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Cours 9 images mentale - Isabelle blanchette
Psychologie cognitive I (PSY1002)
Université du Québec à Trois-Rivières
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Commentaires
- super bien fait ! merci bcp
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PSY4001Aperçu du texte
Images mentales
Représentation mentale non-langagière ● Visuelle, olfactive, auditive, tactile, gustative ● Sensori-motrice (kinesthésiques): Je sais où est mon bras même si je le vois pas ● Quand on pense à un fruit qu’on croque: On peut penser à une pomme,au goût de la pomme, au bruit quand on croque, au mouvement de notre mâchoire (sensori-motrice) ● 2/3 des images mentales rapportées sont visuelles (Kosslyn et al. 1990)
Types de représentations: ● Représentation propositionnelle: ○ Représentation abstraite, sous forme verbale (en utilisantle langage), amodale ○ Les images mentales peuvent être formées momentanément à partir des représentations propositionnelles.
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● Représentation analogue: ○ Représentation qui préserve la structure et les caractéristiques physiques des objets réels (c.-à-d. près de la perception, des sens);imagerie = perception? ○ Les processus impliqués dans l’encodage, la rétention et la récupération des représentations analogues sont les mêmes que ceux impliqués dans la perception ○ Pas une traduction en mots, c’est une représentation tel quel.
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Rotation mentale ● Shepard et Metzler (1971)
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● Il faut vraiment le faire tourner dans notre tête, représentation mentale
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○ Ça prend plus de temps dire si l’objet est le même lorsque la rotation est plus grande, ce qui prouve qu’il y a vraiment une représentation mentale ● Cooper & Shepard (1973) ○ La rotation est effectuée dans les 2 sens, selon ce qui est le plus efficace.
○ Mémorisation: Description verbale de 5 traits du visage ○ Présentation d’une image d’un visage schématisé ● Reconnaissance: Présentation d’une image d’un visage-test
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○ Le nombre de trait qu’il avait vu en image ne modifiait pas leur temps de réaction ○ Leur temps de réaction changeait lorsqu’on leur donnait des traits en mots et qu’ils devaient par la suite dire s’il était différent ○ Nombre de trait fait varier le temps de réaction (traitéquentiel). Prend plus de temps à comparer un trait à la fois.
Interférence & facilitation ● Imagerie facilite perception ○ Farah et al. (1988) ○ Former image mentale (ex.: H ou T) ou contrôle ○ Imagerie facilite détection ○ Spécifique à contenu particulier (ex.: H pour H, pas T) ○ Plus facile repérer le stimulus lorsqu’on l’a imaginé avant ● Pareidolia: Voir des choses où il n’y en a pas
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○ Dans ma tête je forme l’image mental que c’est un visage et je le combine avec ma perception, avec ce que je vois pour vrai
Imagerie et contrôle de la réalité ● Johnson et al. (1979)
○ Voit image d ’un objet (2, 5, 8 fois) ○ Voit nom de l ’objet (2, 5, 8 fois) ■ Doit former image mentale ○ Tache: évaluer fréquence de présentation de l’image ● Imagination influence estimation (pour tout le monde)
Neurosciences ● Activation des zones de traitement sensoriel. ● Exemple du cortex visuel primaire
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● Voir un objet pour vrai active les mêmes zones du cerveau que lorsque je l’imagine ● Activation du cortex visuel même lorsqu’il n’y a pas l’objet pour vrai, juste imaginer
Résumé: ● Les chercheurs se sont intéressés à la nature des représentations mentales utilisées dans l’imagerie. ● Les représentations mentales peuvent être propositionnelles ou analogues. ● Les images mentales sont manipulées (rotation, déplacement) selon les mêmes paramètres que les objets réels, ce qui suggère l’utilisationde représentations analogues. ● Il y a une certaines perméabilité entre perception et imagination, comme le démontre les études de facilitation et d’interférence. ● Les neurosciences démontrent une utilisation similaire des aires cérébrales en imagerie et perception. ● Ces données appuient la similarité entre les processus d’imagerie et de perception, et donc la nature analogue de ces représentations mentales.
Exactitude des images mentales
Images ambigües ● Phase 1: Présentation d’une image ambigüe à mémoriser à deux groupes de participants
● Les images mentales ne sont pas détaillées comme images perceptuelles. ● Elles sont simplifiées et organisées; elles peuvent être affectées par les autres connaissances ● Le code propositionnel est probablement utilisé davantagepour les images complexes, permet de simplifier, interpréter, organiser.
Cognition incarnée
La cognition est incarnée ● Processus cognitifs sont liés au corps, aux sensations et au contrôle moteur ● Cognition intimement liée aux expériences sensori-motrices ● Les actions et les perceptions de notre corps vont avoir une influence sur nos pensées ● Ce qui se passe dans mon corps influence ce qui se passe dans ma tête ● Lien étroit entre perception – action - et cognition ● Nos pensées ne sont pas indépendantes de notre corps ● Concepts « de base » incluent information sensorimotrice ○ Particulièrement motrice: interaction avec objet
Jugement moral ● Eskine, Kacinik & Prinz (2011) ● Goûter à quelque chose d’amer augmente sévérité jugement moral ● Jugement moral: Voir une situation et juger à quel point c’est moral ou pas
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● Bitter: Amer: Plus sévère dans leur jugement
Évaluation monétaire ● Jostmann, Lakens & Schubert (2009) ○ Porter un calepin plus lourds mène à une évaluation monétaire accrue ○ Combien d’euros sont nécessaires pour obtenir [valeur d’une devise étrangère]? ○ On demandait au sujet d’évaluer combien d’argent était nécessaire pour acheter certain objet.
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Perception des distances ● Van der Hoort, Guterstam et Ehrsson (2011) ○ L’illusion d’un corps plus petit ou plus grand ○ Participant a un masque et voit le corps d’à côté. On lui touche le pied gauche et dans l’image il voit qu’on touche le pied ○ Évaluation des distances: On lui demandait à quelle distance était un objet
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○ Lorsqu’il croyait que les jambes étaient plus petite, il croyait que l’objet était plus loin. ○ Notre représentation des distances est bonnes d’habitude, mais le fait de changer sa dimension corporel, ça modifie sa représentation des distances ○ La perception des distances changent vraiment avec notre perception de notre dimension de notre corps. 1 mètre est toujours la même chose, mais pour une petite fille, ça l’aire plus grand qu’un grand homme
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○ La 1ère ligne: Lorsqu’on se force à ne pas montrer de douleur, le corps réagit vraiment moins à la douleur ○ La 3ème ligne: Lorsqu’on demande de faire toujours une expression faciale de douleur, le corps réagit vraiment de douleur même si le choc est faible
Traitement d’information émotionnelle ● Évaluation de bandes dessinées ● Évaluation d’images neutres
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● Inconsciemment, tenir le crayon comme à droite force le sujet à sourire un peu, et il trouvait vraiment les bandes dessinées plus drôle
Résumé: ● Le traitement sensoriel et moteur semblent avoir une influence sur les processus cognitifs, même symboliques. ● Action du corps représente un assise importante pour la cognition. ● La nature analogue des représentations mentales influence les opérations cognitives.
● Certains aspects de la cognition incarnée peuvent remettre en question certains des postulats de l’approche du traitement de l’information.
Examen:
Cours 9 images mentale - Isabelle blanchette
Matière: Psychologie cognitive I (PSY1002)
Université: Université du Québec à Trois-Rivières
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