donner la vision de l'édifice à une distance donnée.

Histoire de l'édification - Automne 1928 : Travail de conception commence ; projet trèssoigné, maison sur trois étages. Le travail est soumis à beaucoup d'aller-retour.. Savoye disent que le coût total est trop élevé.. alors fait une estimationdu coût→plusieurs versions - Avril 1929 : version définitive et démarrage du chantier. Le coût du chantier baisse, le chantier peut démarrer. - Décembre 1929 : achèvement du gros œuvre

  • 1930-1931 : second œuvre et aménagement intérieur
  • Printemps 1931 : la maison est habitée

La structure de la ville Savoye : on pose des poteaux-poutres et on pose ensuite le plancher entre les différents poteaux.. n'est pas une construction en béton du coup, pas de remplissage de briques ou de plâtres. L'objet est donc construit : la villa est dans un environnement de nature, elle se présente comme une boîte carrée, laisse apercevoir un espace interne incompréhensible et surmontée de cylindres incomplets.. est d'ailleurs posée sur des mines pilotis. La fenêtre qui fait le tour prend le nom de fenêtre bandeau. Entrée : pour entrer il faut faire tout le tour de la villa, la porte se trouve du côté opposé par rapport à la voie qui nous ramène à la structure. La villa exploite les cinq points de l'architecture nouvelle (à savoir pilotis, fenêtre-bandeau, plan libre, façade libre, toit-terrasse).

Plan libre Quand on a des murs porteurs on doit mettre les pierres les unes au-dessus des autres dans le même ordre. Alors qu'avec le plan libre, on peut décaler les murs comme l'on veut. Les pilotis permettent d'avoir des étages très différents ; les plans définitifs représentent au total 440m2, dont 190 au sol. Sur ces trois niveaux on retrouve la hiérarchisation verticale des espaces, typique de LC. Au rdc : pièces de service, petites pièces, et un garage important (valorisé) et la promenade architecturale (qui se termine dans le solarium en haut→objectif : donner une vision dynamique sur les différents volumes de la villa). Là où on vit, c'est au premier étage. Il retranscrit aussi la hiérarchisation de déambulation typique des édifices du 18ème : un escalier pour la "promenade des maîtres" et l'autre pour les domestiques.

Rez de chaussé On arrive en voiture, on s'engage dans l'allée sous la maisonet on arrive à l'entrée principale. L'importance de la voiture, qui, une fois déchargé les passagers sous le toit, continue vers le garage (emplacement pour 3 voitures). 1922: année dans laquelle les femmes peuvent obtenir le permis de conduire, madame Savoye en 1924. Dispositif d'accès : porte métallique percée dans une parois vitrée (permet d'éclairer le hall). Quand on rentre dans le hall, on s'engage dans une rampe, qui débouche au premier étage en forme de coude. Petit escalier en colimaçon : contraste de volumes.

contre été vite désertée : quand il pleuvait, il y avait de l'eau partout.. villa était par ailleurs difficile à entretenir, éloignée de tout.

Appreciation Villa intensément publiée, photographiée (à partir de 1932, exposée à l'expo du MoMa sous la forme de maquettes). Beaucoup de gens voient dans la villa Savoye l'équivalent du Parthénon pour le XXème, ou encore la Villa Rotonda de Palladio. Il y a peu de monographies ; Tim BENTON y travaille beaucoup par contre, surtout sur la genèse et sur les différentes versions des villas puristes. Fortune critique : maquette lego en 2014, très difficile à mettre au point, appel aux designers les plus experts (pièces lego spéciales). Elle a été abandonnée, vandalisée, sauvée par Malraux, aujourd'hui classée comme monument historique et inscrite sur la liste du patrimoine mondial. C'est la dernière des villas blanches puristes. Problèmes de restauration non faciles à résoudre. Elle est devenue un musée.

CM08 22/

Le logement social Après deux cours monographiques, aujourd'hui on parle d'unprogramme→un type d'édifice (un building type) ; cette approche est caractéristique du manuel. Logement social : forme moderne de l'habitat. Les éléments constitutifs de l'habitat sont l'antithèse du monument ; le logement est une catégorie de l'habitation (immeuble, villa, logement social, cité jardin). Ce qu'on doit retenir : évolution de l'immeuble à Paris. Pas bcp de courts ouvertes sur la rue à Paris, ça ne s'est pas imposé. Architectes de l'histoire de Paris : immeubles divisés en 3 (rdc, entresol, étages). La réglementation parisienne oblige à être en retrait. L'ascenseur est un équipement qu'on trouve dans tous les immeubles. Ce qui relève de l'habitation : architecture domestique, onétudie beaucoup l'histoire de l'organisation du logement, qui s'inscrit dans un moment del'histoire culturelle/des mentalités. En France : Monique ELEB (comment on passe du 18ème au 19ème par l'organisation de l'intérieur). On s'intéresse à l'espacedu "chez soi". Quand on parle de logement : on sous-entend une approche économique et sociale, ce qui nous occupe aujourd'hui. les modernes ont cherché des solutions pour abaisser les coûts du ls, pour l'accès au confort → logement en tant que terme renvoie à des préoccupations sociales. A la différence de l'architecture monumentale. Difficulté pour le logement social de s'affirmer en tant qu'architecture, on le perçoit comme aux antipodes de ce qu'on valorise → répétitif, anonyme, pas d'ambitions esthétiques, etc.. signé de toute façon. En France, ils font objet de savoir architectural x distribution des richesses. Logement social ne veut pas dire logement pour les plus pauvres, souvent à la pointe de la recherche. Le ls renvoie au logement aidé par l'état, il échappe à la promotion

immobilière privée. Selon les périodes, on accentue l'aideà la personne (APL) ou l'aide à la pierre (on aide les gens qui construisent x baisser les coûts).

Avant la première guerre mondiale histoire liée à la Révolution industrielle et aux besoins des masses d'ouvriers qu'il faut loger. Avant la première gm, l'état n'intervient pas. Les initiatives pour mieux se loger : viennent des industriels (logements patronaux) ou des philanthropes. Expérience la plus fameuse du logement industriel : la familisètre de GUISE, 1862-1884. Godin invente un système de réchauffement ; personnage tout à fait étonnant,ouvrier au départ, il garde le souvenir des terribles conditions de vie des salariés, ilréfléchit à comment mieux loger le personnel de l'usine. Il s'inspire d'un phalanstère qui relève du socialisme utopique (face à la violence de la révolution industrielle)→ils imaginent une ville pour la vie en société, domaine agricole pour 1600 personnes. Godin nomme sa cité Familistère (industriel, dans les faubourgs d'une ville).Il l'appelle aussi "le palais social". Cette aventure a duré très longtemps, il se souciait de ce queses ouvriers pouvaient se loger pour longtemps, il fait un truc avant-gardiste. 1968 : grande campagne de restauration, aujourd'hui c'est un musée visitable. Idée d'un industriel qui loge ses ouvriers : quelques autresexpériences, pensée un peu intéressée souvent : un ouvrier bien logé et pas trop loin de l'usine travaille plus efficacement. Autres expériences de la part des philanthropes. Deux principales fondations : Rothschild et Mme Lebaudy (industrie sucrière). La famille Rothsld organise un concours d'architecture x condenser les réflexions d'unegénération d'architectes→ HBM rue de Prague, Paris 12ème, 1980→rôle de laboratoire, on abandonne le principe d'immeuble isolé, cour ouverte x lutte contre la tuberculose. On veut offrir un confort spécial, avec des équipements et une crèche.

Les principales étapes de l'intervention de l'état 1906 : première grande enquête sur les conditions de logement révèle que les français de la Belle époque vivent dans des taudis. Ce mouvement d'idée du danger que représente l'habitat insalubre amène à une première législation : 1912 loi Bonnevay crée les offices publics d'HBM et en 1928 loi Loucheur décide la construction de 260 000 logements aidés.

Le logement entre les deux guerres connaît trois formes principales ● lotissements→souvent défectueux, on migre vers la banlieue parisienne. On pousse les grands propriétaires à diviser les terrains en lots ("allotir"). ● hbm : construites sur les fortifications de 1840 (Adolphe Tiers), ce qui permet aussi l'édification du périphérique ; autour des fortifications : zone non-aedificandi. Ceinture rose de Paris : différente par rapport au Paris de Haussmann, on joue avec l'aération, on le fait d'avoir des espaces aux pieds des appartements. Brique : le moins cher des matériaux durables. ● cités jardin : à l'extérieur de Paris, pas de place en centre ville. Ça désigne un ensemble de l sociaux individuels ou collectifs avec des jardins. =/= d'un simple

architecturales→en particulier, l'architecture victorienne, qui marque beaucoup les 13 colonies. Ce qui est déterminé par les matériaux qu'on trouve sur place : bois, briques. La reproduction à l'identique du modèle anglais est impossible, conditions climatiques et autres très différentes aux USA.

1. L'architecture coloniale Double modèle pour cela : ● anglais : la couronne britannique vise une appropriation politique du territoire (ex : Palais du Gouverneur). Cette influence éruopéenne est sensible aussi dans les lieux de culte ● espagnol : on veut cultiver des terres pour la couronne d'espagne, ils introduisent des bâtiments en quadrangle, surtout sur la côté ouest (S. Francisco, Santa Barbara, San Diego, etc...). Cf. Maison coloniale Massachusetts, 1683 aussi maison de planteur qui a inspiré le domaine de Tara du film Autant en emporte le vent, 1863. Mission jésuite San Luis Rey, Californie : sur le modèle des églises baroques du Mexique, on construit des bâtiments en Californie. On l'appelle spanish colonial , style hispanique → évolutions : pueblo style. En 1776 : l'indépendance américaine. Les 13 colonies adoptent leur constitution et rompent sur le plan politique avec la couronne britanniqueé de Paris en 1783, à Paris car Franklin ne veut pas aller en UK pour signer le traité, pour lui c'est la honte :()

2. Jefferson, président architecte Il séjourne à plusieurs reprises en Europe, l'un des fers de lance dans la définition d'une architecture qui s'éloigne des canons de la couronne britannique. Il connaît l'architecture classique mais aussi celle de la Renaissance italienne, surtout celle de Palladio, il promeut une architecture qu'il adopte pour les bâtiments fédéraux : vocabulaire classique + référence à l'architecture de la Renaissance. Il contribue au plan de l'une des premières universités américaines, celle de Charlottesville → on veut former des élites éclairées qui puissent échapper au poids de la religion dans l'enseignement. Celle ci possède un dôme qui s'inspire du panthéon de Rome, mélange de briques rouges et de bois ou d'éléments peints en blanc. Lui il déteste l'architecture de Williamsburg, c'était le symbole de la puissance britannique. → Le néo-classicisme fédéral remplace le style anglais. Le Néoclassicisme est prédominant à Washington, bâtiment modifié à plusieurs reprises, c'est le bâtiment emblématique de la politique américaine. Aucun bâtiment nedevait passer le sommet du Capitole ;

3. L'architecture de la révolution industrielle ● Peuplement de l'Ouest ● Arrivée de très nombreux immigrants dans les villes ● développement d'une industrie moderne

● reconstruction après la guerre de Sécession (Civil War, 1861-1865), celle qui oppose les états abolitionnistes et ceux qui voulaient garder l'esclavage, guerre la plus meurtrière des Etats Unis. ⇒ énorme demande de bâtiments. Maison victorienne : trois niveaux, tour ronde ou octogonale, un poche pour l'entrée dans la maison et des éléments chromatiques. Éléments typiques comme des textures différentes. Il y en a beaucoup à San Francisco. Invention cruciale de l'ascenseur et progrès de la métallurgie.

4. Beaux-Arts architecture //Grand Central NY. Les architectes obtiennent une reconnaissance, quelques écoles d'architecture se créent mais le prestige de l'école des Beaux Arts dans tout le monde occidental reste considérable. Plus de 400 architectes américains avant 1914 ont été formés aux BA. Leur retour aux USA revient au motif et aux caractéristiques de l'architecture grecque et romaine mais à une échelle dédoublée. Compositions symétriques. Irruption monumentale des Beaux-Arts → éclectisme, demeures somptueuses, génération de magnats qui sont les héros de cette période qui est aussi appelée le Gilded Age → mansion de la famille Vanderbilt à Newport, 1895.

5. Frank Lloyd Wright ● Architecte majeur ● Originaire du Wisconsin ● 400 édifices ● Agence à Chicago ● Style Prairie Il créa une pensée sur l'archi par laquelle il faut obligatoirement se situer si on veut faire de l'architecture. première agence à Chicago, on en parle comme du style prairie ou aussi comme Architecte organique ; il revendique une indépendance par rapport au style EU et aux réminiscences des différentes architectures→style personnel inspiré des formes géométriques. Il varie l'utilisation des matériaux, il cherche des matériaux locaux, il varie aussi les textures et les couleurs. Il veut concevoir les maisons en fonction du site dans lesquelles il faudra les construire, il joue avec la végétation. L'architecture est le thème sous-jacent de son travail. Maison de l'école de la Prairie, 1895-1910 : il veut définir unhabitat familial. Horizontalité ; maison prolongée vers l'extérieur ; plan centré ; fluidité de l'espace ; organisé autour une cheminée (réminiscence des maisons coloniales, c'est le pivot constructif et symbolique) ; entrée modeste ; faible hauteur : bandeaux de fenêtres (vitraux). Il s'inspire des prairies, il brûle les limites entre l'espace interne et externe de la maison. //Frank ..., Robie House (Chicago, 1906-1909). Robie House : plan du rez-de chaussée : univers qui s'organise autour de la cheminée. Esthétique différente, utilisation non pas de verres translucides mais de vitraux, déclinaison sur les différents éléments de la maison de ces formes géométriques. Un des éléments caractéristiques : autour de la cheminée : inglenook →fait de pouvoir s'asseoir

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CM Architecture du XXème siècle (Le Corbusier, Perret, gratte-ciel, etc)

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ARCHITECTURE DU XX SIÈCLE
CM01 25/01
A la recherche de la modernité (1889-1940)
Christine MENGIN
L'histoire de l'architecture peut s 'aborder par celui qui a fait l'architecture (dès la
Renaissance : idée du génie), c'est-à-dire celui qui la conçoit
(architecte/ingénieur/administration/etc…) ; mais aussi par l'édifice (qualités formelles,
aspects constructifs, fonction, histoire du projet) ou encore par l'échelle urbaine.
L'histoire de l'architecture s'intéresse à ce qui est :
en amont : la commande, les contraintes
en aval : la fortune critique, l'influence dans l'imaginaire collectif, la
patrimonialisation.
On peut parler de l'architecture construite et des projets architecturaux ; on peut
travailler sur l'échelle de la ville, sur la place du bâtiment ; sur l'intérieur et l'extérieur,
sur le décor.
On verra comment les architectes ont répondu à la modification des conditions de vie
moderne et au cadre historique (plus que la peinture en vrai!), les bâtiments sont
toujours caractérisés par la dimension historique ; on va au-delà des aspects plastiques.
Période qui nous intéresse : premier XXème siècle, dominé par deux éléments :
École des Beaux-Arts qui structure la formation des architectes jusqu'en 1968.
LE CORBUSIER qui incarne la figure du génie et l'avant-garde architecturale.
Bibliographie :
- LOUPIAC Claude et MENGIN Christine, L'architecture moderne en France, tome 1
- COHEN Jean-Louis, Architecture du 20ème siècle en France, Modernité et
continuité
- CHALET-BAILHACHE Isabelle, Paris et ses expositions universelles : architectures
1855-1937
Auguste Perret :
- ABRAHAM Joseph, Auguste Perret, 2010
Le Corbusier
- MOREL-JOURNEL Guillemette, Le Corbusier : construire la vie moderne, 2015
Lectures possibles de la Tour Eiffel
1849 : expo universelle + construction de la Tour Eiffel mais on part un peu avant cette
date. On arrive en 1940.
Lecture formelle, fonctionnelle, technologique, paternité, calculs, scientifique, militaire,
records, urbaine, publicitaire, polémique, iconographique, patriotique, imitations,
patrimoniale, touristique, cinématographique, etc…