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Politique internationale

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Politique Internationale (H5EI11)

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Année académique : 2018/2019
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Université Sorbonne Nouvelle

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Politique internationale - Lectures chaque jour Icampus Examen intermédiaire 25 octobre, examen de fin 13 décembre 20/09/18 I. Qu’est-ce que la politique internationale ? Les différentes approches : - Européen  Sociologique (Raymond Aron analyse le sens de la conduite diplomatique. Important d’étudier les individus comme acteurs de la politique internationale) - Américain  Théorique (Kenneth Waltz, l’analyse du système et des États constituent 2 niveaux différents d’analyse. Il faut étudier les États en tant qu’acteurs) A. Le contexte historique En Europe le besoin d’étudier les relations internationales avec des instruments spécifiques, apparu au lendemain de la première guerre mondiale : Les RI ont constitué en un domaine autonome de recherche sous l’effet de 3 facteurs : - La réflexion sur les causes de la guerre et les conditions d’établissement d’une paix durable ont polarisé la discipline - La discipline des RI remplace l’analyse des évènements de l’histoire diplomatique par une vision plus sociologique - Les refus des US de tenir le rôle qui leur incombait à la suite de leur intervention déterminante de 1917 Approche théorique des RI est le réalisme. Cette approche comprend la nature humaine. Se base sur un intérêt égoïste propre à chaque nation. Conceptualiser les RI : - Le pouvoir : le contrôle de l’homme sur son esprit et sur les actions des autres. Influence sur l’esprit des autres. Relations de contrôle entre une autorité publique et les Hommes - L’intérêt : il devait servir de ligne de conduite dans les rapports mutuels entre États. But principal de l’État. Principal justificatif des RI. - La guerre : instrument politique. Le but n’est pas la destruction de l’ennemi mais « la soumission de l’adversaire a sa volonté politique » (Clausewitz) Quelles sont les grandes questions de la po inter ? Les RI s’organisent sur le partage des territoires, la lutte planétaire entre le libéralisme et le communisme - L’antagonisme Est-Ouest : conflit entre le libéralisme et le communisme dresse l’un contre l’autre les États-Unis et l’Union Soviétique - Une métamorphose de la puissance : le passage d’une bipolarité à une formule triangulaire et à une tendance multipolaire - L’explosion des interdépendances : multiplication des échanges, la globalisation, tendant à faire de la terre un seul marché. - L’hégémonie des États-Unis Tendance bipolaire triangulaire  multipolaire  hégémonie B. Théories des RI Le réalisme : - L’équilibre de pouvoir comme instrument de régulation des désordres internationaux - Le principal critère du réalisme est le concept d’un intérêt défini en termes de puissance - Le réalisme politique considère une bonne politique étrangère, à celle que minimise les risques et maximise les bénéfices  tensions entre exigences politiques et lois morales Le néo-réalisme (Kenneth Waltz) : - L’existence des nombreux motifs pour la remise en cause du réalisme, depuis les années 60 - Waltz, Theory of International Politics  « les États sont les unités dont les interactions forment la structure des systèmes internationaux ». Il considère que « de la même manière que les économistes définissent le marché en termes d’entreprises, il définit les structures des RI en termes d’États » - Le néo-réalisme de Waltz se situe dans le prolongement direct du réalisme puisqu’il postule la primauté de l’État - L’État doit faire « une balance des bénéfices et de coûts de l’usage de la force » Le réalisme libéral : L’analyse réaliste et néoréaliste a pour points communs l’idée d’une anarchie internationale permanente. Le réalisme libéral ne rejette pas totalement ce paradigme de l’état de nature, ce qui lui interdirait de prétendre au qualificatif de réaliste Les États ne sont pas condamnés à vivre perpétuellement « à l’ombre de la guerre ». Si celleci ne peut pas être définiment exclue, le cours habituel La théorie des régimes : - Par régimes, Krasner définissait les mécanismes d’autorégulation venant de réduire ????? L’économie politique des RI - Analyse de l’influence du pouvoir politique et des mécanismes économiques sur la stabilité de l’ordre international - Une évolution qui résulte d’un double mouvement affectant aussi bien l’organisation des marchés que les transformations de l’autorité politique A partir de 2000, certaines organisations de la société civile avaient une liberté mais encore avec un contrôle étatique. La crise de 2011 a commencé par une manifestation  pas de relation hégémonique. Le gouvernement syrien a pour stratégie de diviser le mouvement avec des concessions économiques et de militariser la répression. Le contexte était le Arab Spring  changement dans un système libérale. Après 2013  groupes violents entre politiques et militaires. Il y avait des conflits même à l’intérieur des groupes. Différents acteurs : - Les pro-Assad - Les rebelles - Les islamistes - Les Kurdes Les forces locales : - Forces armées syriennes - Armée syrienne libre  contexte printemps arabe. Ils étaient présent dans la militarisation (2012) - Forces démocratiques syriennes - Front islamiste Les forces régionales : - Front al Nosra  mouvements armés 2013 avec Al Qaida en Irak - Daesh - Hezbollah - Gardiens de la révolution III. Une guerre exportée depuis 2012 A. Pourquoi la crise est devenue internationale ? - Les E-U (alliés avec l’UE) sont opposés à la Russie (alliés avec Iran et Chine) sur les règles d’un ordre international surtout sur la nécessité de renverser les régimes autoritaires L’Iran (Syrie et Russie) et L’Arabie Saoudite (E-U) cherchaient le leadership régional La question des refuges dans des pays comme la Jordanie, le Liban La Turquie et Iraq L’implantation des partis politiques étrangers en Syrie. Le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) s’est allié avec Damas pendant que la Turquie a renforcé le Gouvernement Régional Kurde  ??? B. Les effets de l’intervention internationale  - Le transfert d’argent étranger qui a contribué à la radicalisation de l’insurrection. Par ex, le PKK et Daesh avance leurs agendas avec l’appui de l’Iran et le Hezbollah du Liban Déstabilisation régionale. La crise a eu des impacts négatifs dans la sécurité du Liban, la guerre civile en Iraq et a augmenté les divisions en Turquie. C. Les désordres internationaux  - Les E-U et l’UE contre le régime Syrien : interventions diplomatiques (2011-2013)  intervention militaire (2014- 2017 avec l’UE). Les E-U sont intervenus en 2014 en envoyant des forces spéciales et donner un support militaire aux PKK. En 2017  frappes américaines (Trump) après l’utilisation de gaz chimique. Selon Trump, c’était pour combatte le terrorisme et assurer la sécurité d’Israël. Autres frappes en coalition avec la France et la GB sans appui des Nations Unis. - La Russie : la non-intervention au gouvernement syrien  le blocage des réslutions de l’ONU, elle a réorganisé les forces sur le terrain et cherchait des négociations. En 2011, la Russie défendait la non intervention dans le Gouv syrien. La Russie a même refusé un contrat lié aux armes qui provenait de l’Arabie Saoudite. La Russie a aussi eu un rôle dans le blocage des résolutions des Nations Unis, elle a envoyé des armes au sol en Syrie et chercher des négos sur les armes chimiques. - La rivalité régionale : Marginalisation des Sunnites en Iraq : les interventions américaines en en Iraq ont marginalisé les Sunnites au profit des Shiites et des Kurdes. - La rivalité Arabie Saoudite et l’Iran Relation entre Iran et Syrie  renforcement avec l’envoi de Hezbollah et contre le régime Saddam Hussein en Irak. La Syrie a créé une alliance shiites pour pouvoir renforcer Hezbollah au niveau local Iran + Russie + Syrie contre Arabie Saoudite + États-Unis+ Pays du Golfe Hezbollah shiite + groupes islamistes extrémistes contre Forces rebelles + groupes d’insurrection (Pays du Golfe) Les relations Turques avec la Syrie : En 2003, la Turquie s’est préoccupée pour l’unification des enclaves Kurdes dans le nord de la Syrie. Après un refus des E-U d’arrêter le financement au groupe, la Turquie est intervenue militairement. Intervention de l’Arabie Saoudite : Avec l’Arabie Saoudite qui cherchait l’appui des rebelles (groupes salafistes Jaich Al-Islam) et l’Iran en faveur du régime de Bachar, la polarisation de la politique a augmenté - Division Suni/ Shiite explicite dans des pays en Irak, Yemen et Liban - Participation des ISIL et Hezbollah - Militants de la Syrie (Alaouites et Chrétiens) D. Quelles négociations  - Leadership américaine faible après leur intervention en Irak La cour Pénale I. L’histoire de la Cour Pénale internationale La Cour pénale internationale est une juridiction permanente chargée de juger les auteurs des crimes internationaux les plus graves, notamment les auteurs de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre. Cette cour pénale, régie par le Statut de Rome, a été créée en 1998 dans le but de mettre fin à l'impunité des auteurs de ces crimes qui touchent l'ensemble de la communauté internationale. La CPI est une organisation internationale indépendante, qui n'appartient pas au système des Nations Unies. Son siège se trouve à La Haye, aux Pays Bas mais les procès peuvent se dérouler en tous lieux. Jusqu’alors, des tribunaux avaient été créés au coup par coup, dans le cadre de conflits particuliers. Les tribunaux de Nuremberg et de Tokyo ont les premiers répondus à cette exigence de justice, en jugeant les grands criminels de guerre de la seconde guerre mondiale.  Dans les années 1990, les crimes perpétrés en ex-Yougoslavie et au Rwanda ont conduit à la mise en place de nouvelles juridictions indépendantes dans le cadre des Nations unies : les tribunaux pénaux internationaux. Ces événements ont contribué à faire réapparaître l’idée d’une justice pénale internationale et la nécessité de créer une juridiction indépendante et permanente. Le 17 juillet 1998, le statut de la Cour pénale internationale est adopté à l'issue d'une conférence organisée par les Nations unies à Rome. Les 60 ratifications, nécessaires à la mise en place de la CPI, sont obtenues à peine quatre ans plus tard, le 11 avril 2002. La cour entre en fonction le 1er juillet 2002, conformément à l'article 126 du statut de Rome. Elle ne juge pas les États, ce qui est du ressort de la Cour internationale de justice.  La CPI joue aussi un rôle préventif et dissuasif : elle est chargée de promouvoir le droit international et les droits de l'homme. Elle a été conçue pour compléter les systèmes judiciaires nationaux. Ainsi, elle ne peut exercer sa compétence que lorsque les juridictions nationales n’ont pas la volonté ou la compétence pour juger de tels crimes.  Principe de droit inter public : engagement pris par les États d’accepter un tribunal international. Pourquoi un État accepterait de renvoyer ses ressortissants devant une juridiction qu’il ne contrôle pas, pour des crimes qui parfois n’existent même pas dans son pays. II. Compétences de la Cour Pénale  Elle a vocation à compléter et non à remplacer les systèmes pénaux nationaux  la CPI n’engage de poursuite que lorsque les états n’ont pas ou sont dans l’incapacité de le faire. La compétence de la CPI est limitée définit autour de 4 crimes : - Génocide - Esclavage, meurtres, déportations, viols - Crimes de guerre  utiliser des enfants soldats, torturer - Crimes d’agression  l’emploi par un État de sa force armée vs un autre État La CPI peut exercer sa compétence dans ces crimes à partir de juillet 2002. La CPI est composée d’un procureur, d’un 1er tribunal et d’une Cour d’Appel. La cour du procureur va déterminer dans quelles mesures il y aura des éléments de preuves suffisantes (qui laissent à penser qu’il y a pu avoir crime) pour saisir la CPI. Le procureur doit rechercher si les dossiers sont assez sérieux et graves. Ensuite il demande à la Cour de l’autoriser à enquêter sur ce potentiel crime  le proc à le droit d’utiliser les différents moyens mis à sa dispo pour enquêter. Les juges examinent tous les éléments de preuve et rendent leur verdict (max 30ans ou à perpétuité dans cas exceptionnels). La CPI peut confirmer, modifier le jugement constaté et c’est définitif a moins qu’elle décide de renvoyer l’affaire en Cour d’instance. La Cour a aussi un « fond » pour les victimes  réparation des dommages subis. 26 affaires ont été présentées devant les tribunaux et 32 mandats d’arrêts ont été délivrés, 4 condamnations. Cour qui fait face à des critiques : - Cour pour l’Afrique  19 des 20 cas étaient à propos du continent africain => crise entre le CPI et l’Afrique. Les états africains constituent un tiers des signataires du traité de Rome. Certains pays africains ont demandé l’ouverture des enquêtes (enquêtes en cours). - La Palestine a fait objet de difficultés car statut d’État au sein des NU non reconnu. Les actions de la Palestine sont donc contestées. - L’Afghanistan a fait l’objet des examens préliminaires d’allégations des crimes de guerre. Depuis 2017, le proc demande l’ouverture d’une enquête formelle ce qui a donné lieu à un examen préliminaire. Les Usa ont menacé d’interdire aux juges et au proc de la CPI l’entrée sur le territoire des US. L’avenir de la CPI dépend du système des relations internationales dans lequel elle opère. Clinton a décidé de ne pas signer la CPI qui a une notoriété controversée à cause de la guerre, des charges qu’ils ont reçu à cause des crimes contre l’humanité. Obama a reconnu la CPI mais Trump à décider que les Usa quittent la CPI  protectionnisme.  -  elle vise la participation/ l’action plutôt que l’adhésion (modifier les pensées d’une pop mais aussi son comportement) Exemples :  -  guerres psychologiques (propagande visant un ennemi : propagande d’agitation, Jacques ELLUL  -  endoctrinement en faveur d’un parti, d’un leader, d’une grande idée  -  propagande d’un mode de vie par l’éducation, la presse, le cinéma (propagande d’intégration, propagande sociologique)  -  « diplomatie culturelle » : diffusion de valeurs et d’un mode de vie à l’étranger  -   public relations : placement de produits dans des films, des séries Il y a, dans les films hollywoodiens, un schéma qui peut se prêter à une utilisation propagandiste :  -   situation harmonieuse, heureuse  -   force extérieure maléfique qui menace la situation initiale par des moyens abominables  -   tentatives héroïques pour défendre la situation initiale ou  -   situation harmonieuse, heureuse  -   force maléfique qui réussit à rompre la situation malgré les tentatives du héros  -   le héros finit par rendre justice : ses souffrances passées lui confèrent une légitimité pour rendre justice ➔ vision manichéenne propice à une forme d’endoctrinement Rappels historiques : sept 1939 : invasion de la Pologne et début des hostilités en Europe juin 1940 : armistice et occupation de la France aout 1940 : Foreign Correspondent nov 1940 : réélection de FDR (3ème mandat présidentiel) mars 1941 : passage de la loi lend lease ➔ aides et échanges commerciales avec les alliés juin-déc 1941: invasion de l’URSS par l’Allemagne nazie ➔ l’URSS rejoint les alliés déc 1941 : attaque japonaise sur Pearl Harbor ➔ entrée des Américains dans la guerre Foreign Correspondent : tourné pendant la course à la présidence en aout 1940, FDR promet de ne pas entrer en guerre (il veut aider les alliés mais l’opinion est réticente) ➔ film pour justifier l’entrée en guerre auprès de l’opinion Film réalisé par un anglais (HITCHCOCK) mais très intégré dans le système hollywoodien Image montrée des Etats-Unis au début du film : à travers le directeur du journal et Johnny Johns : ils ne comprennent pas la situation, naïf, de bonne volonté, innocent, situation idyllique, ils veulent la paix dans le monde ➔ ce n’est pas la réalité, la situation était comprise Comment est traité le méchant dans le film ? Façon d’agir dans l’ombre, longues ombres protées pour créer une ambiance mystérieuse ➔ atmosphère ténébreuse pour créer du suspense ➔ image de l’ennemi qui agit dans les ténèbres, par des moyens secrets et qui fait des mauvais coups à tout le monde (en 1940 donc avant même le début de la guerre pour les USA) A la fin du film, le héros veut rentrer en Amérique, son avion est abattu par les Allemands, il est secouru par un bateau américain. Le capitaine de ce bateau ne veut pas qu’il raconte son histoire aux médias car les USA sont sensés rester neutres. Mais il livre son histoire au patron du journal. Il donne son rapport depuis Londres sous les bombardements ➔ demande aux Américains de rejoindre la guerre par patriotisme (musique + image de l’aigle) ➔ propagande Conclusion du film : -  caricature de l’Amérique innocente, de bonne volonté et naïve à travers le héros -  caricature de l’ennemi : sournois, furtif, de mauvaise fois, traitre -  idée que l’Amérique représente le seul espoir pour sauver la démocratie - idée que l’opinion publique, surtout l’Etat américain, doit être alertée et doit se préparer pour la guerre. Histoire autour du film :adapté d’un récit autobiographique écrit en 1935, Personal History de Vincent SHEEHAN. Premier scénario qui va être censuré (histoire d’un étudiant avec des idéaux socialistes qui va en Europe, devient journaliste et découvre la menace fasciste, le franquisme, les nazis, il se marie avec une juive et retourne aux USA pour dire que la démocratie américaine est beaucoup mieux que ce qui se passe en Europe) Le chef de la censure à Hollywood est isolationniste et antisémite mais c’est surtout par rapport aux intérêts commerciaux : le courant de pensée à Hollywood à la fin des 30’s était conservateur et ce film serait un danger à la politique commerciale. Puis autre scénario de Hitchcock avec Foreign Corespondent : les films sont en partie financés par l’étranger donc il ne faut pas que les films soient censurés dans les pays où on exporte les films. Au fur et à mesure que ces pays rentrent dans la guerre, on censure toutes les importations de films américains mais les options commerciales s’ouvrent en GB et dans ce pays, forte demande de films antifascistes, donc on va produire ce genre de film.

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- Icampus
- Examen intermédiaire 25 octobre, examen de fin 13 décembre
20/09/18
I. Qu’est-ce que la politique internationale ?
Les différentes approches :
- Européen Sociologique (Raymond Aron analyse le sens de la conduite
diplomatique. Important d’étudier les individus comme acteurs de la politique
internationale)
- Américain Théorique (Kenneth Waltz, l’analyse du système et des États constituent
2 niveaux différents d’analyse. Il faut étudier les États en tant qu’acteurs)
A. Le contexte historique
En Europe le besoin d’étudier les relations internationales avec des instruments spécifiques,
apparu au lendemain de la première guerre mondiale :
Les RI ont constitué en un domaine autonome de recherche sous l’effet de 3 facteurs :
- La réflexion sur les causes de la guerre et les conditions d’établissement d’une paix
durable ont polarisé la discipline
- La discipline des RI remplace l’analyse des évènements de l’histoire diplomatique par
une vision plus sociologique
- Les refus des US de tenir le rôle qui leur incombait à la suite de leur intervention
déterminante de 1917
Approche théorique des RI est le réalisme. Cette approche comprend la nature humaine. Se
base sur un intérêt égoïste propre à chaque nation.
Conceptualiser les RI :
- Le pouvoir : le contrôle de l’homme sur son esprit et sur les actions des autres.
Influence sur l’esprit des autres. Relations de contrôle entre une autorité publique et
les Hommes
- L’intérêt : il devait servir de ligne de conduite dans les rapports mutuels entre États.
But principal de l’État. Principal justificatif des RI.
- La guerre : instrument politique. Le but n’est pas la destruction de l’ennemi mais « la
soumission de l’adversaire a sa volonté politique » (Clausewitz)
Quelles sont les grandes questions de la po inter ?
Les RI s’organisent sur le partage des territoires, la lutte planétaire entre le libéralisme et le
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